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fufcité dans ces derniers tems, pour retirer plufieurs de l'iniquité, pour enfeigner à tous la pieté, pour conduire à la véritable & folide perfection les ames que Dieu y appelle. Je juge que la lecture de ce Livre fera utile aux Fideles, & qu'elle ne peut pas leur être trop recommandée. A Paris en l'Archevêché le dernier jour d'Août 1726.

F. VIVANT, Chanoine, Chancelier
de Paris, Vicaire Général.

APPROBATION de M. LEGER, Docteur
de Sorbonne, Chanoine de la Sainte Chapelle
de Paris, & Abbé de Belozanne.

1

L'Ouvrage que l'on fe propofe de donner à l'E-
glife fous ce titre, L'Esprit de S. François de
Sales, en nous reprefentant l'Efprit de ce Saint
Evêque, nous repréfente celui de Dieu même.
Dieu eft efprit, dit l'Evangile : Il faut que ceux qui Joan. 4. 24
l'adorent, l'adorent en efprit & en vérité. Les faintes
maximes de faint François de Sales qui étoient
difperfées dans plufieurs Livres font ramaffées dans
celui-ci, & arrangées fous un point de vûë à portée
des grands & des petits. C'eft le lait des enfans &
le pain des forts. La fimplicité du ftile & l'ufage Eliquabatur
des comparaifons les plus communes, ne diminuent veritas in cor
rien de la grandeur & de la beauté des fentimens. bat inde affec-
Il n'est pas poffible qu'on life ce précieux Recueil tus pietatis
avec l'attention qu'il mérite, fans que l'on ne ref- lacryme. S.
fente quelque goût de cette douceur celefte
que le
Saint-Efprit répand dans les cœurs. Lorfque l'on
entend ces paroles de grace, la vérité s'infinuë dans

meum, æftua

currebant

Aug. 1. 2.
Conf. c. 4.

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l'ame comme une liqueur précieuse, l'on fe fent touché des mouvemens d'une pieté auffi tendra qu'elle eft folide, jufqu'à répandre des larmes. C'est le témoignage que nous nous croyons obligés

de rendre au Public..

LEGER, Abbé de Belozane.

A Paris cexo. Septembre 1726.

**

:**

Ay lâ

J'AY

APPROBATIO N.

par ordre de Monfeigneur le Chancelier un Livre qui a pous titre, L'Esprit de faint François de Sales. C'est le précis d'un Ouvrage beaucoup plus ample compofé par un pieux Evêque, qui avoie eu des liaisons intimes avec celui dont il vouloit nous tranfmettre les faintes maximes. On y retrouve, la même fimplicité de ftile & quelques expreffions un peu furannées: Mais elles ne diminuent rien de la grandeur des fentimens, Fait en Sorbonne le 3. Sep tembre 1738.

DE LORME.

ORD RE ANCIEN. Tom. I.

SECTION.

TABLE

DES CHAPITRES.

L'on a cru devoir diftinguer cette Edition en autant de Parties que l'ancienne d'où elle eft extraite; & il a paru néceffaire de mettre à la marge l'ordre ancien, pour l'utilité des perfonnes qui défireront le confronter avec le nouveau.

ORDRE NOUVEAU..

PREMIERE

C

PARTIE.

HAPITRE I. Vérité charitable.

I.

2.

CH

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Page 1

11. Comment on connoît fi la vérité procede de

2

La charité.
III. Autre marque de la vérité procedant de la charité. 4
IV. De la charité & chafteté.

V. Force de la douceur.

Vi. Patience notable.

8. & 10. VII. Son adieffe à excufer le prochain.

9.

VIII. De la répréhension.

II. IX. Sa charité envers les Eccléfiaftiques.

12.

.

X. Son talent pour encourager.

XII. Sentiment de défiance du Bienheureux.

13.

XI. Des paroles d'humilité.

14.

15.

XIII. De l'obéiffance des Supérieurs.

6

9

11

13

14 16

17

18

19

15.&17. XIV. Son attachement à la justice, & fon mépris des

chofes temporelles.

21

23.

24.

25.

26.

27.

niftre.

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19. 20.

XVI. Douceur charmante.

22

25

XVII. De la préparation à la fainte Messe. 25 21.& 22. XVIII. Ne point fe rebuter des peines attachées aux

fonctions du Miniftere.

27

XIX. M. de Belley veut imiter le Bienheureux dans fa maniere de prêcher.

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29

XX. De la charité de la chafteté, & de la chafteté de

la charité.

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33

XXI. Le cas qu'il faifoit de la douceur.
XXII. On lui demande fi les Apôtres alloient en
caroße.

34

XXIII. Le Bienheureux accepte le défi d'un Mi

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XXIV. Les égards du Bienheureux pour un Eccléfiaftique qui avoit été fon Précepteur.

36

37

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XXVI. Suite du même fujet.

XXVII. Suite du même fujet.

32. & 7. XXVIII. De l'amour des ennemis. XXIX. Du concours aux Bénéfices.

XXX. De la mémoire & du jugement.

40

41

43

44

46

46

SECONDE

PARTI E.

CHAPITRE I. De l'humilité & de la chafte

4.5.& 6.III. Comment il fe comportoit avec les malades.

7.

8.

9.

.10.

II.

12.

IV. Grande confiance en Dieu.

V. La folitude a fes peines, & fes dangers.
VI. Bien faire & laiffer dire.

VII. Son jugement fur une Prédication.
VIII. Sur le même sujet.

IX. Combien il étoit ennemi des louanges.

49

50

52

54

57

58

59

61 63

13.

X. Son bumilité.

64

14.

X1. Des Ecrivains hatifs.

65

15.

XII. Du fouvenir des Trépaffes.

66

17.

XIII. De l'Ecriture fainte.

68

69

18. XIV. Duzéle.

19.

XV. Des Prédications fertiles en fleurs, ftériles en

fruits.

20. XVI. Sa réfignation.

21.22.23. XVII. Son amour de la pauvreté.

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27.

XX. De la célébration de la fainte Meffe tous les jours.

28.& 29. XXI. Grande circonspection avec les femmes quand on leur parle ou quand on leur écrit.

30.

31.

35.

36.

37. 38.

SECTION.

XXII. De ceux qui s'humilioient devant lui.
XXIII. De la meilleure difpofition pour bien
mourir.

XXIV. De la politique.

XXV. Grande charité du Bienheureux pour une

mourante.

71

73

74

77

78

79

82

84

S9

87.

89.

94

95

PARTIE.

XXVI. Etre court en prêchant.

XXVII. Du petit nombre des Auditeurs.

TROISI E' ME

3. & 4.CHAPITRE I. But de la Prédication.

5. II. Du danger des dignités.

6. & 7.111. Charité induftrieufe.

IV. Le B. arrête une plainte de M. de Belley.

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VIII. Remontrances de bonne grace.

IX. D'un Prédicateur qui parloit contre les abfens. 105

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