PETITE VÉROLE A U G M E N T É S U R LES REMEDES DOMESTIQUES [9470 metais Régent , ancien Professeur des Instituts de 1 Mortibus infames tandem mitefcere discant AL 1561 M. DCC. LXXIX. Les véritables Médecins ne couvrent point leur savoir de l'ombre du myftere , & ne tiennent point la lampe cachée sous le boisseau. Ils ric cherchent au contraire qu'à répandre la lumiere, très-persuadés que l'Art & l’Artiste seront toujours d'autant plus honorés, qu'ils feront plus connus. La science du Médecin élevera son nom, & il sera loué en présence des Grands. Disciplina Medici exaltabit caput illius, & in conspectu Magnatorum collaudabitur. ECCLES. 38, 3. Si-si A MONSEIGNEUR LE MARQUIS DE PAULMY, MINISTRE D'ETAT, COMMANDEUR des Ordres du Roi, Honoraire Grand - Croix & Chancelier de l'Ordre de St. Louis, Chevalier & Chancelier de celui de St. Lazare, Chancelier de la Reine, Lieutenant Général de la province d'Alsace Bailli d'épée de l'artillerie de France, Gouverneur de l'Arsenal de Paris, l'un des Quarante de l'Acadéinie Françoise , Honoraire de celles des Belles - Lettres & des Sciences, &c. &c. &c. Vous avez daigné jeter un coup d'ail sur cet ouvrage & le recevoir favorablement. Je dirai plus , vous l'avez examiné en homme inftruit & profondément versé dans tous les genres de science & de littérature. On fait généralement que vous en faites vos délices. Accroître & illuftrer la carriere des Sciences , les protéger, en les éclairant , c'est le plus bel éloge de la grandeur. Mais joignant encore la candeur & la bonté à la naisance & aux dignités , la philosophie aux lettres , votre cour ne respire que le bonheur de l'humanité. C'est ainsi que vous faites votre cour dans un regne où la bienfaisance est sur le trône. C'efz. par des vertus fublimes que vous favez mériter l'eftime d'un Roi & la confiance d'une Reine, dignes l’un & l'autre de l'amour & de l'adoration de leurs peu-ples. Toujours fidelle à vos principes, MONSEIGNEUR, vous avez accueilli cette version, parce qu'elle avoit pour objet l'utilité publique. C'est à ce titre qu'elle mérite de vous être consacrée. Permettezi moi de vous en offrir l'hommage pur & libre, comme le tribut légitime de ma reconnoissance & de mon admira ay |