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une bataille contre les Lacédémoniens et les Béotiens, et dont le tombeau était à Athènes. Paus, 2.Athénien, fils de Théopompe, contre lequel Démosthène fit une harangue.

MACCHABÉE. V. MACHABÉE.

MACCELLOTH, commandait vingt-quatre mille hommes sous Dudia d'Ahohi, du temps de David. Paral., I, c. 27, v. 4.

MACEDA,v. de Palestine,dans la tribu de Juda, à l'E. d'Eleutheropolis, fut prise et détruite par Josué. Jos., c. 10, v. 1o; c. 16, v.41.- Jos., Ant.Jud. MACEDNUS, myth. V. MACÉDON.

MACEDNUS, géog., lieu de la Grèce sur le mont Pinde. Hérod., l. 1, c. 56.

640 Philippe Ier.
602 Erops ou Eropas.
576 Alcétas.
547 Amyntas Ier.
497 Alexandre Ier
457 Perdiccas II.
413 Archelaus.
399 Amyntas, selon d'au-
tres Oreste ou Eropas.
398 Pausanias.
397 Amyntas II.
392 (Argée, tyran 391.)
371 Alexandre II.
370 Ptolémée Aloritès.
366 Perdiccas III.
360 Philippe II.

324 Aridée.
316 Cassandre.
298 Philippe III.
297 Antipater et Alex.
294 Démét. Poliorcète.
287 Pyrrhus.
286 Lysimaque.

(Arsinoe six mois.) 281 Ptolémée Céraunus. 279 Méléagre. Antipater. Sosthène. 277 Antigone Gonatas. 243 Démétrius II. I. MACÉDOINE,-donia, géog., contrée célèbre 232 Antigone Doson. de la Grèce sept., avait pour bornes au N. la Mésie 221 Philippe IV. et la Thrace, au S. la Thessalie, à l'O. l'Epire, et à 336 Alexandre-le-Grand. 179 Persée. l'E. la mer Egée, qui formait sur ses côtes les golfes Il y a entre les historiens quelques légères difféThermaïque, Toronaïque, Singitique et Strymoni- rences sur les noms de ces rois et sur l'époque ou que. Dans la suite, Philippe recula ses limites la durée de leur règne. Q. C., 3, 4, etc.- Just., naturelles en y joignant une portion de la Thes-6, c. 9; 7, c. 1, 8, etc. -T. L., 31, c. 1; 32, c. 3; salie, de l'Epire et de la Thrace. Elle se divisait en 33, c. 3; 35, c. 22; 36, c. 1; 39, c. 23; 40, c.3, etc. trois régions, l'une au N. E., le long du fleuve Strymon, l'autre au N. O., le long du fleuve Axius; la troisième vers le S., le long de l'Erigon et de l'Haliacmon. La première contenait cinq provinces, l'Edonide, la Bisaltie, la Sintique, la Médique et l'Odomantique; dans la seconde étaient la Chalcidique, la Pélagonie, la Mygdonie et la Péonie. Dans la troisième étaient l'Emathie, la Piérie, la Lyncestide et l'Elymiotide. Pella était capitale de tout le pays.

La Macédoine était un pays montueux et peu fertile. Des chaînes de montagnes, parmi lesquelles les plus remarquables étaient les monts Bennus, Citius et Cambutiens traversaient les provinces de la Macédoine, ou la séparaient des états voisins. Trois grands fleuves, l'Axíus, l'Astrée et le Strymon, auxquels on peut joindre l'Haliacmon et l'Erigon, l'arrosaient de PŎ. à l'E.

La Macédoine portait dans les livres hébreux le nom de terre de Céthim; ce qui a fait présumer que les Macédoniens tiraient leur origine de Céthim, fils de Javan et petit-fils de Japhet. Au reste une obscurité profonde voile le berceau de ce peuple. On sait seulement que, vers l'an 814, Caranus, de la race des Héraclides, vint s'y établir, et y jeta les fondemens d'un royaume, qui subsista sans éclat jusqu'à l'avénement de Philippe II, en 360. Juslà les autres Grecs avaient même refusé le titre de Grecs aux Macédoniens, Le génie de Philippe les soumit tous les uns après les autres, et jeta les fondemens d'un vaste empire, que la vaillance d'Alexandré étendit des côtes occidentales de la Grèce européenne au cours de l'Indus. A sa mort cette vaste monarchie fut démembrée, et le nom de Macédoine fut conservé à un empire européen, composé de l'ancienne Macédoine, de la Thessalie, de la Grèce proprement dite et du Péloponèse.

que

Divers efforts furent tentés par les Grecs pour rompre le joug macédonien, et causèrent des luttes sanglantes jusqu'à ce qu'enfin les Romains parussent au milieu des combattans, et missent fin à leurs débats en s'emparant de la Macédoine et bientôt de toute la Grèce, et en la réduisant en province romaine, en 147 ans av. J. C. (V. GUERRE DE MACÉDOINE.)

Voici la liste chronologique des rois de Macé doine.

