premier fignifie Amour; le fecond fignifie Complaifance; le troifiéme fignifie Patience; & le

quatriéme fignifie Reli

gion. Je préfente donc aux Femmes, & auffi aux

Filles qui ont l'intention de devenir femmes, ou qui l'auront dans la suite, ces quatre mots, Am. Com, Pa. Rel. au lieu de ceux-ci, Taffe rouzi frion titave. C'eft-à-dire que je vais prendre pour texte des avis que je leur

donnerai, l'Amour, la Complaifance, la Patience, & la Religion, C'est particulierement dans l'ufage du monde que je puiferai ces avis.

Nous avons déja d'excellens livres für cette

matiere, où elle eft trairée à fond; tout ce qui s'y dit, eft fondé fur l'Ecriture fainte, fortifié par les Peres, confirmé par les exemples, & foûttenu par des réflexions également dignes des e

xemples qu'on y expose, des Peres qu'on y fait parler, de l'Ecriture que l'on y cite. J'avoue de

bonne foi (& je l'avoue

d'autant plus volontiers,

que je dois rendre cette

justice à la verité & à la

Religion, & que je trahirois l'une & l'autre, fi je marquois être d'une

differente opinion) j'a

youe, dis-je, que ces

ouvrages devroient être

continuellement dansles

mains de celles qui étant

engagées

engagées ou difpofées à s'engager dans les liens du mariage, veulent y trouver par-dessus tout leur fanctification & leur repos. Qu'on ne se perfuade donc point que je defapprouve la conduite de ces Livres, à cause qu'il m'arrivera dans celui-ci d'en fuivre une differente; j'ai pris ce parti feulement dans la vue de montrer; en' confiderant ce qui fe paffe dans le monde, comb

bien on doit faire de cas des inftructions que don

nent ces graves ouvrages, & de tâcher en mê→

me temps de rendre, pour ainfi dire, fenfible la neceffité de les mettre en pratique. Peut-être cette maniere fera-t-elle

plus d'impreffion; párce

qu'un Pathétique qui combe dans le partilier, exprime fouvent mieux de certai nes conféquences, que ne font d'ordinaire les