Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Page 263. n°. II & III. lif. III. & IV.

Page 264. lig. 8. leur armement, lif, leur armure.

Page 296. n°. V. La figure expliquée fous ce numéro eft cottée VIII. fur la planche.

Page 297. n°. VIII. lif, no. V.

Page 301. Note marginale. Pl. LXXIII. lif. Pl. LXXXIII.

Page 302. lig, 18 du levant & du midi, lif. du levant & du couchant. Page 305. ligne 12. la queue &, effacez ces mots. Lig. 24. auprès de Saulieu, lif. auprès de Louans, dans le Diocèfe de Besançon, & du Duché de Bourgogne, à trois lieues ou environ des limites du Comté qui faifoit autrefois partie du pays des Séquanois, dans la terre de.

Page 300. lig. 3. ajoûtez: l'Académicien qui a lû à Besançon le Mémoire dont j'ai parlé avec éloge, eft M. Bullet, Auteur du Dictionnaire Celtique & de plufieurs fçavantes Differtations. Page 307. lig. 12. Cette voye, &c. M. Pafumot, Ingénieur du Roi à Auxerre, qui a vù & examiné cette voye Romaine, m'a fait obferver que jamais elle n'a traversé la Ville d'Avalon, qui n'eft acceffible, un peu commodément, que du côté du Nord; & que cette voye, qui venoit de Saulieu, prenoit fa direction au Nord d'Avalon, comme fi elle eût voulu éviter la Ville; qu'elle paffoit fur la chauffée de l'étang des Minimes, où en travaillant il y a quelques années, on trouva une colonne milliaire, qui fut brifée fur le champ; & qu'après avoir traverfé cette chauffée, elle faifoit une légère inflexion, paffoit par le Fauxbourg actuel d'Avalon, fans entrer dans la Ville, & continuoit tour de fuite à Girolles ; que cette voie fuit la rive droite de la Cure, qu'elle traverse à S. Moré, où il croit avoir découvert l'année dernière les ruines de Chora ; que depuis Avalon jufqu'à Girolles cette voye eft détruite en très-grande partie, mais qu'elle eft entière depuis Sermizelles jufqu'à Auxerre; que cette chauffée Romaine paffe effectivement par Ste. Palaye & Baferne, mais qu'il ne s'en détache point de branche près d'Avalon, pour aller directement à Auxerre par Cravan, qui eft fitué dans un précipice, où l'on n'a pû faire arriver la grande route actuelle de Dijon à Auxerre; enfin qu'il n'y a jamais eu qu'une feule voie Romaine d'Avalon à Auxerre. Lig. 29. Le Camp des Alleux. M. Pafumot juge que ce Camp eft un Monument Gaulois, parce que le retranchement qui a environ fix pieds de hauteur fur la largeur marquée dans le plan, eft formé de pierres du pays, amaffées & entaffées prefque fans ordre, & que cette façon de fe retrancher étoit celle des Gaulois, comme

XX

CORRECTIONS & ADDITIONS.

le prouve ce paffage de Céfar, qui décrit les retranchemens extérieurs que les Gaulois pratiquèrent lors du fiége d'Alize. Foffamque & maceriam fex in altitudinem pedum produxerunt. Maceria fignifie un mur de pierres feches. Les Romains, au contraire, faifoient leurs retranchemens de terres rapportées ou tirées du foffé; & un retranchement chez eux fe nommoit agger, à cause de la terre amaffée, ab humo aggeftâ. M. Pafumot ajoûte qu'il ne voit point pourquoi les Romains, au lieu de fimplifier leurs travaux, felon leur ufage ordinaire, & de fe fervir de la terre qu'ils pouvoient prendre du côté du levant fur la hauteur même fur laquelle ce Camp eft fitué, ou faire apporter des champs voisins, avec lefquels cette hauteur eft de niveau, auroient expofé leurs Soldats à être écrafés à coups de pierres, en les faifant defcendre par des précipices dans la profonde vallée dans laquelle coule le Coufain, pour y prendre les pierres qui forment le retranchement, & qui ne fe trouvent abondamment que dans le lit de cette rivière. Page 322. lig. 30. d'un goût plus large, ajoûtez: on prétend que cette urne de porphyre a été apportée de Rome à Metz par les ordres de Charlemagne ; on dit même que l'on trouveroit dans les archives du Chapitre des preuves de la magnificence de ce Prince; mais quiconque a fait porter un Monument pareil de Rome à Metz a exécuté une entreprise bien difficile.

Page 324. n°. IV. la figure expliquée fous ce no. eft cottée V. fur la Planche.

Page 325. n°. V. la figure expliquée fous ce n°. eft la IV. de la Planche.

Page 328. lig. 25. CLEMENS 7. lif. CLEMENS> comme dans l'Infcription de la page 329.

Page 329. lig. 28. folvit libens, lifez, folverunt libentes.

