les Elévations des eaux à la poupe diminuent par l'augmentation de la vîteffe du Vaiffeau, 484.- De la néceffité d'augmenter la voilure, le Vaiffeau cinglant vent arriere, afin d'augmenter fon fillage, pour fuir les coups mer; & que cependant une viteffe de 15 pieds par feconde eft bien fuffilante, 484.- De la néceffité que la proue foit plus voJumineufe que la poupe, 632,633.- Qu'on doit procéder dans ce point avec beaucoup de circonfpection, pour ne pas tomber dans le vice oppofé, 465,633.— Néceffité de ne pas donner trop de façons au Vaiffeau, & de renfler au contraire les extrémités dans la partie qui eft hors de l'eau, 486, 632.— Raifon pour laquelle on ne peut admettre, pour la pratique, la proue de moindre réfiftance, 487.- Que dans les mers tranquilles,les Vaideaux longs & à proue aiguë ont l'avantage de la marche; mais que dans les mers agitées, où les lames font grofles & violentes, les Vaiffeaux courts, & dont la proue eft plus renflée, ont l'avantage tant pour la marche que pour la fûreté, 487.-Que la plus grande largeur, ou le maître-couple, doit être portée un peu plus à la proue que le milieu du Vaiffeau, 487.- Raifon pour laquelle les couples des extrémités ne doivent pas devenir tout-à-coup trop fins dans le voifinage de la flottaifon, 488.

EMPLACEMENT DES MATS, 608. V. Máts.
ENTREPONT 102.

ENVERGURE. Qu'on ne peut l'augmenter, comme l'a prétendu M. Bouguer (Note) 384, page 254.-Son influence fur le gouvernement, 418. V. Gouvernement.

EQUIPAGE (hommes de l') des Vaiffeaux, fuivent à peu près la raifon des cubes de leurs largeurs, 125.

ESTAIN, 20. Que fa plus grande largeur eft à peu près les deux tiers du bau du Navire, 20.- Sa defcription, 40. ETAMBOT, 14. ETRAVE

14.

EULER (Léonard); fa théoriede la Rame,& imperfections de cette théorie (Note) 301.-Idem du Roulis (Note) 427. FAÇONS du Navire, 15.

FLOTTAISON du Vaiffeau, 104 jufq. 133. V. Ligne de flottaifon, Vaiffeau.

FORCE DES BOIS. Force des fibres d'un petite folive de bois de chêne, déterminée par l'expérience, 248.- Formule qui exprime la Force des bois, & application à un exemple, 248 (Note). Que les Forces des pieces de bois femblables dans les dimenfions de leur équarriffage, font comme les cubes de leurs dimenfions linéaires, 113, 493.- Que la Force du pin de Tortofe (fapin) eft à celle du chêne, comme 4 eft a5, 512.- Rapport des Forces de ces deux efpeces de bois, fuivant Muller, eft comme 3 eft à 2, 512.- Que la Force du fapin foumis à l'expérience par Muller, ett à celle du fapin Espagnol comme 5 eft à 6,512.- Que la Force du pin français eft à celle du chêne comme 7 eft à 10, 512.- Que ces rapports ne font pas tellement exacts qu'ils n'éprouvent aucune variation; mais doivent être pris comme une expreffion moyenne, 512.-Que le poids du fapin en maturité & dans un état de féchereffe convenable pour être employé, eft a celui du chêne comme 3 eft à 5.

FORCE DU GOUVERNAIL, V. Gouvernail.

