Odes de M. de La Motte de l'Academie françoise: Avec un discours sur la poësie en général, & sur l'ode en particulier, Volumen1Chez Gregoire Dupuis, 1713 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 38
Página 11
... ce Sphinx refpectable , Découvert le fens le plus beau : Sur les obfcurités antiques , Ses laborieufes Critiques Ont cent fois porté le flambeau . Après tant d'œuvres renommées , Dont notre fiecle eft anobli DE L'ACADEMIE FRANÇOISE . IZ.
... ce Sphinx refpectable , Découvert le fens le plus beau : Sur les obfcurités antiques , Ses laborieufes Critiques Ont cent fois porté le flambeau . Après tant d'œuvres renommées , Dont notre fiecle eft anobli DE L'ACADEMIE FRANÇOISE . IZ.
Página 47
... cent fois admiré . Qu'on ne dife pas qu'il n'y a plus de penfées nouvelles , & que depuis que l'on pense , l'efprit humain a imaginé tout ce qui fe peut dire . Je trouverois auffi raifonnable de croire que la nature s'eft épuisée fur la ...
... cent fois admiré . Qu'on ne dife pas qu'il n'y a plus de penfées nouvelles , & que depuis que l'on pense , l'efprit humain a imaginé tout ce qui fe peut dire . Je trouverois auffi raifonnable de croire que la nature s'eft épuisée fur la ...
Página 65
... cent ans après ce poëte , fa mufe étoit déja tombée dans le mépris ; mais elle reprit bien - tôt l'empire , que perfonne depuis n'a ofé lui contester . Il n'y a pas lieu d'efperer une pareille révolution pour Ronfard ; & d'autant moins ...
... cent ans après ce poëte , fa mufe étoit déja tombée dans le mépris ; mais elle reprit bien - tôt l'empire , que perfonne depuis n'a ofé lui contester . Il n'y a pas lieu d'efperer une pareille révolution pour Ronfard ; & d'autant moins ...
Página 95
... cent fois célébrer . Lors que le foleil fe retire , que fur ton empire Il femble Un autre fe leve , & nous luit ; Et notre joye ingénieuse , Malgré fon absence ennuyeuse , Fait un nouveau jour de la nuit . Que par tout de ces lances ...
... cent fois célébrer . Lors que le foleil fe retire , que fur ton empire Il femble Un autre fe leve , & nous luit ; Et notre joye ingénieuse , Malgré fon absence ennuyeuse , Fait un nouveau jour de la nuit . Que par tout de ces lances ...
Página 107
... du vice , Ne fut'il jamais combatru ? Cent fois ; mais l'amour de la gloire , Le foin conftant de fa mémoire Fut le foûtien de fa vertu . Titus . Curtius J'ofe approfondir ce grand homme De qui la magnanimité SON NO M. 107.
... du vice , Ne fut'il jamais combatru ? Cent fois ; mais l'amour de la gloire , Le foin conftant de fa mémoire Fut le foûtien de fa vertu . Titus . Curtius J'ofe approfondir ce grand homme De qui la magnanimité SON NO M. 107.
Otras ediciones - Ver todas
Odes de M. de la Motte de l'Academie Françoise: Avec Un Discours Sur La ... M. De) La Motte (Antoine Houdar Sin vista previa disponible - 2018 |
Odes de M. de la Motte de l'Academie Françoise: Avec Un Discours Sur La ... M. De) La Motte (Antoine Houdar Sin vista previa disponible - 2018 |
Términos y frases comunes
affez Ainfi ajoûtez allarmes Amor amour Anacréon Apollon auffi avoit Bacchus beauté bien-tôt C'eft C'eſt ceffe Cerbere chante charme chofes choifis Cocyte cœur crainte Cupido deffein défirs déja Dieu Dieux difcours digne efprits encens eſt étoit fage fageffe faifir fang fans fçais fçait fçavante fçavoir fecours fecrets fein femble fens fentir feroit fervir feul fiécle foibleffe foient foin foit folide fombres fommes fonge font fouffre fource fous fouvent fublime fuccès fuffrages fuis fuit fujet fureur gloire goût grace Héros Homere Ixion j'ai j'ofe jufqu'à jufte l'Amour l'art l'efprit l'ode l'Univers laiffe loix louanges lumiere lyre mihi Monfieur MONSEIGNEUR mortels Mufe Muſe n'eft neuf Sœurs Orphée ouvrages paffer paffions Parnaffe penfées Pindare plaifir plaifirs plaire Poëfie poëme Poëtes poëtique préfente prefque puiffance puiffe qu'à qu'un Quæ raifon refpect refte s'eft ſes Théramene toûjours vainqueur verité vertu vois vûë yeux zêle
Pasajes populares
Página 157 - J'en atteftc la Grèce & Rome , Pour perdre la vie en grand homme II en faut connoître le prix ; Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. <***»> Ami dont je n'étois pas digne, Et que les Dieux .m'ont enlevé , . C'eft ta valeur que je défigne, Ton cœur fi fouvent éprouvé. D'une âme au devoir aflervie , Sentant tout le...
Página 77 - Réprimez en nous cette curiofité téméraire qui ofe vous interroger fur vos ouvrages , & préparez-nous par la juftice à être les témoins éternels de la vérité Nous verrons alors ce que l'oeil n'a point vu , ce que l'oreille n'a point entendu , ce que l'efprit humain- n'a point compris i nous jouirons enfin du régne & des lumiéres que vous réfervés à ceux qui vous craignent.
Página 32 - Ce que l'Ode a d'efTentiel , eft précifément fa forme ; j'entens ce nombre & cette cadence , différente félon les langues ,' mais qui dans quelque langue que ce foit , lui eft toujours particulière.
Página 6 - C'eft fur leurs pas que Melpomene Conduit fes plus chers favoris : l'un plus pur , l'autre plus fublime, Tous deux partagent notre eftime ., Par un mérite différent ; Tour à tour , ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre , Ce que l'efprir a de plus grand. D'un Art encor plus difficile, Mais du peuple moins refpedé , Souvent plus d'une main habile Nous a fait fentir la beauté.
Página 29 - ... ni fe les exagérer. Je ne cherche à faire honneur à mon art , qu'en l'employant à mettre en jour la vérité & la vertu. C'eft ce que je me fuis propofé dans ces Odes : fur-tout , dans celles où l'imitation ne m'a pas fait violence.
Página 43 - ... qui n'aura pas le tems de fe refroidir par . la longueur de l'ouvrage. Ainfi un homme qui auroit à faire une longue courfe , devroit fe ménager d'abord , pour ne pas épuifer trop tôt fes forces ; & au contraire...
Página 53 - Livre de l'Enéide , racontant avec une extrême douleur la chute de fa patrie , & fe comparant lui-même à un grand arbre que des laboureurs s'efforcent d'abattre à coups de coignée , ne fe contente pas de prêter à cet arbre du...
Página 21 - Ceux qui fe fer vent de ces avantages pour enfeigner la vertu , lui gagnent plus fûrement les cœurs , à la faveur du plaifir ; comme ceux qui s'en fervent pour le vice , en augmentent encore la contagion par l'agrément du Difcours. Mais ce choix ne tombe point fur la Poëlîe ; il caraétérife feulement les différens Poètes , & non pas leur art , qui de lui-même eft indifférent au bien & au mal.