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G. FA- ia, ftudio Jac. Fabricii filii edite. Francofurti 1611. in-8°.

ERICE.

43. Preces jaculatoria, quibufvis in. promptu jugiter habenda, verfibus fuc-. cinctiffimis ex ipfis SS. Litterarum nec non aliorum piorum hominum Monumentis expressa. Francofurti 1617. in-8°.

44. Jean Godefroy Olearius a inferé quelques-unes des Lettres de Fabrice dans fon Scrinium Antiquarium. Hala 1671. in-89. pp. 135. & fuiv.

On lui a attribué dans la Table des Antiquités Grecques deGronovius un Ouvrage qui fe trouve à la p. 1694. du 8. vol. fous ce titre De Fa bularum, Ludorum, Theatrorum, Scenarum ac Scenicorum antiqua confue tudine libellus; mais il n'eft point de lui.

V. Henrici Pantaleonis Profopographia pars 3. p. 504. Melchioris Adami vita Germanorum Philofophorum. Les Eloges de M. de Thou & les additions de Teifier. Mart. Hanckius de Romanarum Rerum Scriptoribus. Joannis Petri Lotichii Bibliotheca Poëtica pars 3. p. 63, Joannis Alberti Fabri cu Centuria Fabriciorum fcriptis Clay.

rorum p. 24. Vita Georgii Fabricii de fcripta ftudio Joannis Davidis Schreberi. Lipfia 1717. in-8°. Je ne connois cet dernier Ouvrage que par le Journal de Leipfic:

DAVID AUGUSTIN BRUEYS.

DA

AVID Auguftin Brueys naquie D. A. à Aix l'an 1640. d'une famil- BRUEYS. le ancienne, originaire du Diocèfe d'Ufez, & qui defcendoit de Pierre, de Brueys, annobli par des Lettres de Louis XI. du 3. Septembre 1481.

Son pere, qui profeffoit la Reli-" gion P. Reformée, l'éleva dans les mêmes principes. Il le fit étudier à Aix, & l'y fit recevoir Avocat. Ce fut à peu près dans le même temps qu'il fe maria, plus par inclination, que par raifon.

Soit qu'il n'eût point de goût pour le Barreau, foit que les difpofitions. lui manquaffent, il abandonna bientôt la Jurifprudence pour fe livrer à l'étude de la Théologie & des Bel les-Lettres. Il réuffit fi bien dans la premiere de ces Sciences, qu'il de

D. A.. vint en peu de temps un des pre BRUEYS. miers & des plus fçavans du Con-fiftoire de Montpellier.

Il compofa alors plufieurs Ouvrages en faveur du Calvinisme; mais il fe defabufa peu après des idées qui l'attachoient à l'erreur, & embrala en 1682. la Religion Catholi

que.

M. Boffuet, qui avoit contribué à fa converfion, le prefenta au Roi, qui le reçut avec bonté, & voulut qu'il demeurât à Paris, pour y travailler à ramener dans le fein de l'E glife fes freres errans.

Brueys, qui fe difpofoit alors à retourner dans fa patrie, fe conforma aux volontés de ce Prince, & fe li vra entierement à la Controverse.

La mort de fa femme, arrivée quelque temps auparavant, lui laiffant la liberté de difpofer de luimême, il refolut d'entrer dans l'état Ecclefiaftique, comme le plus convenable au travail dont le Roi l'a voit chargé, & il reçut la Tonfurec des mains de M. l'Evêque de Meaux, dans le Seminaire de cette ville, en: 76859.

Le Clergé de France, en confide- D. A.. ration des Ouvrages qu'il compofa BRUEYS. en faveur de la Religion Catholique, lui accorda une penfion ; & le Roi y en joignit une autre de goo. livres. Son efprit vif & enjoué ne lui per-mit pas long-temps, de fe borner dans fes Ouvrages à des fujets aussi graves & auffi ferieux, que ceux qui· concernent la Religion: il prit du gout pour la Poëfie & pour les pieces de Théatre, & compofa Gabinie, Tragedie Sainte, qui fut fuivie: de quelques autres.

pour

L'amitié particuliere, qui le lioit avec Palaprat, qui avoit le même: penchant que lai le Théâtre, l'engagea auffi à compofer conjointement avec lui quelques Comedies. Il fe determina d'autant plus: volontiers à travailler en focieté: avec lui, qu'il ne pouvoit fe livrerpubliquement au penchant qu'il avoit pour les pieces de Théâtre,. parce que ce travail s'accordoit pen avec fa qualité de nouveau Converti, en faveur de laquelle on lui avoit accordé des penfions, qu'il étoit obligé de fe menager, comme less

D. A.

BRUEYS.

reffources les plus fûres qu'il pûe avoir, & encore moins avec cella d'Ecclefiaftique & de Controverfi

fte..

Ce qu'on dit dans le Mercure pour le juftifier, qu'il à fait fes pieces de Théâtre dans fa jeuneffe, & qu'il ne les a regardées que comme un delaffement d'efprit, porte. faux: Car il avoit deja 42. ans, lorf qu'il vint à Paris en 1682. & ce ne fut que quelque temps après, qu'il commença à travailler pour le Théâ

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Au refte c'étoit un homme d'un commerce agréable, qui fçavoit fe proportionner au genie de toutes fortes de perfonnes. Comme il avoit la vûe extrêmement baffe, il portoit prefque toûjours des lunettes, & même dans les repas. Son ami Palaprat, avec lequel il a demeuré quelque temps, n'avoit n'avoit gueres la vûe plus étendue que lui. On dit, que comme ils prenoient du Thé tous les matins, ils étoient obligés quelquefois d'attendre fur l'efcalier, que quelqu'un paffât, pour le pries de voir, fi l'eau qu'ils avoient mife devanc

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