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PH. DE Tertia editio. Amftelod. 1700. in-föl.. Quarta editio. Accedit Relatio Hifto-

LIM

*Se trouve

BORCH.. rica de origine & progreffu controver fiarum in fœderato Belgio de Pradeftinatione. Tractatus Pofthumus. Amftelodami 1715. in-fol.* On n'avoit point à Paris,chez. vû avant cet Ouvrage de Systême Briaffon.. entier de la Theologie des Remon-trans. Epifcopius & de Courcelles, qui. avoient entrepris ce travail, mou-rurent tous deux avant que d'avoir pû achever leurs Inftitutions. Outre cela ces deux Auteurs s'étoient förmez des plans fi vaftes, qu'ils n'au-roient pû les mettre en execution qu'en compofant plufieurs volumes in-fol. Limborch, qui fut chargé par les Rémontrans de donner un Corps: de Theologie felon leurs idées, l'executa. dans ce. volume, où tous leurs fentimens font expofez fuccinctement, mais avec beaucoup de netteté & fort méthodiquement. On en a fait des Traductions Flamande & Angloife. L'Ouvrage pofthume, qui a été ajoûté dans la quatriéme édition, procurée par Gisbert: Oftens, a été imprimé féparément en Flamand là même année à Am

ferdam in-8°. avec une longue Pré- PH. DE face, où l'on tâche de juftifier les L 1 MRemontrans des accufations que BORCH.. Jacques Fruitier a intentées contre eux dans un Livre Flamand intitulé: Les combats de Sion. On peut voir un long extrait de la Theologie Chrétienne de Limborch dans le fecond volume de la Bibliotheque Univerfelle P. 21.

8. De Veritate Religionis Chriftiane amica collatio cum erudito Judeo. Subjungitur huic Libro Tractatus, cui titulus Urielis Acofta exemplar vita humane, addita eft brevis refutatio argumentorum, quibus Acofta omnem: Religionem revelatam impugnat. Gou da 1687. in-4°. Le Juif dont il s'agit ici, étoit un Espagnol nommé Ifaac Orobio, qui pratiquoit la Medecine à Amfterdam, & qui mourut peu de tems après l'impreffion de cet Ouvrage. Limborch eat avec lui une conference en 1686. & il le ré duifit à avouer qu'il étoit hors d'é tat de prouver la verité de la Reli. gion revelée par Moyfe, & à dire qu'il falloit que chacun demeurât. dans la fienne, parce qu'il ne pût

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BORCH.

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PH. DE apporter aucune preuve de la verité de la Religion Mofaïque, dont on ne pût fe fervir bien plus fortement en faveur de celle de Jefus-Chrift. Il fentit qu'il lui étoit beaucoup plus facile de trouver des objections contre les fentimens des Chrétiens, que de faire voir la verité de ceux des Juifs, & il fe trouva fi embaraffé, qu'il en vint jufqu'à dire que s'il étoit né de parens qui euffent adoré le Soleil, il ne voyoit pas pourquoi il changeroit de Religion. Comme il avoit étudié en Espagne la Philofophie Scholaftique, il avoit appris à difputer, mais nullement à diftinguer le vrai du faux. Les objections contre la verité de la Religion Chrétienne font expofées ici dans tout leur jour, & refutées avec beaucoup de force & de netteté. Uriel Acofta, dont l'Ouvrage fe trouve dans ce volume, étoit un Déifte Portugais, qui fe tua à Amfterdam il y a environ quatre-vingt ans. Limborch détruit par des raifons très-folides celles par lesquelles il prétendoit prouver qu'il n'y avoit point de Religion veritable, que celle

celle qu'il nomme naturelle. Il a PH. DE traduit prefque entierement ce Li-LIMvre en Flamand, & il a été impri- BORCH. mé en cette Langue à Amfterdam en 1723. in-4°. par les foins de Jean de Goede, qui y a joint une longue Préface,où après avoir parlé d'Orobio, il rapporte un fait qui concerne notre Auteur & qu'il eft bon de rapporter ici.

Une fille d'une honnête famille d'Amfterdam, âgée de vingt-deux ans, mais fort adonnée dès fon enfance à l'étude de la Religion,ayant voulu apprendre l'Hebreu, eut le malheur de fe laiffer féduire par un Juif, qui le lui enfeignoit; de maniere qu'elle forma le deffein d'embraffer la Religion Juïve. Sa mere employa plufieurs Theologiens pour la ramener, mais inutilement, parce que s'engageant à prouver la verité, de la Religion Chrétienne à priori, comme parlent les Philofophes, par l'Ancien Teftament, ils fe trouvoient expofez à toutes les réponfes & les objections que les Juifs ont inventées depuis long-tems pour fe tirer d'affaire avec affez de fubTome XI, E

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BORCH.

PH. DE tilité. Cette jeune fille, qui avoit de la memoire & de l'efprit, les avoit fort bien apprifes, & les employoit contre ceux qui vouloient la ramener; enforte qu'il ne leur étoit pas poffible de réfoudre fes difficultez. Limborch fut invité en 1694. à la voir, & n'eut point de peine à la faire revenir, après quelques entretiens qu'il eut avec elle en employant la methode dont il s'étoit fervi avec Orobio, & qui con. fiftoit à prouver d'abord la verité de l'Hiftoire & de la Doctrine du Nouveau Teftament, & à faire voir enfuite la liaison qu'il a avec l'Ancien. Il décrivit lui-même la maniere dont il s'y prit dans une Lettre à M. Locke, dont Jean de Goede donne le précis,

9. L'infaillibilité & le droit de juger des Controverfes de la Foi prétendus par l'Eglife Romaine, difcutez entre Simon Epifcopius & Guillaume Bom Prêtre Catholique. ( en Flamand) Rotterdam 1687. in-8°. Limborch eft l'éditeur de cet Ouvrage d'Epifcopius.

19. Historia· Inquifitionis ; cui fub

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