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5°. Avis pour ceux qui travaillent aux Hiftoires des Monaftéres.

6°. Réfléxions fur les Prifons des Ordres Religieux.

7°. Remarques fur les Antiquitez de l'Abbaye de S. Denys.

27. Difcours fur les anciennes Sépultures de nos Rois. Dans les Mémoires de l'Académie, Tome. II.

pag. 684.

1709.

Affem

blée publi

Pâques.

ELOGE

DE M.

J

VAILLANT

LE FIL S.

EAN-FRANÇOIS FOY-VAILLANT nâquit à Rome le 17. de Féque d'après vrier 1665. Son pere y exerçoit la Médecine, & s'appliquoit en même tems à la recherche des Monumens antiques. Le Fils dont nous parlons, fut dès-lors comme deftiné à être un jour Médecin & Antiquaire; profeffions que beaucoup de grands hommes ont heureusement alliées l'une à l'autre depuis près de deux fiécles.

En 1669. le jeune M. Vaillant passa en France avec fa mere, & il

fut d'abord mené à Beauvais, où étoient presque tous fes parents. Il y refta jufqu'à l'âge de douze ans, c'est-à-dire, jufqu'en 1677. qu'il vint trouver fon pere à Paris. On l'envoya en claffe aux Jéfuites, & il y alla jufqu'en Philofophie, dont il fit un nouveau cours au Collége de la Marche, parce qu'il falloit de la Philofophie de l'Université pour être reçû Maître-ez-Arts.

Ce cours achevé, M. Vaillant le pere, qui tenoit déja le premier rang entre les Antiquaires, crut qu'il étoit tems d'initier fon fils dans la connoiffance des Médailles; connoiffance qui ne paffoit plus, comme autrefois, pour une efpéce de grimoire, de science fans règles, fans principes, où l'on ne pouvoit être attiré que par un goût bizarre, & guidé que par un génie extraordi

naire.

Les Ouvrages de M. Vaillant n'avoient pas peu contribué à détruire ce préjugé ; auffi perfonne n'avoit fait de plus pénibles recherches, entrepris de plus longs voyages, vû plus de cabinets, conféré avec plus de curieux, ou confulté plus de Sçavants fur ces matiéres. Mais par furcroît de bonheur M. Vaillant le fils, fon pere fut alors chargé de mettre en ordre les Médailles du Cabinet du Roi, & d'en faire le Catalogue. Par-là le jeune Médaillifte fut tout d'un coup introduit dans le fanctuaire de l'antiquité avec l'homme le plus capable de lui en dévoiler les mystéres.

pour

Ce Catalogue fut à peine fini, que l'on apprit qu'il pouvoit être augmenté d'un grand nombre de Médailles qui étoient entre les mains de quelques curieux d'Angleterre.

M.

M. Vaillant eût ordre d'y paffer, & fon fils l'accompagna dans cette expédition. Elle fut des plus heureufes; & nous lui fommes redevables d'un Monument de Pefcennius Ni- Médaillon d'argent. ger, qui seul, en ce genre, vaut un Cabinet entier.

Au retour d'Angleterre, M. Vaillant le fils commença fon cours de Médecine; & après avoir foûtenu les théfes ordinaires, & pris fucceffivement les différents dégrez, il fut receu Docteur Régent de la Faculté de Paris, au mois de Février 1691. âgé de 25. ans.

Tandis qu'il étoit fur les bancs, il compofa un Traité de la nature & de l'usage du Caffé, fujet qu'il s'étoit rendu très - familier. L'envie qu'il eût d'en perfectionner le ftile, priva le Public de cet Ouvrage. It le donna à revoir à un de ses amis

Tome I.

1

K

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