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2.

l'empire romain sous Constantin, avait été formé de (DIOCÈSE DE); -nia diœcesis, diocèse de l'ancien royaume de Macédoine, auquel on avait joint une portion de l'Illyric, l'Epire, la Thessalie, la Grèce propre et de Peloponèse. Il avait pour bornes à l'O. les mers Adriatique et Ionienne, à 'E. la mer Egée, et au N. les diocèses d'Illyrie, de Dacie et de Thrace, et comprenait neuf provinces, savoir la Macédoine propre, la Macédoine salusalie, l'Achaie, le Péloponèse, ia Crète, les îles. taire, l'Epire nouvelle, l'Epire ancienne, la Thes

3.

SALUTAIRE,-nia-taris, prov. septentrionale du diocèse de Macédoine, entre la Dardanie et la Thrace au N. et la Macédoine propre au S.

MACÉDOINE (GUERRE DE), -nicum bellum, hist., nom commun à quatre guerres qui eurent lieu entre les Macédoniens et les Romains. L'alliance de Philippe IV avec Annibal, 215 ans av. J.C., fit décréter la première. Une seule affaire importante la signala; ce fut le combat d'Apollonie (214 a ans av. J.C.), où le consul Lævinus demeura vainqueur. Des négociations et l'activité de la lutte entre Rome et Annibal remplirent un espace de dix ans, jusqu'en 204, où la paix se proclama entre la Macédoine et les Romains. Mais ces deux puissances se haïssaient, et à peine la seconde guerre punique fut-elle achevée que cette haine éclata à propos des attaques de Philippe contre les Achéens, nation alliée des Romains. Cette seconde guerre de Macédoine s'alluma 200 ans av. J.C.La victoire d'Athènes, remportée par Galba, l'alliance des Achéens avec les Romains, enfin le génie de Flamininus, qui battit Philippe près de l'Aoüs (198 ans av.J.C.) et à Cynocéphale (197), détruisit sa flotte, et s'empara de l'Eubée, y mit un terme de la manière la plus avantageuse aux Romains (196). Cette paix ne dura que vingt-cinq ans, et en 171 une troisième guerre eut lieu contre le jeune Persée, successeur de Philippe et héritier de sa haine contre les Romains. Battu d'abord auprès du Pénée, et ensuite à Pydna, il fut dépouillé de l'empire et conduit en triomphe à Rome par Paul Emile, son vainqueur (168 av. J. G.). La Macédoine fut alors déclarée province indépendante sous la protection de Rome. Andriscus, aventurier qui voulut se faire passer pour le fils de Persée, se révolta contre le protectorat romain, et ralluma les feux de la guerre en 148. Une campagne suffit pour le mettre en déroute, et la Macédoine fut enfin réduite en province romaine par Metellus, 147 ans av. J. C. T.L. (V. les citations de Macédoine, géog.)

1. MACEDON ou MACEDNUS,un des fils de Thyia

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et père de Piérus, conduisit le premier une colonie, un Juif qui allait offrir de l'encens aux idoles; rengrecque dans la partie méridionale de la Thrace, qui prit de lui le nom de Macédoine.

2. — fils d'Osiris, participa aux bonneurs divins qu'on rendit à son père. On le représentait couvert d'une peau de loup; c'est pour cela que les Egyptiens avaient tant de vénération pour cet animal. Diod., 1. Plut., Isis.

3. prince qui, selon quelques-uns, donna son nom à la Macédoine. Les uns le croient fils ou seulement général d'Osiris, d'autres petit-fils de Deucalion par sa mère. Diod.

MACEDONIA, fille de Jupiter et de Thyia. MACÉDONIENS, habitans de la Macédoine. V. pour leur histoire MACÉDOINE.

MACEDONIQUE, -nicus, surnom de Métellus, qui mit fin à la guerre de Macédoine.

MACEDONIUM MARE, nom donné à la partie N. O. de la mer Egée qui baigne les côtes de la Macédoine. T. L., 54, c. 11.

1. MACEDONIUS, patriarche de Constantinople, déposé au concile de cette ville en 360, pour avoir nié la divinité du Saint-Esprit.

2. autre patriarche de Constantinople, défendit avec zèle le concile de Chalcédoine contre l'empereur Anastase, et mourut en 518.

dans

versa l'autel, et appela hautement le peuple à l'in-
dépendance. Ses fils le suivirent dans les montagnes
voisines, ainsi que quelques autres Juifs, et après
quelques échecs de peu d'importance, ils chassèrent
les Syriens, massacrèrent ou contraignirent à la fuite
tous les Israélites infidèles, et relevèrent les autels
du vrai Dieu. Il mourut sur ces entrefaites, 167
ans av. J. C., après avoir été un an à la tête des
troupes d'Israël, laissant le commandement à Judas,
le troisième de ses fils. Il en avait encore quatre
autres, Jean, Simon, Eléazar et Jonathas. On a,
mais à tort, prétendu que Matathias fut revêtu de
la grande sacrificature, dont jouissait alors Ménélas.
Machab., 1, c. 2, etc.

