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Carajofeph, fils & fucceffeur de Caramohammed, moufut le 24 de Dzoulcaada de l'an 823 de l'Hegire, de J. C.

1420.

A l'Article des Khans du CAPTCHAC, T. I. p. 287.

Après Kildibek, Mamai fut Régent de l'Empire du Captchac, & mourut l'an 782 de l'Hegire, de J. C. 1380.

A l'Article des BENI-NASAR, T. I. P. 384.

Aboul hedgiage youfouf, fils d'Ifmail, fils de Faradge, Roi d'Andalousie, mourut l'an 755 de l'Hegire, de J. C. 1354.

Il eut pour fucceffeur fon fils Abou abdallah mohammed. La ville d'Ardgiouna, capitale de cet Empire, eft celle d'Archidona, voifine du Royaume de Murcie.

A l'Article des ABOUHAFS, T. I. p. 386.

Comme Aboulmahafen me fournit des époques & quelques furnoms qui peuvent faire reconnoître davantage ces Princes, je rapporte ici ce qu'il en dit pour rectifier la lifte que j'ai donnée.

Abou abdallah omar, furnommé Moftanfer billah, fils d'Abouzakaria yahia, mourut l'an 694 de l'Hegire, de J. C. 1294. Il avoit fuccédé, à ce que l'on croit, à fon frere Ibrahim.

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Ouathec yahia, fils d'Abou abdallah.' Abou abdallah mohammed, furnommé Abou asida fils d'Yahia el ouathec, mourut l'an 709 de l'Hegire, le 10 de Rabi elakher, c'eft-à-dire, l'an de J. C. 1309. Il a ré gné 14 ans & 4 mois. Emir aboubekr, fils d'Abouyezid abderrahman, fils d'Aboubekr, fils d'Yahia, fils d'Abdolouahed, & furnommé Schahid ou le Martyr, parce qu'il fut tué 16 jours après. Aboulbaca khaled, fils d'Yahia, fils d'Ibrahim.

On parle d'un autre Prince de la même famille nommé Abouyahia zakaria, fils d'Ahmed, fils de Mohammed, fils d'Yahia, fils d'Abdolouahed, qui mourut l'an 727 de l'Hegire, de J. C. 1326. Ce Prince avoit abandonné fon Royaume.

Il est encore fait mention d'un Sulthan de Tunis nommé Abouishac ibrahim, fils d'Aboubekr, fils d'Yahia, fils d'Ibrahim, fils d'Yahia, qui mourut le 20 de Redgeb de l'an 770 de l'Hegire, de J. C. 1369, après un régne de 10 ans. Aboul abbas ahmed, fils de Mohammed, fils d'Aboubekr, fils d'Yahia, fils d'Ibrahim, mourut le 4 de Schaban de l'an 796 de l'Hegire, de J. C. 1394, après un régne de 24 ans & 3 mois. Il eut pour fucceffeur fon fils. Aboufarès abdolaziz.

A l'Article des MERINITES, T. I. p. 387. Abouyacoub youfouf, mourut le 7 de Dzoulcaada de l'an 706 de l'Hegire, de J. C. 1307. Il a régné 21 an. Il eut pour fucceffeur,

Aboutabetamer, fils de l'Emir Aboulamer, fils du Sulthan
Abouyacoub. On ne dit pas quel fut son fucceffeur.
Emir Soliman, fils d'Abdallah, fils d'Yacoub, mourut l'an
713 de l'Hegire, de J. C. 1313.

Aboufaïd othman, fon oncle, lui fuccede.

Aboul haffan aly, fils d'Othman, mourut le 13 de Rabi elakher de l'an 752 de l'Hegire, de J. C. 1351. Il ré

gna 21 an.

Abouanan farès.

Aboufalem ibrahim, fils d'Aboul haffan aly, fut tué le 8 de Dzoulcaada de l'an 762 de l'Hegire, de J. C. 1361. Moufa, fils de.... fils d'Othman farès, fils d'Aboul haffan le Zenete, mourut dans le mois Dgioumadi elakher de l'an 788 de l'Hegire, de J. C. 1386.

Moftanfer mohammed, fils d'Aboul abbas ahmed, lui fuccéda, & fut dépofé peu de tems après.

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Ouatheç mohammed fils d'Aboulfadhl, fils du Sulthan
Aboul haffan.
Aboul abbas ahmed, fils d'Aboufalem, fils d'Ibrahim fils
d'Aboul haffan, mourut dans le mois Mouharram de l'an
796 de l'Hegire, de J. C. 1393. Il eut pour fucceffeur
Aboufarès abdolaziz, fon fils, qui mourut l'an 798 de l'He-
gire, de J. C. 1395. Enfuite régna

Ybou amer abdallah fon frere.

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Aboufaïd, fils d'Othman, fils du Sulthan Aboul abbas ahmed, fils du Sulthan Aboufalem ibrahim, fils du Sulthan Aboul haffan aly, &c. fut tué le 13 de Schoual de l'an 823 de l'Hegire, de J. C. 1420, par fon Vizir Abdolaziz ellebani. Ce Prince avoit régné 23 ans & 3 mois. Abou abdallah mohammed, fils d'Aboufaïd, lui fuccéda. Sur les TURKOMANS Rois de l'Yemen, qui ont fuccédé à une Branche defcendue de Saladin, T. I. p. 427.