RECUEIL

[ocr errors]

"

RECUEIL D'ANTIQUITÉS

EGYPTIENNES, ETRUSQUES,

GRECQUES, ROMAINES,

ET GAULOISES.

PREMIERE PARTIE.

DES ÉGYPTIEN S.

AVANT-PROPOS,

N POURROIT critiquer le Gouvernement des Egyptiens, au moins fur un point que l'on ne doit jamais négliger dans la conftitution d'un Etat. Il me femble qu'un Légiflateur eft dans l'obligation de penfer, pour la tranquillité du peuple qu'il forme & qu'il inftruit, ainfi que pour la durée de l'Etat qu'il établit, que l'homme, non-feulement eft méchant par nature & par réflexion, mais qu'il eft envieux au point Tome VI.

A

de vouloir détruire tout, fouvent fans autre objet que de priver ceux qui jouiffent des chofes qu'il feroit fâché de pofféder lui-même je crois encore que le Légiflateur doit corriger & prévenir les inconvéniens du climat, & la nature du terrein dont l'influence eft difficile à conce◄ voir. Ces réflexions le conduiront aux attentions qui peuvent mettre le peuple, auquel il prend intérêt, en état de fe foutenir par lui-même, & de rendre inutiles la méchanceté, la haine & l'envie de fes voisins.

Le Gouvernement des Egyptiens paroît avoir été établi fans projet à cet égard, & conféquemment au fonds de pareffe que la chaleur du climat & la fécondité du pays, qui n'exigeoit qu'une médiocre culture, étoient capables d'infpirer. Il fe peut auffi que ce peuple, dans le tems de fon établissement, n'eût rien à redouter de fes voisins; mais à juger par les évenemens, on peut dire qu'il n'étoit point militaire, malgré l'ordre de Sol'dats, dont Hérodote fait monter le nombre à quatre cents dix mille hommes toujours prêts à marcher, puifqu'ils ne fuivoient aucune autre profeffion. Mais, quelle reffource peut-on trouver dans des Soldats accoutumés à leurs foyers, & qui faifoient partie d'une Nation éloignée de tout efprit de guerre, par la difpofition de fon terrein, par l'éducation & par le genre de vie? Auffi les Auteurs ne font mention d'aucune attention de fa part, ni pour les exercices, ni pour aucune particularité qui regarde les armes : on voit feulement que les Egyptiens n'avoient point de Cavalerie. Du refte, les Prêtres dominoient & n'avoient point eu de peine à s'emparer de toutes les parties du Gouvernement. Ainfi les idées d'un peuple foumis & pareffeux ferenfermoient aifément dans les pratiques d'une fuperftition, dont l'excès lui parut contenir toutes les obligations. Ce peuple étoit heureux, il en faut convenir, mais fon bonheur étoit chancelant; car une félicité fondée fur la pareffe & fur la fimple fatisfaction des befoins, ne peut être conftante pour une Nation, qu'autant qu'elle n'auroit

pas

point de voisins, ou que ceux-ci auroient le même caractère & la même façon de penfer; reffemblance qu'il est impoffible de rencontrer: auffi nous voyons les Egyptiens toujours vaincus, & foumis par les Nations qui ont voulu les attaquer, & dont cependant les armes n'étoient toujours redoutables par elles-mêmes. D'un autre côté, les déferts & la nature des pays qui terminoient leurs frontieres, ont contribué long-tems à cette tranquillité. Je fçais que l'Hiftoire rapporte, avec beaucoup d'emphafe, quelques conquêtes faites par les Egyptiens, & qu'elle entre dans tous les détails néceffaires pour perfuader qu'ils auroient eu du mérite à triompher. Malgré l'éloignement des tems, le caractère & le gouvernement des peuples qu'ils ont foumis nous font affez connus pour convenir que les vainqueurs n'ont pas eu beaucoup de difficultés à furmonter; car en général on peut placer les Nations vaincues dans le rang des Sauvages, ou tout au moins les regarder, non-feulement comme beaucoup moins policés que les Egyptiens, mais encore beaucoup moins guerriers. En un mot, plus j'y penfe & plus il me paroît que le Légiflateur de l'Egypte s'eft trompé à cet égard: il n'avoit certainement pas donné des Loix à ce peuple pour le rendre tributaire, ou pour l'expofer à être conquis; cependant il étoit abfolument néceffaire, par la conftitution de fon état, qu'il fût foumis d'abord qu'il feroit attaqué. On pourroit répondre à cette objection que rien ne peut avoir une durée éternelle; que les Empires font également foumis à la Loi commune du changement; & que l'Egypte a donné un affez grand exemple de durée: mais toutes les fois qu'elle a été attaquée, elle a été foumife. Ses Loix & fa Constitution n'étoient donc pas bonnes à cet égard.

« AnteriorContinuar »