de Matathias, fut tué en trahison par les fils de Zam-
3. (JEAN), surnommé GADDA, l'aîné des fils
bathéens, leurs alliés. Mach.. 1, c. 9, v. 36.
bri, en conduisant le bagage de ses frères chez les Na-

4. (SIMON), surnommé THASI, second fils de sa prudence. Il fit aussi remarquer sa valeur en Matathias, était le plus remarquable des cinq par diverses occasions, surtout dans les batailles contre été tué en trahison par Tryphon, usurpateur du Apollonius et Nicanor. Jonathas, son frère, ayant trône de Syrie, le peuple le nomma pontife, chef MACELLA ou MACALLA, v. du Brutium, et prince, 143 ans av. J. C. C'est de cette époque la partie la plus orientale, au N. de Crotone. D'au-vante Simon proclama l'indépendance absolue de que date le règne des Asmonéens. Dès l'année suitres la placent en Sicile. T. L., 26, c. 21. — - Ptol., la Judée, prit Gaza et la forteresse de Jérusalem, 3, c. 4. MACENNITES dont il fit sa résidence, et reconnut roi de Syrie, ou MACANNITES, peuple de la Mauritanie Tingitane, au bord de la mer. au lieu de Tryphon, Démétrius Nicanor. Il obtint de ce prince en reconnaissance la liberté de la MACEPRACTA (Kara-gol), v. de Mésopotamie, Judée et la possession des places fortes, auparaà l'O, sur la rive gauche de l'Euphrate. vant occupées par l'étranger. Peu après il reconnut Antiochus Sidétès, frère de Démétrius, et lui donna des secours pour faire le siége de Dora, dernier asile de Tryphon. Antiochus ne montra que de l'ingratitude, redemanda les places fortes ou en échange mille talens, et sur le refus de Simon, envoya Cendébée ravager la Judée. Simon opposa à ce général ses deux fils Jean et Hyrcan, qui le battirent complètement. Trois ans après il fut tué par Ptolémée, son gendre, qui espérait par ce meurtre se faire revêtir de la grande sacrificature. Il avait régné dix ans. L'administration de Simon avait été sage et juste; les dix ans de son gouvernement guérirent presque entièrement les blessures qu'avait souffertes la Judée pendant les persécutions et les guerres précédentes. Machab.,1, r. 11, 12, 13, etc.

1. MACER (LICINIUS), historien du second siècle av. J. C. Tite-Live se servit beaucoup de ses ouvrages. T. L., 4, c. 7, 20, 23; 7, c. 9.

2.- (EMILIUS), poète latin, natif de Vérone, florissait vers l'an 17 av. J.C. Il fut l'ami de Tibulle et d'Ovide. Il écrivit un poème sur les oiseaux et un autre sur la ruine de Troie, pour servir de supplément à l'Iliade tous ses ouvrages sont perdus. Ov., Trist., 4; él. 10, v. 44; Pont., 2, ep. 18. Quintil., 10, c. I.

3(L. CLODIUS), propréteur d'Afrique sous Néron. Cédant aux conseils de Galvie Crispinille, sa femme, il essaya d'afamer l'Italie pour la faire révolter, et ensuite prit la pourpre vers le commencement du règne de Galba. Celui-ci le fit tuer l'an de J. C. 68. Tac., Hist., 1, c. 7, 37, 73; 4, c. 49. MACES, myth., Buthrotien, fit quatre fois le saut de Leucade, et chaque fois fut guéri de son amour. 1.MACES,-cu, geog., peuple de l'Arabie heureuse, vers le N. E., sur le golfe Persique. Ptol, 6, c. 7. 2.- peuple de la Libye intérieure, près des Nasamons. Herod., 4, c. 175; 5, c. 42.-Ptol., 4, c. 3. MACESTE, -tus (Sousougherli), petite riv. de la Mysie, qui se jetait dans le Rhyndacus. MACETA (cap Mocan), cap de l'Arabie heureuse, à l'entrée du golfe Persique.

MACETE. V. MACES.

1. MACHABÉE (JEAN), Joannes Machabæus, Juif de la race des sacrificateurs, est illustre comme père de Matathiss. Mac., 1, c. 3, v. 1.