FORCE DES VAISSEAUX, 113 jusq. 116 & fuiv.Que les Constructeurs ne donnent pas aux bois & aux ferrures des vaiffeaux l'échantillon qui convient, 113.- Qu'ils font ceux des grands Vaiffeaux trop petits à proportion,113. Que ce défaut n'eft pas compenfé par le rapprochement des couples, 113.- Qu'ils borden: très-ordinairement les

Vaiffeaux de 60 & 70 canons avec les mémes bordages; défauts de cette pratique, 113.- Que les moments dont les parties du Vaiffeau éprouvent l'adion, font comme les quatriemes puiflances des largeurs, ou les moments d'inertie comme les cinquiemes puiflances, 113 (Note) — Expreflion pour régler l'chantillon des bois, 113. Que les Frégates font conftruites plus folidement que les Vaifleaux, 113.-Impoffibilité de donner aux Vaiffeaux la même folidité qu'aux Frégates; qu'il convient d'augmenter l'échantillon des grands Vaiffeaux, mais qu'on doit procéder avec beaucoup de précautions, 113.-Défauts des Vaiffeaux conftruits par Geftañeta,114.Variété dans l'emploi des bois pour ce qui concerne la Force des Vaiffeaux, 114, 115.- Que les Vaiffeaux Français ont plus de diftance entre les couples que les Anglais, font plus légers, & font moins liés, 115 (Not), 133-Que tous les Vaiffeaux d'un méme rang n'ont pas le méme poids, 116. Que fouvent les Conftructeurs ne donnent pas aux Vaiffeaux les dimenfions qui leur conviennent, 124.- Négligence des Ouvriers employés dans les chantiers de conftruction, 129.— Inconvéniens qu'il y a à furcharger les Vaiffeaux de bois, d'artillerie & de left, 132, 133.

FORCE DES VAISSEAUX, 113 jusqu'à 116 & fuiv.De la Force des Vaiffeaux, & de l'épaiffeur des bois qui entrent dans leur conftruction, & du rapport entre leur longucur & leur largeur, 489 jufq. 515, V. Force de bois, Vaiffeau. au. Que le Vaiffeau doit fe conftruire avec le moins de bois & de fer qu'il eft poffible, 491.- Qu'il faut faire entrer dans fa conftruction tout le bois & tout le fer néceffaires pour le rendre folide, & pour qu'il le maintienne en cet état, malgré les coups de mer, les fecouffes, & toutes les agitations violentes auxquelles il peut être expofé, 491.- Néceffité de confidérer les moments d'inertie dont les parties du Vaiffeau éprouvent l'action, & que leur action fur les bois ne differe en rien de la force de percuffion, 492, 611.- Que ces moments font comme les cinquiemes puiffances des largeurs des Vaiffeaux, 113 (Note).- Impoffibilité d'obtenir une détermination abfolue de la Force des Vaiffeaux, mais qu'on peut en obtenir une relative, 493.- Si les dimenfions des pieces étoient comme les dimensions linéaires des Vaiffeaux leurs réfiftances feroient en raison inverfe des quarrés des mémes dimenfions, 493. Que la Force des Vaiffeaur eft en raison inverse des racines cubiques des quatriemes puiffances de leurs dimenfions linéaires, ou que les Vaiffeau feront d'autant plus foibles que les racines cubiques des quatriemes puiffances de leur largeur font plus grandes, ou bien que les produits de leurs largeurs par la racine cubique des mêmes largeurs, feront plus grands, 493.- Comparaifon du Vaiffeau de 70 canons à la Frégate de 22, 493. Que les Vaiffeaux font trop foibles, & durent peu de temps, tandis que les Frégates font exceffivement fortes, & durent long-temps, 113, 493-Que les Vaiffeaux font trop furchargés d'artillerie,494 -Qu'ils font trop foibles,non feulement à caufe de leur grandeur, mais encore à caufe de leur furcharge d'artillerie; néceflité de les fortifier, & maniere de corriger les défauts précédents, 495.--Les épaiffeurs des bois étant comme les quarrés. des dimenfions linéaires des Vaiffeaux, les forces relatives font à peu près égales dans tous les Vaiffeaux, 496- Que les Forces des Vaiffeaur feront comme les racines quarrées des dimenfions linéaires, 496. Que les inconvénients qu'il peut y avoir à fuivre cette regle font négligeables, & que les Conftructeurs doivent faire tout ce qui fera poffible pour s'y conformer, 497.— Qu'il faut renforcer également les courbes

des ponts, les clous & les gournables, & que cette augmentation de poids ne peut rien faire perdre au Vaiffeau de fes qualités effentielles, 498.- Bénéfice qui réfulte de l'application de la même regle aux Frégates, 499.- Des précautions qu'il faut prendre en faifant ufage des gournables de bois,500.

