Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, Volumen1

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C. Delagrave, 1842
 

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Página 196 - Cependant, on peut observer que les reproches d'avarice et de cupidité que celui-ci se permet n'étaient nullement applicables à Adrien , dont la générosité et le désintéressement étaient avoués par tout le monde.
Página 321 - L'empereur Adolphe, qui régnait depuis six ans, s'était aliéné tous les Etats de l'Empire, et même ceux des électeurs qui avaient concouru avec le plus de zèle à le porter sur le trône. Albert, informé de ce changement dans les esprits, mit tout en œuvre pour se concilier les nouveaux ennemis de son rival ; il adopta , dans son administration , des mesures plus douces; ses procédés envers ses voisins furent plus équitables. La haine contre Adolphe se fortifia de la comparaison qu'on...
Página 182 - Ses torts étaient avérés, mais sa déposition était illégale. Trois beaux-frères d'Albert avaient siégé parmi les juges ; l'injustice qu'Adolphe éprouvait affaiblit le souvenir de celles qu'il avait commises. L'Allemagne se divisa; Adolphe parvint à réunir une armée supérieure à celle de son compétiteur, et le parti d'Albert semblait avoir tout à craindre...
Página 161 - Il est bien triste que quelque chose de si beau ne soit pas une belle tragédie : des scènes décousues , qui laissent souvent le théâtre vide, des...
Página 15 - Cette philosophie circula rapidement; elle passa en un instant la mer et les Alpes ; elle descendit dans tous les rangs. Les laïques se mirent à parler des choses saintes. Partout, non plus seulement dans les écoles, mais sur les places, dans les carrefours, grands et petits, hommes et femmes , discouraient sur les plus graves mystères.
Página 182 - Rodolphe sur la paix publique. 11 voyageait fréquemment pour juger par lui-même de l'état de l'Empire. Ses premières fautes ne vinrent peut-être que de la disproportion qui existait entre sa situation et ses moyens. Faible, il appela au secours de sa faiblesse la duplicité et l'injustice. Engagé dans cette route , il ne put s'arrêter ; il alla d'erreurs en erreurs, de crimes en crimes ; il en fut sévèrement puni...
Página 21 - Enfin, à la troisième fois, il lui dit : « Vous n'avez pas encore fait mon lit; apparemment que vous avez pris votre parti là-dessus, et que cela vous paraît trop fatigant; mais, après tout, il n'ya pas grand mal : car je commence à m'y habituer.
Página 327 - Les hussites, animés par l'impératrice veuve, s'armèrent contre un prince qui devait sa couronne à l'assassin de Jean Hus ; et les Polonais pénétrèrent dans la Silésie et dans la Bohême, pour soutenir les prétentions de leur roi. Albert eut à combattre pour sa propre cause dans les pays où il avait si longtemps combattu pour les intérêts de son beau-père. Maître de diriger seul les opérations militaires, et secondé par l'électeur de Brandedourg, il demeura victorieux.
Página 58 - Italie, on déplora vivement ce malheur : on regrettait les vertus privées d'Abel, non moins que ses talents extraordinaires. Sa modestie, la noblesse de son caractère, l'absence de toute jalousie , lui conciliaient l'estime et l'affection de tous ceux qui avaient eu le bonheur de le connaître; et le célèbre M. Bessel l'appelait V homme modèle.
Página 181 - Adolphe se fit un ennemi mortel de l'archevêque auquel il devait son trône, et souleva contre lui l'AÙemagiie entière, qui ne vit plus dans son monarque qu'un vil spoliateur. La Thuringe se déclara pour les princes dépouillés. Adolphe se vit engagé dans une guerre qui dura cinq ans ; il ne parvint jamais à soumettre les peuples, qu'il prétendait avoir achetés; et, contraint de tolérer les excès de ses troupes, qui ne le servaient qu'à regret et dont il fallait vaincre la répugnance...

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