Introduction à la connoissance de l'esprit humain, suivie de reflexions et de maximesChez Antoine-Claude Briasson, 1747 - 361 páginas |
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... ainsi qu'on l'a déja dit , parce qu'il n'y a rien qui nous plaife ordinairement tant que nous - mêmes . Ainfi non - feulement on s'efti- me avant tout , mais on eftime encore toutes les chofes que l'on aime ; comme la chaffe , la mu ...
... ainsi qu'on l'a déja dit , parce qu'il n'y a rien qui nous plaife ordinairement tant que nous - mêmes . Ainfi non - feulement on s'efti- me avant tout , mais on eftime encore toutes les chofes que l'on aime ; comme la chaffe , la mu ...
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... moins cho- qué de ces fubtilités , que des groffiéretés de quelques fcénes . Par exemple , lorsqu'Horace quit- te Curiace , c'est - à - dire , dans un dialogue d'ailleurs admirable . Curiace parle ainsi d'abord : 218 REFLEXIONS.
... moins cho- qué de ces fubtilités , que des groffiéretés de quelques fcénes . Par exemple , lorsqu'Horace quit- te Curiace , c'est - à - dire , dans un dialogue d'ailleurs admirable . Curiace parle ainsi d'abord : 218 REFLEXIONS.
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Vauvenargues. un dialogue d'ailleurs admirable . Curiace parle ainsi d'abord : Je vous connois encore , & c'eft ce qui me tue ; Mais cette âpre vertu ne m'étoit point connue , Comme notre malheur , elle est au plus haut point ; Souffrez ...
Vauvenargues. un dialogue d'ailleurs admirable . Curiace parle ainsi d'abord : Je vous connois encore , & c'eft ce qui me tue ; Mais cette âpre vertu ne m'étoit point connue , Comme notre malheur , elle est au plus haut point ; Souffrez ...
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Términos y frases comunes
affez ainfi ANTOINE-CLAUDE BRIASSON auffi auroit avoit ayent befoin bleffe Boffuet bon fens c'eft c'eſt carac caractere chofes choſes cœur conféquent confidere connoiffance connoître Corneille courage croyent De-là défauts deffein délicateffe difcours efprit eftimer eſt étoit expreffions fagacité fage fans fciences fecret felon femble fenfible fens fentimens fentiment férieux feroit feul fiécle fimple fincérité fion fociété foible foibleffe foient foit font force forte fortune fouffrir fous fouvent fublime fujets fupérieur fuppofe génie gloire goût grace hommes jufqu'à jufte jufteffe juftice l'ame l'amour l'amour du jeu l'efprit l'expreffion laiffe loix lorfqu'on lorfque lumieres maniere maximes ment mérite mifere monde n'eft n'eſt nature naturel néceffairement Ouvrages Pafcal paffe paffions paroît penfées penſée perfonne Philofophes plaifir plaifirs plaiſirs Poëfie Poëtes Préfentes preffion principes puiffance puiffe quelquefois ractere raifon reffources réflexion refte Rouffeau s'il ſes talens teffe tion vanité vérité vertu vice vûe
Pasajes populares
Página 202 - Si l'on est donc fondé à reprocher quelque défaut à Boileau, ce n'est pas, à ce qu'il me semble, le défaut de génie. C'est au contraire d'avoir eu plus de génie que d'étendue ou de profondeur d'esprit, plus de feu et de vérité que d'élévation et de délicatesse, plus de solidité et de sel dans la critique que de finesse ou de gaieté, et plus d'agrément que de grâce : on l'attaque encore sur quelques-uns de ses jugements qui semblent injustes.
Página 225 - Si d'ailleurs on veut être juste, on avouera que personne ne donna jamais au théâtre plus de pompe, n'éleva plus haut la parole, et n'y versa plus de douceur. Qu'on examine ses ouvrages sans prévention, quelle facilité! quelle abondance! quelle poésie!
Página 285 - Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir. La pensée de la mort nous trompe ; car elle nous fait oublier de vivre.
Página 56 - Ils répondent que la passion nous fait confondre dans ce sacrifice notre vie et celle de l'objet aimé; que nous croyons n'abandonner qu'une partie de nous-mêmes pour conserver l'autre : au moins ils ne peuvent nier que celle que nous conservons nous paraît plus considérable que celle que nous abandonnons. Or, dès que nous nous regardons comme la moindre partie dans le tout, c'est une préférence manifeste de lobjet aimé.