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3.p.670.

ne T. 2.

Robert

orna

*Annal. bray,✶ de Toul, § de Fontenelle, Bened. T. de Saumur. Mais il y a grande appa$ Duchérence que ces peintures étoient fort groffieres, à en juger par celles qui P.720. reftent fur plufieurs Manufcrits de ces fait le tems-là, entre autres par celles de la de San- façon d'Heldric Abbé de faint GerFour main d'Auxerre, que Dom Mabillon fon Monaftere de nous indique (a). Tous les Arts peintures étoient exercez à l'Abbaye de Saintvers. An- Gal par des Religieux. Tutilon entre autres alla faire à Metz l'office de 4.p.30. Graveur & de Sculpteur. On peut Annal. Compter parmi les beaux ouvrages de Bened. T. fculpture de ces tems-là, deux vases Ekkeard, qu'Abbon de Fleury envoya au Pape Junior. Grégoire V. La Religion qu'il appelle Sac. Ethica, & la Charité y étoient fculpBened. p. tées avec les quatre Vertus Cardina

& de

nal. Be

ncd. T.

კი.

4.p.211.

17.

Epiftola

¿Abbonis (a) J'ai vû ces peintures de l'Abbé Heldric, elles. n Ap-, font horribles: l'Auteur cependant s'en glorifie, & prend, ad commence ainti fon volume:

Ganones

Belleterii Hoc pater Heldricus quod pinxerae ipfe volumen

Summo Pontificum Germano rite dicavit, &c.

Cod. Sangerm. 303..olim 62.

On deffinoit moins mal fous Louis le Débonnaire s'il en faut juger par le détail que nous a fait Dominique Georgi dans fon livre imprimé à Rome fur la liturgie en 1731. des figures d'un manufcrit de Raban qui eft de ce tems-là, & qui vient de la Fran, ec. p. 82... & feq..

les. Anftée Moine de Gorze fut un Sac. v. très-habile architecte au dixiéme fiécle: Bened. p.

mais ni lui ni ceux qui pouvoient lui 387. ressembler, n'eurent pas beaucoup d'occafions de faire voir leur talent, parce que communément on regardoit alors la fin du monde comme fort prochaine.

Lorfqu'on fut remis de la crainte qu'on avoit eu qu'elle n'arrivât à l'an 1000. on commença à abbattre les vieilles Eglifes pour en bâtir de nouvelles. Comme il refte un affez grand nombre de ces bâtimens conftruits ou commencez fous le Roy Robert, & qu'il n'existe prefque point en France d'Eglifes plus anciennes ; je ne m'arrêterai point à marquer en quoi ils differoient des édifices anterieurs : mais il eft vifible que ce qui les diftinguoit des édifices du douziéme & du treiziéme fiécle, eft que les arcs font parfaitement cintrez, & les voûtes faites en anfe de panier; les chapiteaux des colomnes & des piliers repréfentoient auffi des hiftoires ou au moins quelques perfonnages, mais toûjours trèsgroffierement. On en voit pareillement où font les noms des Architectes.

comme à Saint-Benoît fur Loire, où on lit au Portail VIVBERIVS ME FECIT, & au Portail de l'Eglife de Saint-Urfin de Bourges, GRATVLFVS FECIT. Il faut cependant avouer que dans ces fiécles on ne laiffa pas de bâtir quelquefois dans le goût des Romains, & qu'il y eut des édifices qui s'éloignerent de la groffiereté de nos François. Telle fut la Rotonde que Guillaume Abbé de faint Benigne de Dijon bâtit après le commencement du onziéme fiécle: mais il faut auffi ajoûter que fi cet Abbé embellit fon Monaftere d'un bâtiment fi delicat & fi oppofé au goût qui regnoit alors Annal.en France, ce fut à la faveur des coBened. T∙lomnes de pierre & de marbre, que Spicileg Brunon fon Evêque fit venir d'ailleurs. T. L toutes taillées.

4.p. 151.

Si je me fuis un peu étendu dans cette Differtation, c'est parce que j'ai cru qu'il convenoit de rapporter le mal comme le bien, afin de donner une idée jufte de l'état des fciences pendant le cours de deux fiécles. Il étoit difficile d'être court, & de remplir ce projet. Je fuis cependant affuré que je 'ai pas tout dit, & je ne me flatte point

en ce que j'ai dit de l'avoir rapporté avec toute la délicatefle néceffaire pour gagner lefuffrage du lecteur. Quoique je n'aye épargné pour faire connoître les Auteurs de ces tems-là, même les plus cachez, ni peines ni recherches, je laifferai encore quelque chofe à dire à ceux qui viendront après nous, & je verifierai fans aucune peine cette sentence d'un ancien : Non omnia poffumus

emnes.

A Paris au mois de Novembre 1736×

OBSERVATIONS

Sur la pofition au Metiofedum voifin de Paris, dont il est fait mention dans les Commentaires de Cefar, contre le fentiment des modernes qui ont cru que c'étoit Meudon: avec quelques remar ques fur l'Ile de Melun & fur Ifle de Paris.

P

Erfonne n'ignore combien les Sçavans ont été partagez jufqu'ici fur un endroit du feptiéme livre des Commentaires de Céfar, où eft raconté le projet que forma Labienus Capitaine des Romains, de s'emparer de la Ville de Lutece, & de combattre les Gaulois qui la défendoient. La difcuffion que j'ai entrepris de ce point d'Hiftoire particuliere m'a engagé d'entrer dans l'examen de tous les Manufcrits de cet ouvrage que j'ai pû trouver. J'ai crû que je ne pouvois parvenir à contenter

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