2.- — (MATATHIAS), fils du précédent, premier auteur de la résistance qu'opposèrent les Juifs aux rois de Syrie pendant le 2e siècle av. J. C. Il quitta Jérusalem lorsque les envoyes d'Antiochus Epiphane voulurent contraindre les Juifs à sacrifier aux idoles, et s'enfuit à Modin, sa patrie. Les émissaires d'Antiochus Epiphane ayant aussi pénétré dans cette ville, Matathias tua aux yeux de la multitude, selon les uns, l'officier du roi de Syrie, selon les autres

-

5. (JUDAS), troisième fils de Matathias, et le plus célèbre de tous, succeda à son père dans le commandement, 167 ans av. J. C. Antiochus Epiphane persécutait toujours les Juifs. La première expédition de Judas fut contre Apollonius, général de ce prince, qu'il battit complètement (165 ans av. J. C.), et dont, après l'avoir tué lui-même, il prit l'épée pour remplacer la sienne. Un autre chef syrien, Séron, voulut venger la défaite de son compatriote, et fut défait de même. L'année suivante (164), trois capitaines illustres, Nicanor, Gorgias et Ptolémée, marchèrent ensemble contre lui Judas battit le premier à Maspha, et effraya tellement les deux autres qu'ils n'osèrent l'attaquer. Alors Lysias, régent du royaume de Syrie en l'absence d'Antiochus,parut lui-même en Judée à la tête de soixantedix mille hommes d'élite. Défait ainsi que les autres, il s'enfuit précipitamment à Antioche, et Judas, au comble de la gloire, put enfin purifier le temple, et en faire de nouveau la dédicace. Achevant en même temps de détruire les ennemis de la Judée, il battit les Iduméens, les Ammonites, les Galaadites et deux capitaines syriens, Timothée et Bacchide. Antiochus Epiphane, irrité de tant de

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revers •

trouvait sur le mont Bérécynthe, rendait fou celui qui la ramassait au temps des mystères de Cybèle. MACHÈRE, machæra, archéol., épée espagnole courte et renforcée, avec laquelle on faisait des blessures extrêmement dangereuses. Les Romains l'adoptèrent après leur entrée en Espagne.

donné pour se joindre à Lucullus, 70 av. J. C.
tribu de Manassé, à l'E. du Jourdain.
MACHATI, v. de la Palestine, dans la demi-

marcha en personne vers la Palestine; mais une maladie imprévue et terrible le príva de la vie au milieu de la route. Eupator, son fils, poursuivit faiblement ses projets pendant deux ans, et fut toujours repoussé par Judas, avec lequel il fit enfin un traité de paix. Démétrius Soter, son successeur, le rompit sur les sollicitations d'Alcime, MACHARES, fils de Mithridate-le-Grand et roi qui, pour être nommé grand-saerificateur, accusa du Bosphore Cimmérien, se tua lui-même, afin d'éauprès du roi Judas et ses frères. Nicanor, le pre-chapper au courroux de son père, qu'il avait abanmier de ses généraux, qu'il chargea de leur faire la guerre, perdit la vie dès la seconde bataille; Alcime et Bacchide furent plus heureux. Alors ils gagnèrent une dernière bataille. Judas avait rompu l'aile droite, qui était la plus forte, et l'avait poursuivie jusqu'à la montagne; mais l'aile gauche l'enveloppa. Après des prodiges de valeur, il fut tué par derrière, l'an 1ồi av. J. C. Il est probable qu'il mourut sans postérité. Machab., I, c. 3, etc. 6. (ELEAZAR), quatrième fils de Matathias. Dans une bataille contre les troupes syriennes, ayant aperçu un éléphant revêtu d'ornemens magnifiques, et soupçonnant qu'il portait le général, il se glissa sous son ventre, et le perça à diverses reprises; il périt écrasé sous le poids de l'animal expirant.

7.

MACHERONTE, -chorus, v. de la Palestine, dans la tribu de Ruben, au N. E. du lac Asphaltite. Il y avait une citadelle très-forte. C'est là qu'avait été décapité S. Jean-Baptiste.

MACHEROPHORE (μάyapa, machère; pέpw, porter), surnom des Thraces,qui habitaient les montagnes, à cause de l'espèce d'armes qu'ils portaient.

MACHINE DE GUERRE. Les machines qui tenaient lieu d'artillerie aux Grecs et aux Romains, soit pour les siéges, soit pour faire la guerre en pleine campagne, étaient des assemblages de plusieurs pièces que l'on portait sur des chariots, les unes mon(JONATHAS), surnommé APPHUS, le plus tées, les autres démontées, selon leur grosseur. On jeune des fils de Matathias. Nommé, après la mort les employait à lancer des pierres ou des traits, à de Judas (161 av. J. C.), grand-sacrificateur et gé-battre les murailles et les remparts pour les rennéral des Israélites, il remporta sur Bacchide une verser. Les machines les plus connues pour les siévictoire décisive, et le força à quitter la Judée ges étaient la tortue, la catapulte, la baliste, la (158 av. J. C.). Peu après des discordes éclatèrent grue, les béliers, les tours mobiles, l'hélépole. V. en Syrie; Alexandre Bala et Démétrius Soter le ces mots. sollicitèrent chacun à prendre leur parti. Jonathas se rangea du côté du premier, qui le combla de bienfaits, le revêtit de la pourpre, et le fit paraître à sa cour (154 av. J.C.). A la mort de ce prince il embrassa le parti de Démétrius Nicanor: mais, ce prince n'ayant payé ses services que d'ingratitude, Jonathas se déclara pour le jeune Antiochus, fils d'Alexandre Bala, que Tryphon venait de eouronner roi de Syrie. Tryphon, ayant ensuite résolu de faire périr le jeune prince, afin d'usurper la couronne, s'assura avant tout de la personne de Jonathas, et le fit mourir, 143 ans av. J. C. Mach., I, c. 2, v. 5; c. 9, v. 1, etc.