Malek el modhaffer schamfeddin youfouf, fils de Malek el manfour noureddin omar, fils d'Aly, fils de Rafoul le Turkoman, mourut dans le mois Redgeb de l'an 694 de l'Hegire, de J. 1295. Ce Rafoul qui étoit nommé Mohammed, étoit fils d'Haroun, fils d'Aboulfath, fils de Nouha, fils de Rafam. Il avoit été attaché à un des Khalifs Abbaffides qui l'avoit envoyé en ambaffade, & c'eft pour cela qu'il a été appellé Rafoul, c'est-à-dire, l'Ambassadeur. Il accompagna Touran fchah dans l'Yemen, & Noureddin omar fut fon Vizir. Sous le régne de Mafoud adhsis ou Acfis, Noureddin omar obtint le gouvernement de plufieurs châteaux & enfuite celui de la Mecque. Il battit Haffan, fils de Coutada qui étoit maître de cette ville, & s'en empara.

Lorfque Mafoud alla en Egypte, Noureddin omar resta dans l'Yemen en qualité de fon Lieutenant. Son frere Bedreddin haffan eut le gouvernement de Senaa, mais au retour de Mafoud ils furent l'un & l'autre arrêtés & envoyés en Egypte. Noureddin ayant été relâché dans la fuite, il fut fait Atabek des armées de l'Yemen.

Mafoud en repaffant une feconde fois en Egypte le laiffa dans l'Yemen, qu'il lui abandonna en cas qu'il vînt à mourir, ce qui arriva. Noureddin omar régna 20 ans dans ce pays, & mourut un famedi 9 de Dzoulcaada de l'an 647 de l'Hegire, de J. C. 1250. Il eut pour fucceffeur fon fils Modhaffer qui régna environ 46 ans. Malek el aschraf nodgemeddin omar, fils de Modhaffer, ne regna qu'un an, & mourut dans le mois Mouharram de l'an 696 de l'Hegire, de J. C. 1296.

Malek el mouïad hazireddin daoud, fils de Modhaffer, mourut dans le mois Dzoulhedgé de l'an 721 de l'Hegire, de J. C. 1321. Il fut empoisonné.

Malek el moudgiahed aly, fils de Daoud. Il y eut pendant fon régne des troubles dans l'Yemen.

Malek el manfour omar, que l'on dit fils de Noureddin omar, mourut un famedi 25 de Dgioumadi elaoual de l'an 767 de l'Hegire, de J. 1366.

Malek el afdhal abbas, fils de Moudgiahed, mourut l'an 778 de l'Hegire, de J. C. 1376.

Malek el afchraf ifmaïl, fils d'Afdhal, mourut à Taz un famedi 18 de Rabi elaoual de l'an 803 de l'Hegire, de J. C. 1400. Il étoit âgé de 37 ans.

Malek el nafer ahmed, fils d'Afchraf, mourut l'an 830 de l'Hegire, de J. C. 1426.

On me permettra d'ajouter ici quelques corrections effentielles.

T. I. Part. II. pag. 345. vis-à-vis Cheou-lou-pou-tchin khan il faut mettre en marge l'an 485 de J. C.

T. II. Part. II. p. 155. lig. 3. lifez, fe difputoient le trône; & lig. 5. ibid. au lieu de Mahmoud lifez Daoud.

Même Vol. p. 178. après, se retira à Bagdad, ajoutez, & revint enfuite à Damas,

Même Vol. p. 209. & en quelques autres endroits, après Krak j'ai ajouté, ou pierre du Défert, j'ignorois alors qu'il y eût une ville de ce nom vers Tripoli, & la même que le château des Kurdes, ainsi il faut retrancher en plufieurs endroits Pierre du Desert qui ne convient qu'au Krak voifin de l'Arabię.

T. IV. pag. 111. Qu'il fit élever à Roudah, ville située fur le bord de la Mer où il fit bâtir une fortereffe. Le voifinage de la Mer qu'on appelle Bahr en Arabe, &c. lifez, à Roudah, ifle du Nil proche le Caire, où il fit bâtir une fortereffe. Le voisinage de ce fleuve qu'on appelle quelquefois Bahr, c'est-à-dire, la Mer, &c.

LETTRE

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LETTRE AUX AUTEURS DU JOURNAL DES SCAVANS. 345

LETTRE

A MM. LES AUTEURS DU JOURNAL DES SÇAVANS; pour fervir de réponse à quelques Obfervations de MM. les Journalistes de Trévoux, fur l'Hiftoire des Huns. Par M. DEGUIGNES, de l'Académie des Infcriptions & Belles-Lettres, &c. Inférée dans le premier Journal de Décembre 17476

MESSIEURS,

L'ACCUEIL favorable que vous avez fait à mon Ouvrage, me donne lieu d'efpérer que vous voudrez bien insérer dans votre Journal ces réflexions qui contiennent la réponse à quelques difficultés que les Auteurs du Journal de Trévoux ont cru appercevoir dans l'Hiftoire des Huns, & qu'ils ne croient pas pouvoir concilier avec les Hiftoriens Chinois. Vous avez fouvent propofé des doutes dans vos Extraits, vous vous êtes même occupés à relever les fautes des Auteurs, & vous avez réfolu plufieurs difficultés ; vos obfervations font toujours accompagnées de preuves ; vous fuivez un Ecrivain pas à pas; vous faites connoître tout le plan de fon ouvrage, & vous en développez tous les principes avec plus d'ordre & de méthode qu'il n'y en a quelquefois dans les Livres dont vous rendez compte. La fageffe & la modération font le caractère diftinctif de votre Journal.

Les obfervations qu'un Journaliste propofe, & qui ne tendent qu'à découvrir la vérité, doivent flatter un Auteur puifqu'on fe réunit en quelque façon à lui pour concourir à fon but, & pour donner une plus grande perfection à fon ouvrage. Telles font celles qui ont été inférées dans le fecond volume d'Octobre des Mémoires de Trévoux. Comme je ne tiens pas tellement à mes recherches que je ne leur préfere la vérité, je fuis prêt d'adopter ces obfervations, fi, après les avoir vérifiées, je les trouve folidement appuyées,

Tome IV

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