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de Ricimer. Il mourut évêque de Plaisance en Lombardie.

AVITUS (SEXTUS ALCIMUS), neveu de l'empereur Avitus, et archevêque de Vienne, s'est rendu illustre par sa doctrine et sa piété. Il eut part à la conversion de Clovis, et présida en 517 au concile d'Epaone, puis à celui de Lyon. Il mourut le 5 février 525. Ses ouvrages ont été imprimés à Paris, en 1643, in-8°, avec des notes du père Sirmond, augmentées dans les OEuvres de ce père, et dans la Bibliothèque des Pères.

AVOYE. Voy. HEDWIGE. AVRIGNY (HYACINTHE ROBILLARD D'), naquit à Caen en 1675, et se fit jésuite à Paris, le 15 septembre 1691. La régence des basses classes ayant altéré sa santé, on l'envoya à Alençon, où il fut procureur du collége. Il mena presque toujours une vie languissante, et mourut dans sa patrie le 24 avril 1719 On a de lui, 1° Mémoires chronologiques et dogmatiques pour servir à l'histoire ecclésiastique, depuis 1600 jusqu'en 1716, avec des réflexions et des remarques critiques, 4 vol. in-12; 2° Mémoires pour servir à l'Histere universelle de l'Europe, depuis 1600 jusqu'en 1716, avec des réflexions et des remarques critiques, Paris, 1725, en 4 vol. in-12, et 1757, 5 vol. in-12; l'exactitude des dates fait le mérite de ces ouvrages; mais l'esprit de parti qui y règne les a fait brûler par arrêt du parlement du 6 mars 1762.

AVRILLON (JEAN-BAPTISTE-ELIES), né à Paris en 1652, mort minime à Paris en 1729, s'est fait un nom par ses sermons et grand nombre d'ouvrages de piété; Octaves de la Pentecôte, du Saint-Sacrement et de l'Assomption; Réflexions sur la divine enfance; Conduite pour l'Avent, pour le Carême; la Dignité de l'âme; Amour du prochain; Commentaire sur le psaume miserere; Commentaire sur le précepte de l'amour de Dieu; l'Année effective; Retraite de dix jours; Méditations sur la communion; Réflexions sur les attributs de Dieu; les Trente amours sacrés; pensées.

AVRILLOT (BARBE) ou sœur MARIE DE L'INCARNATION, fondatrice des carmélites réformées, en France, après la mort de son mari, se fit carmélite en 1614, et mourut à Pon

toise en odeur de sainteté en 1618. Duval, docteur et professeur de Sorbonne, Maurice Marin, barnabite, et d'autres, ont écrit sa vie. Son mari, nommé Acarie, mourut en 1613; il était maître des comptes, grand ligueur du conseil des quarante, qu'on appelait les laquais de la ligue.

AXARETO (BLAISE), général des galères de Gênes, gagna en 1435 la fameuse bataille navale de l'Ile-Ponce, où il fit prisonnier Alfonse V, roi d'Aragon, et plusieurs autres princes.

AYBERT (SAINT), moine bénédictin, né en 1060 au diocèse de Tournai, fut ordonné prêtre par Burchard, évêque de Cambrai, avec un pouvoir particulier d'administrer dans sa cellule les sacremens de pénitence et d'eucharistie, pouvoir qui lui fut confirmé par Paschal II et Innocent II. Cependant il renvoyait tous les pénitens à leur évêque. Il disait tous les jours deux messes, une pour les vivans et l'autre pour les inorts. Il mourut en 1140, âgé de 80 ans.

AYDER-ALI, souverain du Carnate, qui s'est si fort distingué dans la dernière guerre, par son attachement aux Français, était né d'un Français, en 1718. Sa bravoure tenait un peu de la férocité; mais, lorsqu'il faut combattre contre des Marates, et d'autres princes qui se croient tout permis quand ils ont la force en main, il n'est guère possible de mettre dans les opérations de la guerre ces sentimens d'humanité qui ne devraient jamais quitter les hommes. Il est mort le 7 décembre 1782. Il a eu pour succes seur son fils, nommé Tippoo-Saïb, qui regarde, comme son père, les Anglais de mauvais œil, parce qu'il les croit auteurs des maux que les Indiens ses compatriotes ont soufferts.

