Imágenes de páginas
PDF
EPUB

3

parce que les gerbes fe defféchent dans une étuve dans le temps que l'on bat celles qui ont été defféchées dans l'autre. Affez fouvent on commence par fouler les gerbes avec des chevaux, & enfuite on acheve de les battre avec le fléau. On a foin de pratiquer une porte à un bout de l'aire, & une fenêtre à l'autre bout, afin que le vent qui traverse l'aire, puiffe emporter les pailles & la pouffiere lorfqu'on nettoye le grain.

La traduction de M. Titius ajoute que le grain bien nettoyé eft déposé dans les- greniers à plufieurs pieds d'épaiffeur, ou renfermé dans des coffres.

En Allemagne où le bois eft commun, il en coûte peu pour étuver ainfi les gerbes; & comme les récoltes de froment y font peu abondantes, on peut y pratiquer un pareil travail qui feroit trèsembarraffant dans ce pays-ci; quoique cependant dans certaines années il pût être très-avantageux aux propriétaires de pratiquer ce

1

qui fe fait en Suede & en Curlande. Après que les bleds ont été battus, on fe fert quelquefois des mêmes étuves pour deffécher le lin ou le chanvre avant de le broyer.

UNIVERSITY OF MICHIGANLIBRARIES

SUITE

DES EXPERIENCES

Et des Réflexions relatives au Traité de la culture des Terres.

CHAPITRE PREMIER. Expériences faites pendant l'année 1754.

I.

Experience faite au Château de Denainvilliers en Gâtinois près Petitviers.

N

OUS avons fuffifamment détaillé dans les Volumes précédents les précautions que nous prenons pour la culture de nos terres fuivant la nouvelle Tome IV.

A

[ocr errors]
« AnteriorContinuar »