CATALOGUE DES OUVRAGES de M. CHARPENTIER. 1o. La Vie de Socrate, & les chofes mémorables de ce Philofophe, Ouvrage de Xénophon, traduit en François. Paris, 1650. in-8°. 2. vol. 20. La Cyropédie, ou Hiftoire de Cyrus, avec l'Eloge d'Agéfilaus, traduit du Grec de Xénophon. Paris, in-fol. 1659. 30. LOUIS, Eglogue Royale (d'environ 300. Vers.) Paris, in-4°. 1663. 4. Difcours d'un fidéle fujet du Roi, touchant l'Etablissement d'une Compagnie Françoise pour le Commerce des Indes Orientales. Paris, in-4°. 1664. 5. Relation de l'Etablissement de la Compagnie Françoife pour le Commerce des Indes Orientales. Paris, in-4°. 1665. 6o. Ode au Roi ( d'environ 400. Vers.) Paris, in-4°. 1667. 70. Le Voyage du Vallon tranquille; Nouvelle Hiftorique. Paris, in-12. 1673. 8°. Défense de la Langue Françoise pour l'Infcription de l'Arc de Triomphe. Paris, in-12. 1676. 9°. Verfion (en Vers) du Pfeaume XIX. & du Pfeaume L. Paris, in-4°. 1678. 10°. De l'Excellence de la Langue Françoife. Paris, in-12. 1683. 2. vol. Il y a dans les Recueils de l'Acadé, mie Françoise, plus de vingt Difcours que M. Charpentier y avoit prononcez en différentes occafions. Il a laiffé en Manuferit 1o. La Traduction entiére des Oeuvres de Xénophon, avec une Differtation fur la Cyropédie. 2o. Une Traduction de la Rhétorique d'Ariftote, avec des Remarques. 30. Une Traduction en Profe Françoise, de trois Comédies d'Ariftophane, le Plutus, les Nuées & les Grenouilles. 4°. Un Traité de Peinture, fous le titre de PEINTURE PARLANTE, où l'Auteur prétend prouver qu'il faut mettre des Inf criptions aux Tableaux d'Hiftoire, des Noms aux Portraits. مون 5. Differentes Piéces de Poëfie, entre lefquelles il y a des Paraphrafes fur les Pfeaumes, & des Traductions de plufieurs Epigrammes de l'Anthologie, & de Martial. On a imprimé en 1724. fous le titre de Carpenteriana, des Remarques d'Hiftoire, de Morale, de Critique & d'Erudition; & quelques Piéces de Poëfie, attribuées à M. Charpentier. Paris, in-12. ELOG E DE MONSIEUR LE DUC D'AUMONT. J Affemblée d'après Pâ USQU'ICI l'Académie des Infcriptions s'étoit contentée à la 1704. mort des Académiciens d'en faire publique mention dans fes Regiftres, & d'y ques inférer un court Eloge, qui comprît en peu de mots les principales qualités qui les avoient rendus recommandables. Mais aujourd'hui que par la magnificence du Roy, cette Compagnie se trouve confidérablement augmentée & embélie, il femble que lorfqu'elle s'occupe au progrès des Lettres, & qu'elle fe prépare à faire connoître ce progrès au Public, elle lui doit compte en même tems de la perte qu'elle fait des Sujets qui la compofent. Le malheur qui nous a enlevé l'un des plus grands ornemens de l'Académie, dans la perfonne de feu M. le Duc d'Aumont, vient ouvrir cette carriére d'une maniere éclatante, quoique douloureufe, & auroit dû feul nous obliger à nous départir de notre modeftie ordinaire. Il eft fi rare de voir les perfonnes du premier rang s'occuper d'autre chofe que de la guerre, ou de leur ambition,ou de leurs plaifirs, qu'on ne peut trop louer ceux qui, au milieu des plus brillans emplois, montrent de l'amour pour les Lettres, careffent les Sçavans, & ont du goût pour tout ce qui fert à cultiver l'efprit. Tel étoit Meffire Louis-Marie de Roche-Baron, Duc d'Aumont, Pair de France, Chevalier des Ordres du Roy, premier Gentilhomme de la Chambre de Sa |