1.MACHABÉES, famille illustre.de la Judée, déeida, par le courage et l'adresse de ses membres, l'indépendance de la Judée, attaquée par Antiochus Epiphane et ses successeurs. V. ci-dessus MACHABÉE, n° 2, 3, etc.

2. nom de sept frères qui souffrirent le martyre avec leur mère, sous Antiochus Epiphane, 168 ans av. J. C. On leur coupa les pieds et les mains en présence même de leur mère, qui supporta courageusement ce spectacle, et qui subit après eux le même supplice. Il existe un poème latin sur ce sujet de Marius Victorinus Africanus. Mach., 1. 1. 3. (LIVRE DES), ouvrage canonique de la Bible: en deux livres, contient l'histoire des guerres des Juifs contre les rois de Syrie, successeurs d'Alexandre, dans lesquelles les Machabées jouèrent le principal rôle. V. MACHOCHÉE, 2, 3, etc.

--

MACHANIDAS, tyran célèbre de Lacédémone, usurpa l'autorité, 210 av. J. C. Il épiait l'occasion d'assujettir tout le Péloponèse lorsqu'il fut vaincu el tue à Mantinée par Philopémen, l'an 208 av. J. C. T. L., 27, c. 30; 28, c. 5, 7. — Paus., 8.

MACHAON, un des fils d'Esculape, frère de Podalire, accompagna les Grecs au siege de Troie en qualité de medecin,et y fut tué par Eurypyle. Après sa mort les Messéniens lui élevèrent un temple. Il., 2, 239, 240. Paus. En., 2, v. 264, 426. MACHERE, machaera, myth., pierre qui se

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Outre les machines ci-dessus indiquées, les anciens en avaient aussi sur leurs vaisseaux de guerre, tels que les dauphins, les mains de fer et les corbeaux.

Les Romains se servaient en outre de cordes et de leviers (vectibus), pour retirer de l'eau un bâtiment, sous lequel on plaçait des rouleaux. On distinguait surtout la machine appelée hélice, qu'Archimède inventa pour cet usage.

Les machines de guerre ne furent connues des Grecs qu'après l'époque de la guerre de Troie; quelques-uns cependant prétendent qu'on employa des échelles dans la guerre de Thèbes. (Diod. de Sic.) Les autres machines sont d'une date postérieure, excepté le bélier, dont on fait remonter l'invention à l'époque du siége de Troie. Il paraît cependant que les principales machines ne remontent pas plus haut que la guerre du Péloponèse. L'hélépole ne fut inventée que plus tard par Démétrius Poliorcète.

MACHLEENS, -clai, peuplade des Indes, sur la rive gauche de l'Indus, et près de la mer. Lucien.

MACHLYES, peuple d'Afrique, voisin des Lotophages, habitait le long du lac Triton, près des Auses et des Nasamones. Herod., 4, c. 178, 180.

MACHMAS (Barra ou Bira), v. de la tribu d'Ephraim, au S. Rois, 13, v. 6; Ísaie, c. 10, v. 28. MACHMÉTATH, v. de la demi-tribu occid. de Manassé, au nord de Sichem. Jos., 17, v. 7.

MACHURÈBES, -ræbi, peuple de la Mauritanie Césarienne, dans l'intérieur des terres, près du mont

Phruræsus.

MACHUSE. V. MAGUSE, n° 1.

MACISTE, myth., fils d'Athamas, donna son nom à la ville de Maciste, dans la Triphylie.

MACISTE, -tus, géog., petite v. de la Triphylie, au S. E., entre Lepreum et les monts Lapithos. MACOMADA (Fort), lieu des Maces (no 2), sur la grande Syrte, au S. O., et près de Rhéna.

MACORABA (la Mekke), v-située dans la partie septentr. de l'Arabie heureuse, près de la mer

Erythrée. Cette ville a quelquefois le nom de Mariaba et de Marsiabæ. C'est la patrie de Mahomet.

MACRIS myth., fille d'Aristée, reçut Pacchus, après que Mercure l'eut tiré des flamnes.

1. MACRIS, geog.,non qu'ont porté les îles d'Eu

1. MACRA (Magra), petite riv, d'Italie, prenait sa source chez les Apuani, dans la Ligurie, qu'elie sélée, d'Icare et de Chio. 7. L, 37, c. 13, 28. parait de l'Etrurie, et se jetait à Luna, dans la mer de Tyrrhène. T. L., 39, c. 32. - Pline, 3, c. I.

2. (COME), v. de la Grèce; dans la Macédoine ou la Thessalie, dont le territoire fat ravagé par les Etoliens, l'an 198 av. J. C. T. L., 32, c. 13.