:

Néceflité de fortifier davantage le fecond pont des Vaiffeaux, 501. Que le Tangage exige des confidérations toutes contraires à celles qu'exige le Roulis, quant à ce qui concerne la Force des Vaiffeaux, 502.- Que dans les actions de poupe à proue, les Forces des Vaifaur font en raifon inverfe de leurs dimenfions linéaires, ce qui fait que les grands Vaifleaux font beaucoup plus arqués que les Frégates, 113, 503. V. Arc des Vaufe aur. Maniere de remédier à ces inconvénients, 504. Qu'il faut que l'épaiffeur des bordages foit comme les racines quarrées des cubes des largeurs des Vaiffeaux; & les longueurs des Vaiffeaux comme les racines quatriemes des cubes des mêmes largeurs, 505. V. Bordig Liges.Avantages que retireront les Frégates de l'augmentation de Teur longueur, & de la diminution de l'échantillon des bois ; & défavantage pour les Vaiffeaux par la diminution de leur longueur, & l'augmentation de l'échantillon néceflité de donner un peu plus de volume aux fonds de la carene, 506.— Ce qui eft caufe que les Conftructeurs ne font pas portés à faire ces corrections pour les Vaiffeaux, 507.- Des Forces relatives du même Vaiffeau, 508.- Que plus les différents poids dont la charge d'un Vaiffeau eft compofée, feront placés près de fon centre de gravité, moins le Vaiffeau aura à fouffrir, 508. Que les bordages doivent avoir plus d'épaiffeur dans le milieu du Vaiffeau que vers les extrémités, 509. De même, que les couples du milieu du Vaiffeau doivent être plus forts que ceux des extrêmités, 510.- Des attentions qu'on doit avoir en conftruifant les Vaiffeaux avec des bois d'une pefanteur & d'une force fpécifique différente, 511,512. Que le fapin eft très bon pour la conftruction, & eft préférable à beaucoup d'autres bois, $12.- Qu'en bordant un Vaiffeau en fapin, & lui donnant la même Force que s'il étoit en chêne, il faut augmenter les épaiffeurs des pieces dans la raifon de 4 à 5, 513.-Qu'un Vailleau de 60 canons conftruit en fapin, peut être de la même Force que s'il étoit conftruit en chêne,&,malgré cela, pefer 7000 quintaux de moins, 513, 514. Avantages qui réfultent de l'emploi du fapin, 515. FORCE DU VAISSEAU POUR PORTER LA VOILE, 528 Jufq. 565. V. Inclinaifon, Moments, Stabilité.

FORCE DES VOILES; fon expreffion dans le fens de la quille, & latéralement, 338, 531. V. Voiles.

FOURNIER (le Pere) donne les dimenfions du Vaif feau la Couronne, 516.

FREGATES, leur comparaifon aux Vaiffeaux, V. Force des Vaiffeaux, Vaiffeau, Centre de gravité, idem, de volume, Métacentre, Stabilité, &c. Quelles font conftruites plus folidement que les Vaiffeaux, 113.

FRET. Que le prix du fret doit fe régler fur le poids des Marchandifes, plutôt que fur leur volume, (Note.) 109, pag. 68, 69, V. Jaugeage.- Que le volume doit auffi être pris en confidération; que c'eft auffi l'ufage du commerce, & utilité de cette connoiffance, b. pag. 68, 69. Exemples d'afrétements faits dans les colonies, ib. pag. 68, 69.- Que la raifon des volumes n'eft pas toujours exactement fuivie, & pourquoi ib. pag. 68, 69. GABARI, 18.

