ÉPILOGUE, A MADAME LA V***. DE N**. G. de S. A. S. Monfeigneur le D. d'E. A Saint-Maur, le 1er Octobre 1775. Vous m'avez dit un jour, refpectable HENRIETTE: دو « Comme on vit avec ses voifins, » D'entendre quelque peu la langue des Lapins. دو » Je vois que mon défert eft plein de Beaux-Efprits » Des plus fenfés, des plus polis, » Et de fort bonne compagnie, » Et que j'aurai grand tort enfin fi je m'ennuie. » Mais à qui va rentrer à l'ombre des Palais, Sont-ce les hôtes des forêts, دو دو » C'est l'Homme qu'il faudroit étudier peut-être ? » Si vous le connoiffez, faites-le moi connaître. » Dans un nouveau féjour, des Êtres différens دو » Vont bientôt vous offrir des portraits plus piquans... دو رو » Prenez un peu l'effor, fonge-creux que vous êtes, Cependant j'aurois pu vous dire Que tel fut craïonner de fimples Animaux Par le mêlange heureux des plus vives couleurs, Unie aux charmes d'un efprit Naturel & brillant qui touche & qui féduit; Ont fouvent prife pour leur mère... Sans aller faire au loin des études nouvelles, Je trouverois tous mes modèles... Remis entre vos mains dès fa première aurore, Que ne peut mon pinceau les exprimer encore! Je vous peindrois dans ce moment fi Où livrée aux transports de cet amour si juste, Entre vos bras fi doucement Soulevant votre ÉLÈVE AUGuste: "Fils des Rois, difiez-vous... & fur-tout des Héros! دو Précieux à mon cœur, funefte à mon repos!... » Sauras-tu prévenir où venger nos difgraces? >> Seras-tu redoutable un jour? دو » Es-tu Mars déguifé fous les traits de l'Amour? » Sois fenfible... fois jufte, & je bénis les Dieux!... 17 Adieu timides Faons, adieu Biches légères... Qui de Chaulicu jadis élevoient les accords, Beaux Maronniers, antiques Chênes... O vous d'un même tronc Rameaux majestueux! * Arbre connu fous le nom des Quatre-Frères. |