Odes de M. de La Motte de l'Academie françoise: Avec un discours sur la poësie en général, & sur l'ode en particulier, Volumen1Chez Gregoire Dupuis, 1713 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 55
Página 22
... maîtres que le but de tous ces ouvrages n'a été que de plaire par l'imitation . ; ... Soit que l'imitation , en multipliant en quelque forte les évenemens & les objets , fatisfaffe en partie la curiofité humaine foit qu'en excitant les ...
... maîtres que le but de tous ces ouvrages n'a été que de plaire par l'imitation . ; ... Soit que l'imitation , en multipliant en quelque forte les évenemens & les objets , fatisfaffe en partie la curiofité humaine foit qu'en excitant les ...
Página 39
... le mouvement , les chofes fe tiennent toujours par un fens voifin dont l'efprit puiffe faifir le rap- port fans trop d'étude & de conten- tion . Nous avons d'un des maîtres de l'art une ode pindarique C iiij DISCOURS . 39.
... le mouvement , les chofes fe tiennent toujours par un fens voifin dont l'efprit puiffe faifir le rap- port fans trop d'étude & de conten- tion . Nous avons d'un des maîtres de l'art une ode pindarique C iiij DISCOURS . 39.
Página 40
... maîtres de l'art une ode pindarique , où il n'a pas mis un autre defordre que celui que je reconnois ici pour une beauté . l'Auteur n'y fort pas un moment de fa matiere , & il n'a pas jugé à pas jugé à propos d'imiter Pin- dare jufques ...
... maîtres de l'art une ode pindarique , où il n'a pas mis un autre defordre que celui que je reconnois ici pour une beauté . l'Auteur n'y fort pas un moment de fa matiere , & il n'a pas jugé à pas jugé à propos d'imiter Pin- dare jufques ...
Página 71
... des modernes . Ma hardieffe ne va qu'à pofer pour principe la poffi- bilité de furpaffer nos maîtres , & il me femble qu'on eft enfin parvenu à en con- venir ; mais quand cette idée feroit aufli fauffe qu'elle E iiij DISCOURS 71.
... des modernes . Ma hardieffe ne va qu'à pofer pour principe la poffi- bilité de furpaffer nos maîtres , & il me femble qu'on eft enfin parvenu à en con- venir ; mais quand cette idée feroit aufli fauffe qu'elle E iiij DISCOURS 71.
Página 73
... maîtres , & qu'ils n'en ont pas eu du moins d'auffi parfaits . Un genre médio- cre , formé fur leurs exemples , peut tenir lieu du génie excellent qu'ils ont eu fans autre secours , & enfin la perfe- Єtion des ouvrages pourroit être de ...
... maîtres , & qu'ils n'en ont pas eu du moins d'auffi parfaits . Un genre médio- cre , formé fur leurs exemples , peut tenir lieu du génie excellent qu'ils ont eu fans autre secours , & enfin la perfe- Єtion des ouvrages pourroit être de ...
Otras ediciones - Ver todas
Odes de M. de la Motte de l'Academie Françoise: Avec Un Discours Sur La ... M. De) La Motte (Antoine Houdar Sin vista previa disponible - 2018 |
Odes de M. de la Motte de l'Academie Françoise: Avec Un Discours Sur La ... M. De) La Motte (Antoine Houdar Sin vista previa disponible - 2018 |
Términos y frases comunes
affez Ainfi ajoûtez allarmes Amor amour Anacréon Apollon auffi avoit Bacchus beauté bien-tôt C'eft C'eſt ceffe Cerbere chante charme chofes choifis Cocyte cœur crainte Cupido deffein défirs déja Dieu Dieux difcours digne efprits encens eſt étoit fage fageffe faifir fang fans fçais fçait fçavante fçavoir fecours fecrets fein femble fens fentir feroit fervir feul fiécle foibleffe foient foin foit folide fombres fommes fonge font fouffre fource fous fouvent fublime fuccès fuffrages fuis fuit fujet fureur gloire goût grace Héros Homere Ixion j'ai j'ofe jufqu'à jufte l'Amour l'art l'efprit l'ode l'Univers laiffe loix louanges lumiere lyre mihi Monfieur MONSEIGNEUR mortels Mufe Muſe n'eft neuf Sœurs Orphée ouvrages paffer paffions Parnaffe penfées Pindare plaifir plaifirs plaire Poëfie poëme Poëtes poëtique préfente prefque puiffance puiffe qu'à qu'un Quæ raifon refpect refte s'eft ſes Théramene toûjours vainqueur verité vertu vois vûë yeux zêle
Pasajes populares
Página 157 - J'en atteftc la Grèce & Rome , Pour perdre la vie en grand homme II en faut connoître le prix ; Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. <***»> Ami dont je n'étois pas digne, Et que les Dieux .m'ont enlevé , . C'eft ta valeur que je défigne, Ton cœur fi fouvent éprouvé. D'une âme au devoir aflervie , Sentant tout le...
Página 77 - Réprimez en nous cette curiofité téméraire qui ofe vous interroger fur vos ouvrages , & préparez-nous par la juftice à être les témoins éternels de la vérité Nous verrons alors ce que l'oeil n'a point vu , ce que l'oreille n'a point entendu , ce que l'efprit humain- n'a point compris i nous jouirons enfin du régne & des lumiéres que vous réfervés à ceux qui vous craignent.
Página 32 - Ce que l'Ode a d'efTentiel , eft précifément fa forme ; j'entens ce nombre & cette cadence , différente félon les langues ,' mais qui dans quelque langue que ce foit , lui eft toujours particulière.
Página 6 - C'eft fur leurs pas que Melpomene Conduit fes plus chers favoris : l'un plus pur , l'autre plus fublime, Tous deux partagent notre eftime ., Par un mérite différent ; Tour à tour , ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre , Ce que l'efprir a de plus grand. D'un Art encor plus difficile, Mais du peuple moins refpedé , Souvent plus d'une main habile Nous a fait fentir la beauté.
Página 29 - ... ni fe les exagérer. Je ne cherche à faire honneur à mon art , qu'en l'employant à mettre en jour la vérité & la vertu. C'eft ce que je me fuis propofé dans ces Odes : fur-tout , dans celles où l'imitation ne m'a pas fait violence.
Página 43 - ... qui n'aura pas le tems de fe refroidir par . la longueur de l'ouvrage. Ainfi un homme qui auroit à faire une longue courfe , devroit fe ménager d'abord , pour ne pas épuifer trop tôt fes forces ; & au contraire...
Página 53 - Livre de l'Enéide , racontant avec une extrême douleur la chute de fa patrie , & fe comparant lui-même à un grand arbre que des laboureurs s'efforcent d'abattre à coups de coignée , ne fe contente pas de prêter à cet arbre du...
Página 21 - Ceux qui fe fer vent de ces avantages pour enfeigner la vertu , lui gagnent plus fûrement les cœurs , à la faveur du plaifir ; comme ceux qui s'en fervent pour le vice , en augmentent encore la contagion par l'agrément du Difcours. Mais ce choix ne tombe point fur la Poëlîe ; il caraétérife feulement les différens Poètes , & non pas leur art , qui de lui-même eft indifférent au bien & au mal.