GAILLARD d'avant, 103.- Idem d'arriere, 103. GALERE. Que ce Bâtiment peut marcher plus vite que

le vent, 348.- Qu'une Galere a en longueur plus de fept fois la largeur, 348.- Réfiftances tant directe que latérale qu'elle éprouve; & furface de fa voilure, 348. - Que les vergues d'une Galere doivent former avec fa quille un angle plus petit que celles dun Vaiffeau, & même que celles d'un Chebec, 574. V. Chebec, Voiles. - Que le vent qui leur procure la plus grande viteffe, eft plus ouvert que pour les Vaiffeaux, 582, 583. GASTANETA. Défaut des Vaiffeaux conftruits d'après fes principes, 114 Dimenfions d'un Vaiffeau de 60 canons expofées dans fon Ouvrage, 517.

-

GOELETTE que les angles de fes vergues avec fa quille doivent être plus petits que ceux d'un Vaiffeau, & meme que ceux d'un Chebec, 574.

GOUVERNAIL Que le Gouvernail eft abfolument néceffaire pour diriger & maintenir le Vaiffeau dans une même route; fes imperfections, & que l'art de bien gouverner confifte en ce que la route foit la moins tortueufe qu'il eft poflible, 9. V. Gouvernement.

Du Gouvernail, 287 jufq. 300.-Que la théorie de cette machine a été donnée par plufieurs Géométres, mais qu'ils n'en ont tiré aucune conféquence utile fur fa figure, & pourquoi 287.- Formule de la force que font les eaux fur le Gouvernail pour faire tourner le Vaiffeau 288 (Note.)

289 Même formule en y comprenant l'effet de la dérive, 295, (Note.). V. Dérive. Que plus la vitelle puiffance pour le faire tourner, 291, 588.- Qu'à furdu Vaiffeau fera grande, plus le Gouvernail aura de faces égales plus le Gouvernail fera enfoncé profondément dans le fluide, plus auffi fa force fera grande, 291. Qu'à angles égaux du Gouvernail, fa puiffance pour faire arriver le Vaiffeau, eft plus grande que pour le faire venir au vent, 291, 295, 588.- Que plus la quête de l'étambot fera petite, plus le Gouvernail aura de force, 291, 588.- Qu'on pourroit fupprimer la quéte de l'étambot fi ce n'étoit l'action des coups de mer, 291, (Note.). Calcul de l'angle que le Gouvernail doit former avec la quille, pour qu'il produife le plus grand effet poffible, tant du côté du vent que du côté fous le vent, 292, 293, (Note.).—Que cet angle avantala dérive, & non de 54° 44, comme on l'a cru jufqu'ici, geux du Gouvernail eft de 45 degrés plus ou moins, 294, 588. Formule qui exprime la plus grande force que puiffe produire le Gouvernail pour faire tourner le Navire, 294, (Note.).- Raifons qui obligent à préférer les angles qu'on emploie dans la pratique à ceux que la théorie nous indique, 296, 588.- Que la néceffité d'arriver eft toujours plus preffante que celle de venir au vent, 296. Que les Vaiffeaux tendent pour l'ordinaire à venir au vent avec une grande force, 297.- Qu'il eft néceffaire, pour le manege du Vaiffeau, de confidérer le moment de la force du Gouvernail; & expreffion de ce moment, 297, (Note.).— V. Gouvernement, qu'il eft eflentiel que la figure du Gouvernail approche le plus qu'il eft poffible de celle d'un triangle, 287, 298, 589.

Que l'angle le plus avantageux n'eft pas celui qui convient le mieux pour faire virer le Navire vent devant, 300. Que le Gouvernail doit autant qu'il eft poffible être tenu parallele à la route du Vaitfeau, 587.- Que plus le Gouvernail fera éloigné du centre de gravité du Vaiffeau, plus fon action fera grande, 590. Que le Gouvernail ne doit jamais être employé fans néceffité,404 GOUVERNEMENT

