Nota. On a recueilli á la fin du dernier Volume dans un Errata général les fautes qui font restées dans cette Edition, malgré tous les foins de l'Imprimeur & qui étoient inévitables dans un fi grand Ouvrage. On n'a marqué à la tête de chaque Volume en particulier que celles qui pouvoient arrêter le Lecteur par quelque embarras ou quelque omif ou le tromper par un faux fion Lens. DE FRANÇOIS PREMIER, DIT LE GRAND ROIETLE PERE Par M. GAILLARD, de l'Académie des A PARIS; R LIBR ART EW-YORK Chez SAILLANT & NYON, Libraires, rue Saint-Jean M. D C C. LXIX. Avec Approbation & Privilège du Rois PRÉFAC E. ON a reproché à quelques Ecrivains modernes d'avoir mis à la tête de leurs Ouvrages une espèce de Poëtique particulière, dont le résultat étoit toujours, qu'eux feuls avoient faifi les vrais principes du genre dans lequel ils s'éxerçoient: on pourroit étendre beaucoup ce reproche. La plupart des PréfaDifcours Préliminaires &c, ne fignifie pas autre chose; parmi les nombreux ridicules dont les hommes favent fi bien flétrir les profeffions qu'ils éxercent, & dont la profeffion des Lettres ne pouvoit pas plus fe garantir que les au ces, Tome I. tres, puifqu'elle tient de plus près à l'orgueil, fource de tout ridicule, celui-là n'eft pas un des moins frappans. Si pourtant par une modestie fincère & qui ne fût point le mafque de l'orgueil, on pouvoit parvenir à effacer jufqu'aux moindres traces de ce ridicule, où feroit l'inconvénient d'expofer au Public avec fimplicité, avec une jufte défiance de foimême, les vûës particulières qu'on peut avoir, fur le genre qu'on a voulu traiter? Ce feroit lui dire: Voilà les devoirs que j'ai cru m'impofer, voyez fi je les ai bien conçus, voyez fi je les ai remplis. Je crois donc qu'un difcours fur le genre qu'on traite, pour roit être bien placé à la tête d'un grand Ouvrage; je crois qu'un |