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ALAMAN

LAMANNI. (Louis) P., 53 AMONTONS. (Guillaume) 347 AUBERY. (Antoine) BARBIER D'AUCOÚR. (Jean)

305

316

BOISSAT. (Pierre de)
BOSCAN. (Jean)
CORAS. (Jean)
ESPENCE. (Claude d')
GUILANDIN. (Melchior)
MERKLINUS. (George - Abra-

382

374

183

84

ham)

MOYNE. (Etienne le) NAVAGERO. (André) NIEUWENTYT.(Bernard) 356

361

175

328

ORSATO. (Sertorio)
PEUTINGER. (Conrad)
RAMUS. (Pierre)
RUCELLAI. (Jean)
SACCO. (Jofeph Pompée)
SANSON. (Nicolas)
SPINOSA. (Benoît de)
TEMPLE. (Guillaume)

179

79

259

236

27

210

30 148.

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TITI. (Robert)
TRIVISANO. (Bernard)
VEGA. (Garcilaffo de la )
VOSSIUS. (Gerard)
VOSSIUS. Gerard Jean)
VOSSIUS. (Ifaac)
ZALUSKI. (André-Chryfoftôme)

249.

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400

377

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144

89

127

POUR SERVIR

A L'HISTOIRE

DES

HOMMES

ILLUSTRES

DANS LA REPUBLIQUE des Lettres ;

Avec un Catalogue raisonné de leurs Ouvrages.

JEAN CORAS.

EAN Coras naquit à Toulouse l'an 1513. J. CORAS Cette époque eft tirée de la date des Thefes qu'il foûtint à Padoue en 1534. Car, puifqu'il avoit alors 21. ans, il s'enfuit qu'il étoit né en 1513.

Tome XIII.

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La Faille s'eft trompé, lorfqu'il J. CORAS a avancé qu'il étoit natif de Realmont, petite ville du Diocese d'Albi. Outre que fon opinion n'a d'autre fondement qu'un legs que Coras laiffa à PEglife des Prétendus Reformez de Realmont, il eft facile de fe détromper par la lecture de la plupart des Ouvrages de Coras, où il rappelle avec complaifance que Touloufe eft fa Patrie. Ce qu'il y a de vrai, eft que fa famille étoit originaire de Realmont, & qu'il y avoit fon principal bien, ce qui occafionna apparemment le legs que la Faille dit être inferé dans fon teftament.

V

Jean Coras étoit fils d'un autre
Jean Coras, & de noble Dame Ca→
therine Termie. Il y a apparence que
fon pere n'avoit aucun titre capable
de relever fa naiffance, puifque dans
une Epître. Dedicatoire qu'il lui
adreffe, il ne lui en donne aucun,
tandis qu'il affecte de relever la no-
bleffe de fa mere.

Coras fit fes Humanitez à Tou-
Ioufe, d'où il paffa à l'étude du
Droit, auquel il s'appliqua avec un
fuccès fi fur prenant, qu'il fut biene

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tôt en état d'inftruire les autres. 11 J.CORAS fir des leçons publiques à un âge où l'on eft à peine en état d'apprendre.

Animé par des progrez fi rapides, il fe crut affez de force pour foû tenir dans les plus fameufes Univerfitez la réputation qu'il avoit acquife à Toulouse. Il ne faifoit qu'entrer dans fa dix-huitiéme année, lorfqu'il alla à Angers, où il fut generalement applaudi pendant une année qu'il y demeura.

Avide de gloire, il fe rendit enfuite à Orleans, où il recueillit de nouveaux lauriers. Il ne fe fit pas moins connoître à Paris, où il profeffa les Inftituts de Juftinien, & interpréta le Droit Canonique. Il y merita l'eftime du grand Magiftrat Michel de l'Hopital.

Il dit lui-même qu'enflé par tant de fuccez, il trouva le Theatre de la France trop refferré pour lui. C'eft pourquoi il paffa en Italie, où il fit preuve de fon fçavoir. Sur tout il fe fit admirer à Padoue, en répondant fur cent questions avec un concours & une approbation gene-. rale. Il n'avoit alors que 2

ans,

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