ALAMAN LAMANNI. (Louis) P., 53 AMONTONS. (Guillaume) 347 AUBERY. (Antoine) BARBIER D'AUCOÚR. (Jean) 305 316 BOISSAT. (Pierre de) 382 374 183 84 ham) MOYNE. (Etienne le) NAVAGERO. (André) NIEUWENTYT.(Bernard) 356 361 175 328 ORSATO. (Sertorio) 179 79 259 236 27 210 30 148. TITI. (Robert) 249. 400 377 144 89 127 POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES HOMMES ILLUSTRES DANS LA REPUBLIQUE des Lettres ; Avec un Catalogue raisonné de leurs Ouvrages. JEAN CORAS. EAN Coras naquit à Toulouse l'an 1513. J. CORAS Cette époque eft tirée de la date des Thefes qu'il foûtint à Padoue en 1534. Car, puifqu'il avoit alors 21. ans, il s'enfuit qu'il étoit né en 1513. Tome XIII. La Faille s'eft trompé, lorfqu'il J. CORAS a avancé qu'il étoit natif de Realmont, petite ville du Diocese d'Albi. Outre que fon opinion n'a d'autre fondement qu'un legs que Coras laiffa à PEglife des Prétendus Reformez de Realmont, il eft facile de fe détromper par la lecture de la plupart des Ouvrages de Coras, où il rappelle avec complaifance que Touloufe eft fa Patrie. Ce qu'il y a de vrai, eft que fa famille étoit originaire de Realmont, & qu'il y avoit fon principal bien, ce qui occafionna apparemment le legs que la Faille dit être inferé dans fon teftament. V Jean Coras étoit fils d'un autre Coras fit fes Humanitez à Tou- 3 tôt en état d'inftruire les autres. 11 J.CORAS fir des leçons publiques à un âge où l'on eft à peine en état d'apprendre. Animé par des progrez fi rapides, il fe crut affez de force pour foû tenir dans les plus fameufes Univerfitez la réputation qu'il avoit acquife à Toulouse. Il ne faifoit qu'entrer dans fa dix-huitiéme année, lorfqu'il alla à Angers, où il fut generalement applaudi pendant une année qu'il y demeura. Avide de gloire, il fe rendit enfuite à Orleans, où il recueillit de nouveaux lauriers. Il ne fe fit pas moins connoître à Paris, où il profeffa les Inftituts de Juftinien, & interpréta le Droit Canonique. Il y merita l'eftime du grand Magiftrat Michel de l'Hopital. Il dit lui-même qu'enflé par tant de fuccez, il trouva le Theatre de la France trop refferré pour lui. C'eft pourquoi il paffa en Italie, où il fit preuve de fon fçavoir. Sur tout il fe fit admirer à Padoue, en répondant fur cent questions avec un concours & une approbation gene-. rale. Il n'avoit alors que 2 ans, |