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130. Satyre XVII. Dans cette pièce, c'est Henri IV

qui parle.

» Comme un nouveau Titan...

Dans 1613: Toitan

131. Je lasche mon discours

Correction. Dans 1613 : ton discours. 132. Si mon dernier soupir ne lajettoit dehors Correction. Dans 1613 jette.

135. Qui souffre ce qu'il m'est de souffrir impossible Correction. Dans 1613: ce qui n'est

136. Mais, tandis qu'en parlant du feu qui me surCorrection. Dans 1613, au feu.

[monte » S'elle baille en cachette ou reçoit un poullet. Correction. Dans 1613: reçoyve

137. C'en est fait pour jamais...

Correction. 1613: S'en est fait

142. Et sa langue mon cœur par ma bouche embrasa, Bref, tout ce qu'ose Amour, ma déesse l'osa, Me suggerant, etc.

Dans l'édition de 1613, ce passage se lit ainst. Et sa langue mon cœur par ma bouche embrasée Me suggérant, etc.

Le vers qui manquait paraît dû à l'éditeur de 1642.

143. Puisque je suis retif au fort de ma jeunesse Ce vers, qui manquait dans l'édition de 1613, parut également pour la première fois en 1642. 144. Que l'œil d'un envieux

Correction. Dans 1613, ennuyeux

» Luy seul, comme envieux

Même observation.

Et side leurs bienfaits je croy qu'ils se repentent Correction. Dans 1613 : s'en repentent 145. La fureur à la fin rompit sa modestie

Correction. Dans 1613: La faveur

146 Je suis digne des maux que vous me prescrirez J'ay meurtry, j'ai volé, j'ay des vouz parjurez, Trahy les Dieux benins. Inventez à ces vices... Ces trois vers sont ainsi dans l'édition de 1613: Je suis digne des maux que vous me prescrivez. J'ay meurtry, j'ay vollé, 'ay des vœuz parjurez, Trahy les Dieux; venins, inventez à ces vices... 150. Une salive mordicante

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1613 D'une salive...

Ha! que ceste humeur languissante...

La stance qui commence par ce vers manque dans l'édition de 1613, et n'a paru qu'après la mort de l'auteur.

154. L'effort fait plus que le merite...

Cette stance et les suivantes, jusqu'à la fin de la pièce, ont paru pour la première fois dans l'édition de 1642.

157. Qui, reduite aux abbois.

Correction. Dans les éditions originales on lit: Qui, reduite aux bois...

158. De Leucate à Bayonne

Toutes les éditions origines donnent l'Aucate. 159. «Le puissant archiduc»

L'Archiduc d'Autriche.

> Où, sitost que le fer l'en rendoit possesseur 1608: l'en. 1613

s'en

160. Ta maison et tes biens saccagez des soldars 1608 soldars. 1613 : soldats.

:

161. Qui scache en pardonnant les discords estouffer 1608: discords. 1613: Discours.

162. Rendant par ses brocards ton audace flétrie Les éditions orig. portent: tes brocards 163. Si tu n'as tout à fait rejetté loin de toy 1608,609 rejetté. 1613: retiré.

» Plus haute s'eslevant dans le vague des Cieux 1608 le vague. 1613: la vague 167. Satyre. «Navoir crainte de rien... »

Cette satire fut jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier dans l'édition elzevirienne de 1652.

171. Satyre. « Perclus d'une jambe et des bras... >> Jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier en 1652.

175. Elegie. « L'homme s'oppose en vain...>>

Ajoutée en 1652 aux œuvres de Regnier. Suivant Brossette, elle fut composée par Regnier pour Henri IV.

178. Stances. « Si votre ceil tout ardent... »

Cette pièce a été jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier, en 1822, par Violletle-Duc, qui l'a tirée du Cabinet satyrique. 179. Complainte. « Vous qui violentez...>>

Même observation que pour la précédente. Celle-ci a été attribuée par l'Estoile à la reine Marguerite, première femme de Henri IV.

183. Stances pour la belle Cloris.

Pièce tirée du Cabinet satyrique, et jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier en 1822, par Viollet-le-Duc.

185. Plainte. « En quel obscur sejour...»

Cette pièce, insérée en 1611 dans le Temple d'Apollon, a été jointe pour la première fois aux œuvres de Regnier dans l'édition elzévirienne de 1642.

190. Stances. « Quand sur moy...»

Joint pour la première fois aux œuvres de Regnier en 1652.

194. Ode. «Jamais ne pourray-je bannir...»

Tiré du Temple d'Apollon et compris dans l'édition de 1642.

195. Pour monsieur le Dauphin.

Cette pièce, publiée par M. E. de Barthelemy d'après le mss. 12491, est attribuée à Regnier par l'Estoile.

196. Sonnet sur la mort de M. Rapin.

Tiré de Euvres de Rapin, 1610, in-4, où il porte la signature Regnier.

197. Dialogue. Cloris et Philis.

Recueilli dans l'édition elzévirienne de 1652. 210. Poesies spirituelles.

Cinq pièces ajoutées aux œuvres de Regnier dans l'édition elzévirienne de 1652. Il est douteux qu'elles soient de lui. Regnier, dont la poésie, suivant l'heureuse expression de M. Sainte Beuve, était « déserte du côté du ciel, »> mourut d'accident, en pleine santé, avant quarante ans. Il n'eut pas le temps de tomber dans cet état d'affaiblissement mental qu'accuse le retour aux idées théologiques. Voyez la dissertation de M. le docteur Sémérie, Des symptômes intellectuels de la folie, Paris, A. Delahaye, 1867, in-8.

215. Louanges de Macette.

Cette pièce n'est pas de Regnier. Elle a été jointe pour la première fois à ses œuvres en1652.

217. Ode sur une vieille maquerelle.

Tirée du Parnasse satyrique, et jointe aux œuvres de Regnier en 1733.

220. Discours d'une vieille máquerelle.

Cette pièce, qui figure dans l'édition de 1616, a été comprise dans celle de 1733.

225. Abrégé de confession.

Tiré de l'édition de 1616.

227. Stances. Ma foy, je fus bien de la feste...» Tiré du Cabinet satyrique, et joint pour la première fois aux oeuvres de Regnier en 1733. 228-235. Epigrammes.

Les épigrammes I à VI, tirées du Cabinet satyrique, ont été comprises dans toutes les éditions de Regnier depuis 1733. La septième nous a été conservée par Tallemant. Celles qui portent les nos VII à XVII sont tirées de l'édition de 1617. La XII® est incomplète d'un

vers.

La XVIIIe (Le violet tant estimé) a été découverte par M. Ed. Tricotel dans le Recueil des plus excellents vers satyriques de ce temps, Paris, 1617. Je l'ai trouvée moi-même dans le manuscrit 844, fonds français, fol. 251, où elle est signée Renier. Elle figure dans le Parnasse satyrique.

La XIXe et la XXe ont été découvertes par M. Tricotel dans les Delices satyriques, Paris, 1620.

La XXIe est tirée de l'Anti-Baillet.

J'ai trouvé la XXIIe dans le mss. 884 fonds français, fol. 307 v°, où elle est signée Regnier. Elle n'a pas encore été publiée.

La XXIIIe est tirée de l'édition de 1616. 235. L'épitaphe de Regnier est tirée des Recherches des Recherches, du P. Garasse. Elle me paraît d'une authenticité contestable.

236. Le combat de Regnier et de Berthelot est tiré de l'édition de 1616.

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