MACRALLA, fleuve. V. MACRA, no F. MACRENES, ni, peuple corse, vers la côte orientale de l'He, borné au N. et à l'O. par le Tavola, et au S. par les Morini,

1. MACRES, -cra, lieu de la Sicile, vers le S. E., près de Syracuse. Plut.

2.- lieu de l'Attique, près d'Athènes, où fut englouti Erichthonius, selon Euripide.

1.MACRI CAMPI, c'est-à-dire Champs longs, plaine de la Gaule cisalpine, voisine du fleuve Gabellus. T. L., 41, c. 18.

2. plaine voisine de Mantoue. MACRIA, promont. de l'Ionie. Paus.

1. MACRIEN, -anus, l'un des trente tyrans de l'empire romain. Né en Egypte d'une famille obscure, il deviut, de simple soldat, général et favori de Valérien; et c'est par ses conseils que cet empereur décréta la huitième persécution. Dans la suite, Valérien ayant été fait prisonnier par Sapor, roi des Perses, l'an 260 de J. C., Macrien assembla le conseil, et se fit proclamer en orient à l'instant où Gallien, fils de l'empereur captif, .prenait la pourpre en occident. Voulant combattre son rival avant qu'Odenat, alors occupé à faire la guerre aux Perses, pût tourner les armes contre lui, il marcha à la hâte en Illyrie avec l'aîné de ses fils, qu'il avait associé à l'empire; mais il y rencontra Auréole, qui le défit complètement. Abandonné de presque tous ses soldats, il se fit donner la mort, ainsi qu'à ses deux fils, par ceux qui lui restaient fidèles, afin d'échapper au supplice, 262 de J. C. Macrien était laid, difforme et adonné à la magie.

2.- fils aîné de Macrien, qui l'associa à l'empire. 11 suivit son père en Illyrie, et y éprouva le même sort. V. MACRIEN, n°1.

MACRIN,-nus (M. OPILIUS SEVERUS), empereur romain, natif de Césarée en Mauritanie (Alger), fut d'abord gladiateur, et ensuite s'adonna à l'étude des lois. Caracalla le nomma chevalier, puis avocat du fisc, enfin préfet du prétoire. Il montra beaucoup de justice dans cette charge; mais, sa lâcheté et sa mollesse lui attirant souvent des railleries et même des menaces de l'empereur, il résolut, pour se soustraire à la mort, de prendre la pourpre, et le fit tuer, 217 de J. C. Il fut proclamé empereur le jour même de l'anniversaire de la naissance de Sévère, dont il prit le nom, afin de cacher l'obscurité de sa naissance. Le sénat nomma Diadumène, son fils, prince de la jeunesse, et le proclama César. Les commencemens de son règne se firent remarquer par sa douceur, l'abolition des taxes et la punition de quelques délateurs des plus célèbres, mais il perdit la confiance du peuple par une paix honteuse avec Artabane, roi des Parthes, et l'amour des soldats par son excessive sévérité. Une légion d'Emèse ayant salué Héliogabale empereur, toutes les troupes qu'il envoya contre lui se rangèrent du parti de son adversaire. Lui-même fut battu près d'Antioche le 7 juin 218. Il s'enfuit, et fut arrêté dans sa fuite à Archélaïde en Cappadoce, où il fut tué à l'âge de 54 ans, après un règne de quatorze mois. Son fils, âgé de 10 ans, fut aussi mis à mort.

MACRINE (SAINTE), sœur de S. Grégoire de Nysse, qui a écrit sa vie.

2 iles de la Méditerranée, sur les côtés de la Lycie. Pline.

MACROBE, -bius (AURELIUS AMBROSIUS THEODOSIUS), florissait dans la première moitié du 5° siècle sous Théodose le Jeune. La plupart des critiques s'accordent à croire qu'il était Grec, quoiqu'il ait écrit en latin. On croit aussi qu'il avait occupé la charge de chambellan impérial (præfectus sacri cubiculi); mais cette opinion est peu plausible, parce que cette charge était confiée à des chrétiens, et qu'il est probable que Macrobe ne l'était pas. On croit qu'il mourut l'an 415 de J.C. Il nous reste de cet auteur trois ouvrages, savoir: 1° un Commentaire sur le songe rences des langues grecque et latine; 3° les Saturde Scipion; 20 un Traité de l'analogie et des diffénales en sept livres. Ce dernier ouvrage, le plus

vaste et le plus important des trois, est une compilation de matières diverses, dans le genre des Nuits attiques d'Aulu-Gelle. Macrobe lui a donné la forme d'un dialogue tenu à table pendant la fête des Saturhales. On y trouve beaucoup de digressions historiques et mythologiques, beau coup de citations et d'explications d'auteurs an ciens. Le style de Macrobe est dur et peu correct; il à tous les défauts de son siècle. Les meilleures éditions de Macrobe sont celles de Zeune, Leipsick, 1776, et de Deux-Ponts, 1788.