GOUVERNEMENT OU MANEGE DU VAISSEAU 397 jufq. 426, & 588 jusq. 608.—Que le Gouvernail n'eft qu'un des agents qui contribuent au gouvernement du Vaiffeau, & peut-être pas le plus efficace, 397, 588. Que les moments latéraux du Vaiffeau tendent à faire arriver continuellement le Vaiffeau, 398. V. MomentQue pour la perfection du Gouvernement, ou pour que le Vaiffeau demeure conftamment dirigé fur un même rumb de vent, il faut que le centre des forces des voiles concoure avec le centre des forces des eaux fur le côté du Vaiffeau, ou que la direction de la force des voiles concoure avec celle des eaux fur le côté du Vaiffeau, 399, 591. Que la théorie, donnée jufqu'ici par tous les Auteurs pour placer les mâts eft faulle, & pourquoi 400, 592. V. Máts. Que la courbure des voiles change la fituation du centre de leur force, & que l'inclinaifon du Vaiffeau fous le vent produit le même effet, 401, 592 Que le Gouvernement du Vaiffeau dépend de la combinaison des forces qui agiffent fur, lui, 402. Que plus le Vaiffeau s'incline, & plus le centre des voiles elt élevé, plus en même temps il devient ardent, 402, 403. Que le Gouvernement du Vaiffeau ne peut manquer d'être fort inconftant: que le vent venant a augmenter, le Vaiffeau vient au vent'; & qu'il arrive, au contraire, Forfque le vent diminue,404,410,426, 592.- Que le Gouvernail ne doit jamais être employé fans néceffité, 404.- Que cependant on eft forcé d'y recourir prefque continuellement pour perfectionner le Manege, 592.-Moments des réfiftanees latérales, 405.-Idem, de la force latérale des voiles,406. Somme des moments qui tendent à faire arriver le Vaisfeau, 406.- Qui tendent à le faire venir au vent, 407.~ Formule qui doit avoir lieu pour que le vaiffeau gouverne parfaitement fans le fecours du Gouvernail, 408 ( Note) Point où doit tomber le centre des voiles pour obtenir le même avantage, 408 ( Nutes ).- Si l'équation n'avoit pas lieu, le Vaiffeau viendroit au vent, ou arriveroit, & le Gouvernail deviendroit abfolument néceffaire, 409.- Ce qui doit arriver lorfque le vent devient plus largue, 411.Que plus le vaiffeau aura de guindant, c'est-à-dire, que plus La hauteur des mâts fera grande, & moins on aura embarqué de left,plus il fera ardent,412.594:- Que plus les voiles auront d'envergure, plus le Vaiffeau fera ardent, 593.- En général, plus les voiles d'un Vaiffeau feront grandes, plus il aura de difpofition à venir au vent, 59.- Si l'on conferve les voiles d'une même furface, en faifant feulement varier leurs dimensions, le changement qui en réfultera dans le Manege fera peu confidérable, 595.- Qu'en augmentant la charge du Vaiffeau, il devient plus ardent ; & au contraire, il a plus de propenfion à arriver, lorfqu'on la diminue,413, 605.- Qu'en chargeant le Navire plus à la poupe qu'à la proue, il doit arriver; &, au contraire, en le chargeant plus à la proue qu'à la poupe, il devient plus ardent, 414, 606.-Qu'un coup de mer contre la proue du côté du vent, ou contre la poupe, du côté fous le vent, fait arriver le Vaiffeau ; &, au contraire, un coup de mer contre la proue, du côté fous le vent., & contre la poupe, du côté du vent, le force à venir au vent, 415- De la facilité du Gouvernement du Navire, lorfqu'il cingle à la bouline, 415. -Des attentions qui concernent les Conftructeurs pour donner au Vaiffeau la qualité de bien Gouverner, 416, 417,418, 606.- Que plus l'élancement de l'étrave fera grand par rapport à la quête de l'étambot, plus le Vailleau fera ardent, & réciproquement, 417,, 605- De ce qui concerne l'emplaTOME IN

