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tion & comme le témoignage

و

authentique du très-profond ref

pect avec lequel j'ai l'honneur

d'être,

MONSEIGNEUR,

Votre très-humble & très-obéiffant ferviteur

DUHAUMI, D. M.

AVIS

AU LECTEUR.

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LES Commentaires de van Swieten fur les Aphorifmes de Boerhaave avec la méthode curative de M. de Haen m'ont paru contenir les plus excellentes vues, tant fur la nature de la petite vérole, que fur fon véritable traitement. C'est pourquoi j'ai entrepris cette version, en l'abrégeant le plus qu'il m'a été poffible.

Cependant en refferrant la matiere, je n'ai rien omis d'effentiel; & furtout rien de ce

qui concerne le diagnostic, le prognoftic & la curation.

Que fi j'ai été forcé d'élaguer en beaucoup d'endroits un arbre trop touffu, j'ai dû au contraire y greffer ailleurs quelques foibles rameaux encore s'ils remplaçoient avec fruit ceux que j'ai rejetés comme inutiles!

Inutilesque ramos amputans,
Feliciores inferit

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La plupart de ces additions ont été mêlées & fondues dans le texte des auteurs pour éviter la multiplicité des notes & l'embarras des renvois qui ne feroient déforienter le lecteur.

que

Ce n'eft pas tout ce que j'ai fait pour lus; j'ai cherché en

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core à fixer fon attention par le raccourciffement du tableau en ne mettant d'abord fous fes yeux qu'un précis fommaire & méthodique des quatorze premiers aphorifmes & de leurs commentaires:

Luxuriem fegetis caftigat falce Colonus.

Mais j'ai dû être plus fidelle à mes guides, & les fuivre de plus près dans tous les autres articles; car ils ne font remplis que de descriptions utiles, d'indications bien faifies, d'une pratique sûre & d'obfervations authentiques.

Ne dirai-je donc rien du fond de l'ouvrage? Ne puis-je pas en n'en étant pas

faire l'éloge

aux fuccès dont elles ont été fuivies mais tout homme fans prévention, en convenant des avantages particuliers que la nouvelle méthode promet & & qu'elle femble donner, doit en peser en même tems les inconvéniens publics, & ne doit point chercher à les affoiblir ni à les diffsimuler. Le plus réel est celui de multiplier la contagion.

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Notre augufte Monarque,

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inftruit de cette vérité, choisit exprès le château de Marly qui eft féparé de toute autre habitation, pour fe faire inoculer. Il ordonna de plus qu'on prît toutes les précautions poffibles pour qu'aucun de fes ferviteurs, & fujets ne contractat la petite

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