MACROBIENS, -bii (uxxpòs, long; Gios, vie), peuple d'Ethiopie, sur le bord de l'Océan atlantique, qui était d'origine phénicienne. Ce peuple est célèbre par sa justice et par l'innocence de ses mœurs, Ils vivaient jusqu'à un âge très-avancé, et même, selon Onomacrite, jusqu'à mille ans. Hér., 3, c. 17. Pline, 7, c. 48. Méta, 3, c. 9.

MACROCEPHALES, peuple de la Colchide, près de Cerasus.

MACROCHIR (μxxpòs, long; xeip, main) ou longuemain), surnom qui fut donne à Artaxerce Ier à cause de la longueur de ses bras.

MACROCOLON, sorte de fronde en usage chez les habitans des îles Baléares.

1. MACRON (PTOLOMÉE). V. PTOLÉMÉE. 2.- (NEVIUS SERTORIUS), favori de Tibère, présida, par ordre de ce prince, à l'arrestation et au supplice de Sejan, et reçut en récompense la charge de préfet du prétoire, l'an 31 de J. C. Dans cette charge il se rendit odieux par ses intrigues, ses délations et sa cruauté. Six ans après, lorsque Tibère sortait de la lethargie dans laquelle on l'avait cru mort, Macron l'étouffa, atin de complaire à Caligula, qui venait d'être nommé empereur.Ii conserva quelque temps la faveur de ce dernier en lui prostituant sa femme Ennia. Cependant Macron s'attira bientôt la disgrâce de Caligula; l'an 38 de J. C. L'einpereur le força à se donner la mort, ainsi que son epouse. Tac., Ann., 6, c. 15, 29, 38, etc.

1. MACRONES, peuple barbare qui habitait dans les montagnes de la partie orientale du Pont, sur les frontières de la Colchide et de l'Arménie. Her., 3, c. 94; 7; c. 78.

2.

- peuple du Pont, vers le fleuve Sidène. 1. MACRONTICHOS, c'est-à-dire longue muraille (uxxpòv teixos), muraille d'une lieue de long qui joignait la ville d'Athènes au Pirée. Elle était formée de deux murs qui partaient chacun d'une des extrémités de ce port, et qui se réunissaient à un quart de lieue de là.

2. -muraille de Thrace qui se prolongait au N. O. de Constantinople, depuis la Propontide jus qu'au Pont-Euxin,

3. -v. de Thrace, près de la Propontide, sur l'isthme qui joignait la Chersonèse au continent, tire son nom de la grande muraille auprès de laquelle elle était située. V. ci-dessus, 2.

MACROSIRIS,géant dont le corps fut trouvé près d'Athènes, dans un tombeau de cent pieds de long. MACTORIUM, v. de la Sicile méridionale, au S. E. de Géla. Hér., 7, c. 53.

MACTUS (abrév. de magis auctus), terme que les Romains employaient pour désigner la victime qui avait reçu la préparation nécessaire pour être favorable à la divinité. Cette préparation consistait à jeter sur la tête de la victime du vin, du sel, de l'encens et de la fleur de farine. On disait alors, par exemple, si c'était un taureau, mactus est taurus, c'est-à-dire le taureau est prêt. MACULONUS, Romain dont la richesse et l'avarice étaient passées en proverbe. Juv., 7, v. 40.

MACYNIA, v. des Locriens Ozoles, au S., sur la mer, et près des confins de l'Etolie.

* MADINÉENS, -nai, peuple de Sicile, qui embrassa le parti de Dion l'an 357 avant J, C. Diod. MADISANITES, baie formée par le golfe Persique, sur la côte de l'Arabie heureuse. MADON, v. du pays de Chanaan, dont le roi Jobab, s'opposa à Josué. Jos., 12., v. 1. MADUATÉNIENS, -teni, peuples de Thrace. T. L., 38, c. 40.

MADYÈS, prince scythe, poursuivit les Cimmériens en Asie, et vainquit Cyaxare, l'an 623 av. J. C. L'Asie mineure fut pendant quelque temps soumise à sa puissance. Herod., 8, c. 103.

MADYTOS (Maïtos), port de mer de la Chersonèse de Thrace, sur l'Hellespont, en face d'Abydos, au S. O. de Sestos. Hér., 7, c. 53. Live, 31, c. 16; 33, c. 38.

Tite

MEANDER, etc. Cherchez par M... tous les mots qui commencent par ME.... MAGADATE, -tes vice-roi de Syrie pour Ti

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MADABA ou MÉDABA, V. de la Palestine orien-grane, vers l'an 83 av. J. C., gouverna ce royaume tale, dans la tribu de Ruben.

MADAI, un des fils de Japhet. Gen., c. 10, v. 2. 1.MADATE, tes, officier perse sous Cyrus. Xén.

2.

- général de Darius, commandait les Uxiens lorsqu'Alexandre arriva dans leurs contrees. Il se defendit courageusement, et ne se rendit qu'à la der. nière extrémité. Le vainqueur voulait le faire mourir; mais il lui pardonna à la prière de Sisygambis. Quinte-Curce, 5, c. 3.