cement des mâts & la grandeur de l'envergure, 418. V. Máts.- Exemple appliqué au Vaiffeau de 60 canons, pour vérifier fa qualité de bien gouverner, 419 jufq. 426, & 596 jusq. 600-Que la vitefie du vent étant de 18 pieds par feconde feconde, le Vaifleau de 60 canons Gouverne parfaitement avec tout fon appareil, & qu'avec des vents plus forts il viendra au vent, & qu'au contraire il arrivera avec des vents plus foibles, 419, 426, 597.- Que le Vaiffeau portant les deux baffes voiles, les deux huniers avec les trois ris pris, l'artimon & le faux foc, il faut que la viteffe du vent foit de 28 pieds, que,par conféquent,le Vaiffeau eft toujours ardent avec cette voilure, & néceflité de carguer l'artimon dans différents cas, 420, 598.- Qu'il eft impoffible que ce Vaiffeau Gouverne bien fous les deux baffes voiles; néceffité de border l'artimon, 421, 599- Que fous la grande voile feule il eft fort ardent ; qualité qui eft très-importante dans ce cas, où le Vaiffeau eft à la cape,422, 600, 608.- Que le Gouvernail a affez de force pour vaincre l'arrivée du Navire dans le cas de l'Art. 419, lorfque le vent eft foible; qu'ainfi fon (action eft plus que fuffifante pour affujettir le Navire & maintenir l'équilibre, 423, 601.- Formule dans laquelle on fait entrer l'effet du Gouvernail, & qui doit néceffairement avoir lieu pour que le Vaiffeau Gouverne bien, 424.- Difficulté de Gouverner parfaitement d'un vent arriere, & grande puiffance du Gouvernail par rapport aux autres forces dans ce cas, 425, 602.- Que le Gouvernail a encore beaucoup de force, vent largue, mais qu'il eft néceffaire de lui faire former ur angle d'autant plus grand que le vent a plus de force, ou que le Navire cingle avec plus de viteffe, 426, 602.- Néceffité

de confidérer la force du courant des eaux fur le côté du Vaif feau, 591. Que dans tous les Vaiffeaux la diftance du cen-tre des voiles à celui des résistances latérales doit être conftante, pour qu'ils Gouvernent bien, 603. Que la fituation du centre des réfiftances dépend non-feulement de la figure. de la carêne du Vaiffeau, mais de la relation entre la quéte de l'étambot & l'élancement de l'étrave, 605.— Maniere de procéder dans la détermination des centres, des réfiftances, de la voilure & de gravité, 607.

GUINDANT DES VAISSEAUX, & fon influence fur le gouvernement. V. Gouvernement

HAMEL (da) donne une pratique de conftruction fans traméthode de divifer les liffes pour les couples extrêmes, & fa cer de plans, 25.- Ses inconvénients, 26.- Défaut de fa correction, 63 (Note.),

INCLINAISON. V. Stabilité, Moments.

INCLINAISON latérale. Trouver l'Inclinaifon que doit prendre le Vaiffeau lorfqu'on paffe des poids d'un côté à l'ay-tre, 166.- Qu'à volumes égaux, les fections faites par la fuperficie de l'eau étant auffi égales, le Vaiffeau dont les couples feront moins pleins, ou dont la carêne aura moins de capacité, c'est-à dire, celui qui tirera moins d'eau éprouvera. moins d'Inclinaifon, 167..

De l'Inclinaifon que prend le Vaiffeau par la force que produit le vent dans les voiles, 379 jufq. 396.- En quoi confifte la qualité de porter la voile, 379. Qu'on ne peut remédier abfolument aux inconvénients de l'Inclinaijon, 379.

Moments avec lefquels le côté du Vaiffeau réfifte à l'Incli naifon, 380.- Idem avec lefquels la voile agit, 381. --Moments latéraux des voiles, le Vaiffeau marchant, 381. V. Voile Formule de l'Inclinaifon que doit prendre le Vaiffeau, 3.82, 383. Simplification de la formule, 383.Que plus le centre d'effort des voiles fera bas, & moins-les