AYDIE (ODET D'), sire de Lescun, dont la famille n'est connue que depuis son aïeul, était du comté d'Armagnac. Le frère de Louis XI ayant eu le duché de Guienne, d'Aydie s'at tacha à ce prince, qui lui donna l'Amirauté de Guienne. Après la mort du duc de Guienne, d'Aydie se retira en Bretagne, où, selon Philippe de Comines, il n'y avait sens ne vertu qui ne procédát de lui. Louis XI ne voulut pas laisser un si bon conseiller au duc; il le fit revenir en France, à fores

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de bienfaits, lui donnant entre autres le comté de Comminges et le vicomté de Fronsac, pour lui et ses hoirs males. A la mort de Louis XI, il suivit le parti du duc d'Orléans contre la dame de Beaujeu, ce qui le fit destituer de l'Amirauté et du gouvernement de Guienne. Il mourut en 1498, laissant une fille unique, qui épousa le père de Lautrec. Voy. Foix. Mais Odet d'Aydie avait un frère qui a eu de la postérité. AYGNANĮ. oy. ANGLIANI.

AYGUEBERE (JEAN-DUMAS D'); conseiller au parlement de Toulouse, sa patrie, a donné deux pièces aux Français les Trois spectacles, 1729; le Prince de Noisy, 1730; et aux Italiens, Colinette, 1729. Il est mort en 1755.

AYGULFE (SAINT), ou AYEUL, archevêque de Bourges en 811; Théodulphe, évêque d'Orléans, lui donne de grands éloges, et le titre de patriarche. Il mourut en 835.

AYLE ou AGILE (SAINT ), fils d'Agnoald, l'un des principaux seigneurs de la cour de Childebert II, roi d'Austrasie, fut élevé daus l'abbaye de Luxeuil où il embrassa la vie religieuse. Quelque temps après les évêques le choisirent pour aller prêcher l'évangile aux infidèles, de de-là les Vosges jusqu'en Bavière à son retour, il fut élu abbé de Rebais, où il mourut en 650.

AYLMER (JEAN), docteur en théologie d'Oxford, né d'une bonne famille de Norfolck, en 1521, embrassa la religion protestante sous le règne d'Edouard VI. Il fut obligé de s'expatrier, sous le règne de Marie; mais Elisabeth étant montée sur le trône, il parvint à être nommé évêque de Londres. Il se fit un nom par ses prédications, et mourut le 3 juin 1794. C'était un excellent logicien et historien; il possédait à fond la langue hébraïque et les anciens historiens. Il fit imprimer à Strasbourg une réponse en anglais aux assertions de Jean Knox, qui soutenait qu'il était défendu par la loi de Dieu aux femmes de régner. Sa vie a été écrite en anglais par Jean Strype, et imprimée à Londres, 1701, in-8°.

AYLOFFE (SIR JOSEPH), descen dait d'une ancienne famille saxonne, établie dans la province de Sussex, sous le règne de Henri III. II naquit

en 1708, fut chargé de différens départemens; mais il s'illustra principalement par ses ouvrages. Il se maria en 1734, et est mort le 19 août 1781. Il a inséré dans la traduction anglaise de l'Encyclopédie quantité d'articles relatifs aux antiquités de la GrandeBretagne et de l'Irlande. Il y prend les titres d'associé de la société royale et de celle des antiquités de Londres, et d'auteur de la Bibliothèque universelle. Il publia en 1772 le Calendrier des anciennes chartres, et fut éditeur de plusieurs anciens livres.

AYMAR. Voy. AIMAR.

AYMON (JEAN), accompagna en France l'évêque de Maurienne en qualité d'aumônier. Il se retira ensuite en Hollande, où il embrassa le calvinisme. Le dessein qu'il témoigna dans la suite de rentrer dans l'église romaine lui fit obtenir, par le moyen de M. Clément, garde de la bibliothèque du roi, un passe-port pour revenir en France. M. le cardinal de Noailles lui fit avoir une pension du roi, et le mit au séminaire des missions étrangères. Pendant ce temps-là M. Clément lui donna entrée, avec une entière liberté, dans la bibliothèque du roi; mais, par une noire ingratitude pour les services et pour toutes les marques d'amitié qu'il en avait reçues, il vola plusieurs livres, entre autres l'original du Synode de Jérusalem, tenu en 1672, qu'il fit imprimer en Hollande, avec des lettres de Cyrille Lucar, et quelques autres pièces, sous le titre de Monumens authentiques de la religion des Grecs, et de la fausseté de plusieurs confessions de foi, Amsterdam, 1718, in-4°. Cet ouvrage a été vivement réfuté par M. Renaudot, qui prouve l'ignorance crasse et la mauvaise foi de l'auteur. On a encore du même Aymon les Synodes nationaux des églises réformées de France, imprimés en 1710, 2 vol. in-4°, et une mauvaise traduction des lettres et mémoires du nonce Visconti, 1719, 2 vol. in-12; Tableau de la cour de Rome, 1707, in-12.