MADAURE, -rus ou-ra, v. de l'Afrique propre, vers le centre, sur le Bagradas, à l'E. et près de Tagastes. C'est la patrie d'Apulée.

MADELAINE (SAINTE MARIE), Maria Magda lene, Galiléenne de grande naissance, mais de mœurs dissolues, se convertit à la vue des miracles de J. C. Elle vint lui laver les pieds chez Simon le Lépreux, et le suivit assidument depuis cet instant. Elle assista à sa Passion, porta des parfums à son tombeau pour l'embaumer, et apprit une des premières la nouvelle de la résurrection. On prétend qu'après la Passion elle s'embarqua, et vint à Marseille, où elle passa ses jours dans une grotte. On la confond quelquefois avec la sœur de Lazare et de Marthe. S. Matth.

MADIA ou MATIUM ( Mais), v. de la Colchide, sur les bords du Pont Euxin, près de l'embouchure

du Phase.

MADIAN, hist., quatrième fils d'Abraham et de Céthura, fut père des Madianites. Gen., c. 25. v. 2. MADIAN, geog. ou MODIANA (Mégar ou Louaïl), v. de Palestine, sur l'Arnou, au S. d'Areopolis, à l'E. de la mer Morte. V. MADIANITES.

1. MADIANITES, -te, peuple de l'Arabie pétrée, dont le pays était borné à l'O. par des montagnes qui le séparaient du lac Asphaltite, au N. par les Ammonites, et au S. par la rivière de Zéreg. Les

pendant quatorze ans. Appien.

MAGADINS,-dini, peuple d'Asie, soumis à Cyrus. Ce nom n'est peut-être qu'une corruption. Xenoph. MAGADIS, instrument de musique qui avait vingt cordes, qui, étant réunies deux à deux, ne formaicut que dix sons. Le Magadis fut inventé par Timothée de Milet. Athén.

MAGALA, géog., lieu où les Israélites campèrent lorsque David combattit contre Goliath. Rois, l. 1, c. 17, v. 20.

MAGALUS, roi des Boïens, allié d'Annibal. T. L., 21, c. 29.

MAGARŠE, -sus, v. de la Cilicie, près de Tarse et de Malles.

révolta

1

1. MAGAS, né d'un premier mariage de Bérénice, épouse de Ptolémée Soter. Nommé gouverneur de la Cyrénaique et de la Libye, il se contre Ptolémée Philadelphe, son frère utérin et se fit déclarer roi de ces provinces. Il régna cinquante ans, et mourut l'an 257 av. J. C. Il avait épousé Apamée, fille d'Antiochus Soter, roi de Syrie,' qui l'excita à la révolte. Just., 36, c. 3.

2

frère unique de Ptolémée Philopator, fut, mis à mort par ordre de ce prince. MAGDALA, v. de Palestine sur le bord occidental du lac Tibérias.

MAGDALEL, v. de la tribu de Nephtali. Jos., c. 19, v. 38.

MAGDALGAD, v. de Palestine dans la tribu de Juda. Jos., c. 15, v. 38.

MAGDAL-SENNA, v. de Palestine, à sept lieués au N. de Jéricho.

MAGDELEINE. V. MADELAINE. MAGDIEL, de la race d'Esau, succéda à Mabsar, prince des Jduméens.

2,

MAGDOLE ou MAGDOLUM, v. de la basse Madianites, quoique descendans d'Abraham et pra-Egypte, sur la branche Pelusiaque du Nil, près de tiquant la circoncision, étaient idolâtres, et immo- la mer. Néchao, roi d'Egypte, y remporta une laient des victimes humaines. Ils menaient une vie victoire considérable sur les Syriens. Hérol., 2 pastorale; leurs principales richesses étaient leurs c. 159. Exod., c. 14, v. I. troupeaux. Ils. furent souvent en guerre avec les Israélites, qui ne purent jamais les soumettre entièrement; ils portèrent même souvent leur domination dans des pays éloignés. Ils furent tantôt gouvernés par des rois, tantôt en république; c'est chez eux que parla, dit-on, l'âne de Palaam. Le nom de Madianites subsista jusqu'au 3° siècle de J. C., et depuis ils furent confondus sous la dénomination générale d'Arabes. Gen., 36, v. 35; Nomb. 22, v. 4; 25, v. I, etc.

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MAGEDDO, v. de Palestine, dans la demistribu occid. de Manassé. C'est dans les environs de cette ville Josué, c. 12, v. 21; 17, v. 11; Jug., c. 1, v. Josias fut tué par Néchao, roi d'Egypte. que 27; c. 5, v. 19; Rois, 1, c. 4 et 9; Zach, c. 12, v.11. MAGÉE, frère de Pharnabaze, fut un -gæus, de ceux qui donnèrent la mort à Alcibiade. MAGELLA, v. située vers la pointe mérid. de la Sicile, à quelque distance de la mer.

MAGELLES, peuple de l'Etrurie sept., entre les Apennins et l'Arnus. Fésule semble avoir été leur ville principale.

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