TABLE DES OUVRAGES Contenus en ce Volume. D ISSERTATION fur l'Etat des taires de Céfar, contre le fentiment des Modernes, qui ont crû que c'étoit Meudon ; avec quelques remarques fur l'Ile de Melun & fur l'Ifle de Pa ris. 142 DISSERTATION où l'on prouve que Vellaunodunum des Commentaires de Cefar étoit aux environs d'Auxerre, que Genabum étoit aux environs de Gien fur Loire. 179 REMARQUES fur les Dons Annuels faits anciennement aux Rois de France de la feconde race, ou à l'octafion des livres offerts en forme de pré-. fens, on parle de ceux qui ont été donnez depuis à la Bibliotheque de Charles V.& de ceux que Jean Duc de Berry fon frere reçut en Etrennes au premier Fanvier. 248 EXPLICATION de quelques Infcriptions marquees fur des Médailles fur des pierres dans les pays Auxerrois, Nivernois & Langrois. 263 DISSERTATION antique fur l'Afcia fepulcrale des Anciens. 281 SANCTI Vidricii Rotomagenfis Epifcopi Tractatus de Laude Sanctorum. ADDITIONfur Metiofedum,au dernier feuillet de ce Volumé. 1 DISSERTATION Sur l'état des Sciences dans les Gaules depuis la mort de Charlemagne, jufqu'à celle du Roy Robert. L fuffit d'être médiocre ment verfé dans l'Hiftoire pour fçavoir que l'Etat des Sciences, & fur-tout celui des Belles Lettres, s'eft quelquefois trouvé fi affoibli & fi défiguré qu'on pouvoit le comparer à celui d'un homme qui releveroit d'une groffe maladie. Cet homme a des momens où il reprend vigueur, d'autres où il paroît retomber; enfuite il revient en fa premiere fituation, puis il lui arrive une rechûte dont il fe releve plûtôt ou plûtard felon les différentes circonftances. C'eft ainsi qu'ont été les Belles-Lettres fous Tom. II. A les Succeffeurs de Charlemagne. Ce Prince avoit fait fes efforts pour leur rendre leur ancienne fplendeur. Il avoit eu foin, que fes enfans & fes neveux fuffent d'abord imbus de toutes les connoiffances qui forment les Sçavans. Son fils Louis le Débonnaire continua ce qu'il avoit fi heureusement commencé. Il parut même le fur paffer: & tout étoit difpofé à aller de mieux en mieux fous Charles le Chauve, files malheureuses guerres ne fuffent venuës occuper tous fes foins. On crut Annal. alors fur la déclaration qui fortit de Fuld. ad la bouche de quelques Poffedez, que c'étoient les Diables qui les avoient fufcités pour faire revivre l'ignorance. Je ne dis rien des guerres inteftines parce qu'elles durerent peu de tems: mais je parle de celles des Normans qui obligerent les perfonnes propres à Etude, à fonger plûtôt aux moyens de conferver leurs biens & leur vie, qu'à amaffer des Livres & de la Science. C'est un mal dont Ælfrede Roy d'Angleterre s'étoit plaint, mais quifut encore plus fenfible en France. Perfonne n'ignore les tributs qu'il fallut lever pour repouffer cette Nation Ap. 849. |