Bbb

-

voiles auront de courbure, moins le Vaiffeau prendra d'Inclinaifon, 384. V. Centre des voiles. Impoffibilité d'éviter que le Vaiffeau ne prenne de l'Inclinaison, & de mettre en pratique ce que M. Bouguer a propofé, attendu que le point qu'il appelle Vélique feroit toujours au-deffous de la fuperficie de l'eau, Note, 384, pag. 254- Des inconvénients qu'il y auroit à augmenter l'envergure comme le même Auteur le propofe, Note, 384, pag. 254.- Application de la formule à différents cas du Vaiffeau de 60 canons, naviguant à la bouline avec toute la voilure qu'il peut porter & Inclinaifon qui en réfulte, 385.-Id. les perroquets étant ferrés, & ayant pris un ris dans chaque hunier, 587.- Id. le Vaiffeau demeurant fous les deux baffes voiles, & que fous cette voilure il eft capable de fupporter l'action d'un vent trèsviolent, 388.- Que dans d'autres Vaiffeaux dont les couples feroient moins pleins dans les fonds il faudroit employer la formule générale, 386.- Inclinaison que prennent les Vaiffeaux & Frégates, 385, 387, 388, 543.- Combien l'ancien fyftéme des réfistances convient mal aux Inclinaisons que prennent les Vaiffeaux, Note, 387, pag. 256.- De l'effort que fupporte une furface expofée à l'action du vent, fuivant l'ancien fyftême, pg. 256.- Du vent dont les voiles, les vergues & les mâts peuvent fupporter l'action fous un appareil déterminé, 389.- De l'inclinaifon que le Vaiffeau peut prendre lorfqu'il vient à coëffer ou mafquer; néceffité de prévenir cet accident, à caufe du grand rifque qu'on court de périr dans cette circonftance, 390, 564. Formule qui exprime l'Inclinaifon particuliere que prend le Vaiffeau, eu égard aux altérations qu'il peut éprouver dans fon poids ou dans fon volume, 391.- Que toutes les fois qu'on ajoute un poids au Vaiffeau au-deffous de la ligne de flottaifon, ou qu'on Jui en retranche un au-deffus de la même ligne, le Vaisseau portera davantage la voile, ou éprouvera moins d'InclinaiJon, & réciproquement, 392. V. Stabilité.- Que le corps du Vaiffeau, quant à ce qui concerne la qualité de porter la voile, tient un milieu entre celui qui feroit compofé de deux prifmes triangulaires, & celui qui feroit de la forme d'un parallélipipede rectangle, 393.- Que les finus des Inclinaifons dans les Vaiffeaux femblables font à peu près en raison inverse de leurs dimenfions linéaires, 394.

INCLINAISON DE POUPE A PROUE que prend le Vaiffeau, 395- Formule qui en exprime la valeur, 396.- Qu'elles dépendent de la viteffe directe du Vaiffeau, & nullement de l'angle des voiles avec la quille, 396- Que dans le Vaiffeau de 60 canons, qui nous fert d'exemple, la proue s'éleve fur J'eau au lieu de fe fubmerger davantage, quoique ce ne foit que d'une très-petite quantité, 396. Que le résultat ne peut être le même pour d'autres Vaiffeaux, 396.

INONDATIONS. V. Elévation des eaux fur le côté du Vaiffeau, ainfi qu'à la poupe & à la proue. JAUGEAGE des Vaiffeaux. Qu'il peut être envifagé fous deux points de vue, Note, 109, pag. 65. Qu'on entend le plus communément par ce mot l'art de faire les opérations néceffaires pour déterminer la charge que le Navire peut por ter, ibid. pag. 65. A quoi fe réduit le calcul, ibid. pag. 65.- Qu'il eft effentiel d'avoir le plan du Vaiffeau, ib. pag. 65.- Méthode pratique de Jaugeage pour trouver le port du Vaiffeau, ib. pag. 65, 66.- Imperfections des méthodes de Jaugeage, qui ont pour objet de déterminer la capacité de la cale pour en conclure le port da Vaiffeau, & que ces méthodes ne peuvent s'appliquer à tous les bâtiments, ib. pag. 66, 67. Diftinction des tonneaux de poids & des tonneaux J'arrimage, & réflexions à ce fujet, ib. pag. 66, 67. V.

