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20. & 21. XIII. De la bénignité & patience envers foi-même

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32.

XVII. Defon portrait.

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33.

37.

XIX. Des longues maladies.

XVIII. Ce qu'il répondit à M. de Belley, qui le
preßoit de l'appeller fon fils.

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40.

XX. Des diftractions infeparables des affaires.

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44.

45.

47.

50.

52.

53.

41. XXI. De l'établissement de Filles pour l'inftruction,
qui gagnaffent leur vie de leur travail.
XXII. De la pauvreté & de l'obéiffance.
XXIII. Du gouvernement des Religieufes.

46. XXIV. De la crainte des efprits.
XXV. Du fupport du prochain.

XXVI. Des malades qui ne peuvent prier.
SI. XXVII. Combien il reveroit les malades.
XXVIII. Ce qu'il penfoit des Monafteres.
XXIX. De la compaffion.

54. XXX. De la vraie charité.

Regle de vie que S. François de Sales fe prefcrivit
étudiant en Droit à Padouë.

Lettre de la Mere de Chantal au R. P. Jean de
faint François, Feuillant, où elle décrit l'Esprit
de S. François de Sales.
Lettre du Clergé de France au Pape Urbain VIII. 539
Bulle de la Canonifation de S. François de Sales.

Fin de la Table des Chapitres.

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à Paris chez la VEUVE ESTIENNE & FILS,
Libraires, ruë S. Jacques à la Vertu.

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Dù R. P. CHARTONNET, Chanoine Régulier de S. Auguftin.

ME

E'DITATIONS fur les plus importantes Vérités Chrétiennes, & fur les principaux devoirs de la Vie Religieufe; pour les Retraites de ceux qui ont embraffé cet état. Nouvelle Edition, revue & corrigée par l'Auteur, in 12. 2 1.5 f. Sentimens qu'il faut infpirer à ceux qui s'engagent dans la Profeffion Religieufe. Seconde Edition, revue & corrigée, & diftinguée par Chapitres, in 12. I l. 10 f.

Méthode & pratique des principaux Exercices de piété. Seconde Edition, augmentée de plufieurs Exercices pour la Meffe, & pour la Confeffion & Communion, in 12. i l. s f. De M. BLANCHARD, Prêtre, Bachelier en Théologie, Prieur Seigneur de S. Marc-lès-Vendôme.

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De M. l'Abbé DU GUET.

Traités fur la Priere publique, & fur les difpofitions pour offrir les Saints Myfteres, & pour y participer avec fruit,

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Le même, in 18.

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Lettres fur divers fujets de Morale & de Piété, in 12. 3 vol. 51.

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Traité des Scrupules, de leurs caufes, de leurs efpeces, de leurs fuites dangereufes, de leurs remedes généraux & particuliers, in 12.

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Conduite d'une Dame Chrétiennej in 12.

La même, in 18.

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Abrégé de l'Hiftoire Sainte, avec des preuves de la Religion. Par Demandes & par Répoules, in 12. I l. 5. f. Sacrifice perpétuel de Foi & d'Amour au Très-Saint-Sacrement de l'Autel, par le R. P. GOURDAN, Chanoine Régulier de S. Victor, in 12. Nouvelle Edition, augmentée de plufieurs Afpirations, tirées du Prophete Malachie, en faveur des Prêtres, d'un Exercice pour la Sainte Meffe, & autres Aspirations & nouvelles Oraisons, Instructions en vers, mifes en air pour les Religieufes, par le R. P. GUIBERT, P. D. L. Seconde Edition, augmentée de plufieurs Inftructions. Brochure in 12. 8. ር Explication du Cantique des Cantiques, par M. HAMON, in 12. 4. vol. Méditations fur les principaux points de la Morale Chrétienne, fuivant une nouvelle Méthode courte & facile, par M. HABERT, Docteur de Sorbonne, in 24. Retraite annuelle, formée fur des modéles de l'Ecriture-Sainte, &c. avec des Réflexions fur la loi Evangélique, & le renouvellement du Baptême, in 12. il.sf. Inftructions & maximes pour les femmes & filles qui veulent vivre chrétiennement dans le monde; avec des fentimens des Peres de l'Eglife, &c. in 12. i l. 10 f. Les deux Livres de Saint Auguftin, de la Prédestination des Saints, & du Don de la Perféverance, avec des Lettres de ce Saint Docteur, in 12.

9. l.

2 1. 10 f,

L'ESPRIT

L'ESPRIT

DE

S. FRANÇOIS DE SALES, EVÊQUE ET PRINCE DE GENEVE.

PREMIERE PARTIE.

E

CHAPITRE PREMIER,

De la verité charitable.

IN parlant de la correction fraternelle, notre Bienheureux François m'a fouvent fait une remarquable leçon : je dis fou

vent, parce qu'il me l'a répetée & inculquée plufieurs fois pour la graver puiffamment

en ma mémoire.

Cette maxime excellente pourra être utile à toute forte de perfonnes, mais fur-tout à celles qui gouvernent & qui ont quelqu'intendance fur les autres. La verité, difoit-il, qui n'eft pas charitable, procede

A

» d'une charité qui n'eft pas véritable! Parole fidele, digne d'être bien reçûë, & foigneufement méditée. Il avoit appris par de fideles rapports de témoins oculaires & auriculaires, que quand je commençai à exercer la Charge Epifcopale, je pratiquois en mes vifites un zele amer, immodéré; & pour parler plus clairement, qui étoit vraiment indifcret & fans science, & faifois en cet efprit des repréhenfions âpres, rudes & accompagnées de paroles dures.

Il me prit un jour fort à propos, & felon fa prudence, fa difcrétion & fon adreffe, qui n'étoient pas moins admirables que fa douceur : il m'infinua dans l'efprit cette parole dorée, qui depuis y eft demeurée empreinte fi fortement, que jamais elle

n'en eft fortie.

Sans doute que les perfonnes qui font en charge, & obligées par leur condition de corriger ceux qui font repréhenfibles, quand elles difent des verités de dure digeftion, doivent les cuire à un feu fi ardent de charité & de dilection, que toute âpreté en foit ôtée, autrement ce fera un fruit mal mûr, qui donnera plûtôt des tranchées, qu'une bonne & folide nourriture.

Et c'est une marque fort évidente que la charité du cœur n'eft pas véritable,quand la parole de verité que la langue profere n'eft pas affaifonnée de charité.

CHAPITRE II.

Comment on connoît fi la verité procede de la charité.

J

E demandois un jour à notre Bienheureux à quoi l'on pouvoit connoître, fi la correction procé doit de la charité.

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