me onnois ette des qui 'en zur de ette -ne pouvoient encore venir à bout, ces pour enlever son corps CS assassiné par son escorte.Cesoupçon fe répandit dans tout le camp & y excita des plaintes , & un mécontentement general. Toute l'Armée demandoit avec grands cris qu'on fit le procès à ces affalsins. Mais les Decemvirs les firent échaper ; & ; pour détourner la pensée qu'ils pouvoient être eux-inémes les auteurs d'une action fi indigne, ils firent faire des funerailles militaires à Siccius, aussi honorables que s'il eût commandé l'Armée en chef. Ce furent ces honneurs si extraordinaires pour un Plebeïen qu'on sçavoit leur être odieux, qui acheverent de convaincre les soldats, que Siccius n'étoit peri que par leur ordre. Le mécontentement de cette armée passa bien-tôt dans l'autre camp, & jusques dans Rome. Les citoyens & les soldats, le Senat & le peuple dételtoient tout haut une action si infame. Tout le monde étoit dispofé à secouer le joug d'une domination îi cruelte, lorsqu'Appius par une nouvelle entreprise encore plus odieule & plus tyrannique, mit le comble à les fureurs, & à la haine que tous les - Ordres de l'Etat lui portoient. con су Innée 'on les 5 & Ouzurs rent Siceût Се naivoit tde cius Le née , & Nous avons dit que de concert avec ses Collegues, il étoit resté dans Rome à la tête d'un corps de troupes pour en contenir les habi. tans sous l'obéissance du Decemvirat. Ce Decemvir qui avoit réuni en sa personne toute l'autorité de la Magistrature, rendoit la justice dans la place. Comme il étoit un jour dans son Tribunal, il vit passer auprès de lui une jeune fille d'une rare beauté, âgée d'environ quinze ans, qui alloit avec sa nourrice aux écoles publiques. Ses charmes, & les graces naissantes de la jeunesse attirerent d'abord son attention. Il ne put s'empêcher de la regarder avec un plaisir secret : sa curiosité redoubla le joursuivant; illa trouva encore plus belle. Et comme cette jeune personne passoit tous les jours dans la place, il conçut insensiblement pour elle une pallion violente dont les suices furent également funeftes à l'un & à l'autre. Il avoit pris foin dès le premier jour qu'il l'avoit vûë, de s informer de son nom & de celui de sa famille. On lui avoit appris qu'elle étoit d'une famille Plebeienne; qu'elle s'appel C 6 7s & ple n si poina: par plus le ine lui loit Virginie; qu'elle avoit perdu sa mere appellée Numitoria; que Virginius son pere servoit actuellement en qualité de Centurion dans l'Armée de F. Vibulanus le Decemvir , & que Virginius avoit promis sa fille à Icilius qui avoit été Tribun du peuple, & qui devoit l'épouser à la fin de la campagne. Ces nouvelles fi funeltes pour l'amour d'Appius, ne servirent qu'à l'augmenter. Il eut bien voulu pouvoir épouser lui – même la jeune Virginie ; mais outre qu'il étoit marié, il ne pouvoit pas ignorer que les dernieres Loix des douze Tables dont il étoit le principal auteur , interdisoient toute alliance entre les Patriciens & les Plebeïens, & il se vit réduit à ne pouvoir esperer l'accomplissement de ses delirs criminels, que par la voye honteuse de la séduction, L'innocence & la pudeur de Virginie , l'empêcherent de lui expliquer lui-même ses mauvais desseins. Il trouva plus à propos de faire entamer la négociation par une de ces femmes d'intrigue,qui trafiquent fourdeinent de la beauté & des char our qu'à -OUune toit Drer uze aunce ens, peelirs euse mes de la jeunesse. Il la combla de D. H.1.11. Iị en confia le principal rôle à Virpliins. aire :de ent har |