AYRAULT. Voy. AIRAULT.

AYSCOUGH (Georges-Edouard), écuyer, lieutenant du premier régiment des gardes, fit, en 1777, un voyage dans le continent, pour le recouvrement de sa santé; il a publié son ouvrage en anglais, sous le titre de

Lettres d'un officier aux gardes à un de ses amis, sur la France et l'Italie, 1778, in-8°. L'air du continent ne le rétablit qu'imparfaitement ; et après avoir langui encore quelque temps, il mourut, le 14 octobre 1779. Il est auteur d'une tragédie de Semiramis, et de quelques poésies qui se trouvent dans des recueils.

AZARIAS, appelé aussi Ozias, roi de Juda, succéda à son père Amazias

en Sio avant J.-C. Il assembla une armée de plus de 300,000 hommes, avec laquelle il vainquit les Philistins, et fit abattre les murs de Geth, de Jamnie et d'Azot. Ce prince aimait l'agriculture. Il se plaisait à cultiver lui-même ses vignes, ses terres et ses jardins; mais la prospérité changea ses mœurs : ayant voulu offrir de l'encens sur l'autel des parfums, il fut frappé de lèpre; ce qui l'obligea de se renfermer le reste de sa vie dans une maison séparée. Il mourut vers 759 avant J.-C., et fut enterré dans le champ où étaient les tombeaux des rois, parce qu'il était lépreux.

Joathan son fils lui succéda.

AZARIAS, célèbre rabbin italien, auteur du livre hébreu intitulé La lumière des yeux, imprimé à Mantoue en 1574, in-12. Il cite souvent les auteurs chrétiens, et traite plusieurs faits d'histoire et de critique.

AZOLIN (LAURENT), évêque de Narni en 1630, était de Formignano. Il se distingua dans la théologie, la jurisprudence et les belles-lettres. Urbain VIII lui fit quitter son évêché, où il s'attirait l'amour et la vénération des peuples, , pour en faire son secrétaire. I mourut dans un âge peu avancé. Il a laissé sur la luxure une satire qui se trouve au commencement du recueil des Poésies italiennes de Raglioni, 1686, in-8°, qui est d'un style vif et sublime. Il ne faut pas le confondre avec le cardinal Decio Azolin, que la reine Christine de Suède fit son léga

taire universel en 1689. Il mourut la même année.

AZON, Azo Portius, célèbre jurisconsulte du 12a siècle, enseigna la jurisprudence à Bologne et à Montpellier avec tant de réputation, qu'il fut appelé le maître du droit et la source des lois. On dit qu'il avait jusqu'à dix mille auditeurs, et que dans la chaleur de la dispute il tua son adversaire en lui jetant un chandelier à la tête. On ajoute que pendant sa prison il s'écriait, ad bestias, ad bestias, voulant désigner par là que son absolution était contenue dans la loi ad bestias, de pœnis; mais que les juges ignorans s'imaginèrent qu'Azon les insultait, et le condamnèrent à mort vers 1200. Au reste, plusieurs auteurs traitent de fable cette fin tragique d'Azon. On a de lui une Somme sur le Code et les Institutes, Spire, 1482, in-fol.

AZOR (JEAN), jésuite de Louca en Espagne, a professé avec réputation à Alcala, à Rome, et ailleurs. Il mourut à Rome en 1603. On a de lui des Institutions morales, en latin, Lyon, 1612, in-fol., et d'autres ouvrages.

AZPILCUETA (MARTIN), surnommé Navarre, parce qu'il était de Verasoain au royaume de Navarre, prêtre. et l'un des plus savans jurisconsultes du 16e siècle, professa la jurisprudence avec tant de réputation à Toulouse, à Salamanque et à Coimbre, qu'on le consultait comme l'oracle du droit. Il avoue qu'il devait toute sa science à la France. Etant allé à Rome pour défendre son ami Barthélemi Caranza, dominicain, archevêque de Tolède, qui était accusé d'hérésie, le pape le fit pénitencier. Azpilcueta était sobre, et si charitable, que sa mule s'arrêtait, diton, ordinairement, quand elle voyait venir quelque pauvre. Il mourut à Rome en 1586, à 95 ans. Ses ouvrages sont en 3 vol. in-fol., Lyon, 1597, et Venise, 1602. Ses conseils sont imprimés à part, Rome, 1602, in-fol.