Tonneau- Que le tonneau d'arrimage eft fixé par l'Ordonnance de 1681 à 42 pieds cubiques, ib. pag. 66, 67.- Que ce tonneau eft une mefure fimplement étendue, ib. pag. 67. -Que la capacité de la cale des Navires n'a pas un rapport conftant avec leur port, ib. pag. 67.— Qu'on a befuin furtout de connoître le port des Navires, mais qu'il est aussi très-utile de connoître leur capacité, & que le rapport de ces deux grandeurs ne peut être conftant,ib. pag. 67.-Regles de Jaugeage qui fuppofent ce rapport constant, ib. pag. 68.- Cas unique où le tonneau d'ordonnance donne, avec précifion, la charge du Vaiffeau en tonneaux de poids, ibid. pag. 67.- Regle de Jaugeage que fuit le commun des Conftructeurs, ib. pag. 68.- Regle des Jaugeurs de Marseille, ib. pag. 68.- Qu'il conviendroit beaucoup mieux de chercher le port en tonneaux de poids, & la capacité de la cale en tonneaux d'arrimage, ib. pag. 68.- Que le prix du fret doit fe fixer fur le poids & non fur le volume, ibid. pag. 68. -Que le volume doit cependant être pris en confidération, que c'eft auffi l'ufage du commerce; & utilité de cette connoiffance, ib. pag. 68, 69.- Exemples d'affrettements faits aux Colonies; que la raison des volumes n'est pas toujours exactement fuivie, & pourquoi, ib. pag. 68, 69.- Regle pour trouver la capacité de la cale d'un Navire en tonneaux d'arrimage, ib. pag. 69.- Ce qu'il faut faire pour en conclure les tonneaux de poids qui répondent à la capacité, la charge étant homogêne, ib. pag. 70.- Déterminer la ligne d'eau du Vaiffeau, ib. pag. 70.- Cas où l'on doit tabler fur la capacité de la cale, ib. pag. 70. V. Ligne d'eau, Volume Submergé.

LAMES. V. Coups de mer.- Expreffion de la viteffe des Lames. V. Roulis.- Table de la durée des roulis correfpondants à chaque hauteur des Lames, 450. V. Roulis. LARGEUR DU VAISSEAU. V. Vaiffeau.

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LIGNE. Des principales lignes que l'on confidere dans le corps du Navire, 15.- De la ligne du Fort, 15. — Id. du Cordon, 15. (Note.). Id. du Plat-bord, 15.- Id. de Tonture du corps principal, 15.- Lignes d'eau ou de flor taifon, & maniere de les tracer, 43.

LIGNE D'EAU. Maniere de déterminer la véritable, 109, 110, & Notes, pag. 70.

LISSES. Leur ufage dans la conftruation fans plan, ce qu'on appelle conftruire fur Liffe, 21.-Id. dans la conftruction avec des plans, & maniere de les tracer fur les plans, 40, 4!.— Divifion des Lifes fuivant la méthode française, 56, & fuiv. -Maniere facile & fùre d'éviter une grande partie des tâton nements dans la divifion des Liffes, 59.-Du triangle pour a divifion des Lifes de poupe & de proue, 59 jufq. 63. LISSE DES FONDS ou des façons, 12, (Note.). LISSES INTERMÉDIAIRES, 89. (Note.). Liffe de l'ing flexion, 89. (Note.).

LISSE D'HOURDY, 20.

LIVRE DE FRANCE. Son rapport avec la livre caftillane, & la livre Anglaife averdupois, 109. (Note.) pag. 62. LONGUEUR DU Vaisseau. V. Vaisjeau.

MAÎTRE COUPLE. V. Couple.

MANCHE DE LA RAME. V. Rame,
MANEUVRE, en quoi confifte cet art, 13.

MANEGE DU VAISSEAU, 397 jusq. 426, & 588 juft 608. V. Gouvernement.

MARCHE DU VAISSLAU. De la Marche ou du mouvement progreffif du Vaiffeau, produit par l'impulfion du vent fur les voiles, & du rumb de vent que cette impulfion l'oblige de fuivre, 336 jusq. 359, & 565 jusq. 587. — Qu'as

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