BAAL ou BEL, en hébreu, seigneur, nom donné à diverses divinités du paganisme. Les Babyloniens et les Chaldéens adoraient leur idole sous le nom de Bel, et les Phéniciens avec les peuples voisins sous le nom de Baal. Ces deux noms ne diffèrent que par la prononciation, et ne se donnent jamais au vrai Dieu dans l'Ecriture. Le nom étant générique, a pu s'appliquer à Belus, à Jupiter, au Soleil, etc., et son idole être regardée comme le premier monument de l'idolâtrie. Les Israélites idolâtres brûlaient leurs fils en holocauste devant Baal. Les prêtres de Baal se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, jusqu'à ce que le sang en coulât. Baal est aussi le nom d'nn roi de Tyr, qui vivait 592 ans avant J.-C.

BAAN (JEAN DE), né à Harlem en 1633, excella dans les portraits; il n'y a guère de cours dont les grands ne se soient fait peindre par lui. Lorsque Louis XIV était à Utrecht, il manda Baan pour le peindre; mais il s'en excusa, sur ce que cela pourrait lui faire tort dans l'esprit de ses concitoyens. Louis XIV ne l'en estima pas moins, et le fit même consulter sur l'achat de plusieurs tableaux. Le premier peintre de la cour de Frise, outré de voir que le prince avait mandé Baan pour le peindre, alla à la Haye exprès pour le tuer. Baan le reçut comme un artiste qu'il considérait, et, pendant qu'il lui montrait ses tableaux, ce forcené le vait le bras pour le frapper d'un coup de poignard, lorsqu'un ami de Baan entra, et empêcha le coup : ce peintre mourut à la Haye, en 1700.

B.

BAASA, fils d'Ahias, et roi d'Israël, fit mourir tous les princes de la maison de Jeroboam, et déclara la guerre à Asa, roi de Juda. Il s'abandonna ensuite à toutes sortes d'impiétés, et fit mourir le prophète Jéhu, qui lui avait annoncé la vengeance divine prête à tomber sur toute sa postérité. Il mourut 930 ans avant J.-C., et fut enseveli à Thersa.

BABEGAN. Voy. ARDSCHIR.

BABIN (FRANÇOIs), chanoine, grandvicaire et docteur d'Angers sa patrie,

s'est distingué par le Recueil des conférences du diocèse d'Angers, dont il a publié 18 vol. in-12, réimprimés en quatorze; auxquels il en a été ajouté deux en 1775. Cet ouvrage, qui a été continué par M. de la Blandinière, est utile aux directeurs de conscience. M. Babin mourut doyen de la faculté d'Angers, le 19 décembre 1734, à 83 ans. Il était depuis long-temps seul approbateur des livres dans l'Anjou.

BABINGTON (GERVAIS), né dans la province de Nottingham, fut élevé dans le college de la Trinité à Cambridge, où il prit le degré de docteur en théologie. Il fut successivement évè que de Landaff, en 1591, d'Exeter en 1594, et de Worcester en 1597. II légua ses livres à la bibliothèque de sa cathédrale, et mourut de la jaunisse en 1610. Ses OEuvres, dont la meilleure édition est de 1637, in-fol., contiennent des commentaires sur le Pentateuque, sur le Symbole et les Commandemens, et des sermons en anglais.

BABOU DE LA BOURDAISIÈRE (PHILIBERT), fils d'un financier, devint successivement évêque d'Angoulême et d'Auxerre et cardinal en 1561. Il mourut ambassadeur à Rome, en 1570, à 57 ans. Ce cardinal laissa un bâtard, nommé Alfonse, qu'il institua son héritier universel, en vertu d'une bulle secrète. Ses parens lui laissèrent avec peine les grands biens de son père; mais, par un jugement de la Rote, ils furent obligés de se contenter de 20,000 écus. Il s'est établi à Rome, et y a laissé postérité.

BABOU DE LA BOURDAISIÈRE (JEAN), frère du précédent, fut gouverneur du duc d'Alençon, et maîtregénéral de l'artillerie. Il exerça cette charge avec intelligence, dans trois batailles consécutives; fut fait conseiller d'état en 1569, et mourut la même année. Sa femme, Françoise Robertet, quoique déjà âgée, épousa, en secondes noces, le maréchal Jean d'Aumont. Suivant Brantôme, elle était encore très-belle, et vivait en 1577. Le petitfils de Jean termina sa postérité mas

culine ; mais il eut plusieurs filles mariées, ertre autres :

BABOU (FRANÇOISE), qui épousa, en 1559, Antoine d'Estrées, et fut mère de la belle Gabrielle. Cette dame avait quitté son mari pour suivre le marquis d'Alègre, Yves IV, à Issoire, dont il était gouverneur. En 1592, dans une émeute, ils furent tués l'un et l'autre, et jetés par la fenêtre. On lira avec étonnement ce qui en est dit dans les Observations sur le grand Alcandre, quand on fera réflexion que cette dame avait alors 33 ans de mariage, et avait eu 9 enfans.

BABOU, dame d'ALLUYE (ISABELLE), sœur de la précédente, épousa François d'Escoubleau marquis de Sourdis; c'était une femme intelligente et rusée, qui sut endoctriner sa nièce Gabrielle d'Estrées, pour lui faire prendre sur le roi l'ascendant qu'elle y avait. Elle sut profiter de la faveur de sa nièce, et de l'amour qu'avait pour elle le chanceller de Chiverni, pour l'avancement de sa famille. Son mari, mort en 1602, fut chevalier du SaintEsprit, premier écuyer de la grande écurie. Un de ses fils fut cardinal et archevêque de Bordeaux. Voy. SourDIS, EST AUGES; elle avait une autre sœur, mère de l'abbesse de Montmartre, voy. BEAUVILLIER; de sorte qu'on pourrait dire qu'il n'y a pas de famille où les femmes aient été plus utiles que dans celle-là.

BABOLENUS (SAINT), ou BABOLEIN, premier abbé de Saint-Maurles-Fossés, près de Paris, mort vers l'an 660.

BABYLAS (SAINT), évêque d'Antioche, et l'un des plus célèbres martyrs de la primitive église, refusa à l'empereur Philippe, qui se disait chrétien, l'entrée de l'église des chrétiens, à cause de ses crimes, et surtout à cause de l'assassinat de l'empereur Gordien son pupille. Dans la persécution élevée contre les fidèles sous l'empire de Dèce, il fut mis à mort par ordre de ce prince, vers 251 de J.-C.

BABYLONIENS (L'EMPIRE DES) fut
un démembrement du premier empire
des Assyriens. Voy. ASSYRIENS.
* Belesis contribue à

détróner Sardana-
pale, et règne sur
la Babylonie en..

767 av. J.-C.

* Nabonassar ou Baladan.

747

680 av.

J.-C.

* Merodac - Baladan, 721 On ne connaît que les noms de ses successeurs jusqu'à * Asar-Addon, roi d'Assyrie, qui conquit cet empire en. Voy. les livres indiqués à Argos. BACCALAR Y SANNA (VINCENT), marquis de Saint-Philippe, s'est fait un nom dans les emplois importans dont il fut chargé par Charles II et Philippe V, roi d'Espagne, dans la Sardaigne, où il était né. Il est mort à Madrid en 1727. Nous avons la traduction française de sa Monarchie des Hébreux, 4 vol. in-12; de ses Mémoires de Philippe V, 4 vol in-12.

BACCARELLES (Gille), fameux. peintre d'Anvers, excellait dans le paysage; Guillaume Baccarelles son' frère, et plusieurs autres de cette famille, ont été aussi des peintres célèbres.

BACCHIARIUS, philosophe chrétien au 5e siècle, dont nous avons, dans la Bibliothèque des Pères, une savante lettre écrite à l'évêque Januarius, touchant la faute d'un moine qui avait abusé d'une religieuse.

BACCHINI (BERNARDIN, puis BENOIT), l'un des plus savans hommes de son siècle, naquit à Borgo-San-Donnino le 31 août 1651. Il se fit religieux bénédictin, et prêcha avec succès en Italie; mais la faiblesse de sa santé l'ayant obligé de renoncer à la chaire, il se renferma dans son cabinet, et donna au public un grand nombre d'ouvrages en latin et en italien. Les plus considérables sont, 1° un Journal de littérature, depuis 1686 jusqu'en 1697, 9 vol. in-4°; 2° De sistrorum figuris ac differentia, Bologne, 1691, in-4°, réimprimé avec les notes de Tollius, Utrecht, 1696, in-4o, etc. Il mourut à Bologne le premier septembre 1721, à

70 ans.

BACCHUS, fils de Jupiter et de Sémélé. La fable porte que Jupiter, à la mort de Sémélé sa mère, le mit dans sa cuisse, pour achever ses neuf mois. Bacchus remporta de grandes victoires dans les Indes, et enseigna aux hommes l'art de planter la vigne, ce qui lui a fait donner le nom de Dieu du vin. On

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