1 u On pourroit déduire immédiatement le même principe du fi • 844. xiéme de cette façon: v= * 2pT. En mettant pour la chute inclinée au lieu de p, u au lieu de v, &t au lieu de T, l'on aura u = 21. Par confequent v. u 2pT. 2p *841. T.. Mais *T= = 4, &t=4, Mettant ces valeurs dans les deux derniers termes, on aura v. u 21: 림: 1; ce qui donne vv = uu, & par consequent v = u. Voici l'application aux chutes par les courbes de ce qu'on vient de démontrer des chutes par un plan incliné. 851. Quand un plan incliné AE ne fait qu'un angle infiniment FIG. LXVII. petit EAF avec un autre plan incliné AF, l'excès, dont l'effort, de la pefanteur qu'a un corps A fur le premier AE, furpaffe l'effort de la pefanteur du même corps fur le fecond AF, n'est qu'une differentielle du fecond genre par rapport à l'effort de la pefanteur du corps A fur le premier AE. * Car ayant pris AG pour marquer l'effort de lapefanteur du corps A fur le plan incliné AE, & tiré GH perpendiculaire 317. fur AF, il eft certain que AH reprefente l'effort de la peJanteur qui reste au corps A fur le fecond plan incliné AF. Or en tirant du centre A avec le rayon AH le petit arc HK qui rencontre AG en K, KG fera l'excés dont l'effort de la pelan. teur du corps A fur AE furpaffe l'effort de la pefanteur du même corps A fur AF. Il reste donc à prouver que KG eft une differentielle du fecond genre par rapport à AG, Pour le voir clairement, il n'y a qu'à confiderer que l'angle HAG étant infiniment petit, l'arc HK qui en eft la mesure, eft infiniment petit par rapport au rayon AH ou AK; car s'il avoit un rapport fini avec ce rayon, l'angle ne feroit pas infiniment petit. On peut donc prendre le petit arc HK pour une perpendiculaire du fommet H de l'angle droit AHG fur fon hypotenuse AGi ce qui donne cette proportion AK. KH :: KH. KG. On vient de voir que KH eft une quantivé infiniment petite du premier genre par rapport à AK; par confequent KG eft une aifferen tielle du fecond genre par rapport à AK & AG qui represente l'effort de la pefanteur du corps A fur AE. 852. Si un corps pelant defcend par le feul mouvement de fa pe FIG. LXVIII. fanteur fur un plan incliné FĠ, il arra au point G la vitef Se qu'il auroit acquife en tombant verticalement d'une égale bauteur, & il continueroit enfuite de fe mouvoir fur le meme plan incliné en confervant la vitesse acquife, & fa pesanteur lui en feroit encore acquerir à chaque inftant: Or fuppofe qu'il Car fi l'on fuppofe que GH reprefente la vitesse qu'il auroit Or les courbes peuvent être regardées comme des poligones d'une infinité de côtés qui font deux à deux des angles aigus infiniment petits. Ainfi un corps pefant, qui defcend fur une courbe, peut être regardé comme defcendant par une infinité de plans inclinés, dont les angles aigus font infiniment petits. Ce qui donne le 8 principe. HUITIEME PRINCIPE. ES viteffes d'un corps, qui defcend fur une courbe par le feul mouvement de fa pefanteur, prifes à chaque point de cette courbe, peuvent être exprimées par les racines de hauteurs depuis l'horizontale, qui paffe par le commencement de la chute, jufqu'a ces points là. Ainfi fi l'on reprefente les hauteurs changeantes de ces points par (1), & les viteffes par u; on aura u = √1 pour l'expreffion de la viteffe, qu'a le corps qui defcend, à chaque point de la courbe. 853. L Car, s'il defcendoit par un même plan incliné, les viteffes, qu'il auroit à chaque point, feroient par le 7° principe, u=√1. Or en defcendant par la courbe, il aura, à tous les points qui font à la même hauteur que les points correspondants du plan incliné que feroit la tangente de la courbe au point cù commence la defcente, la même vitesse qu'il auroit à tous ces points correfpondants du plan incline; puifque les differentielles, qui feroient l'excès des viteffes aux points du plan incliné fur les vitesses aux points correfpondants de la courbe, font du fecond genre, dont un nombre infini, égal au nombre des angles des petits côtés de la courbe, ne fait qu'une differentielle du premier genre, ainfi elle ne peut avoir de rapport fini avec ces viteffes, & elle ne peut empêcher qu'elles ne foient égales. COROLLAIRE. 854. Do OU l'on voit que les expreffions des viteffes des chutes verticales d'un corps pesant, conviennent aux vitesses des defcentes du même corps fur des courbes, en prenant les unes & les autres à la même bauteur. u uu 2t 9 855. Il fuit de tous ces principes, & de l'article 839, qu'en nomFIG. LXIV. mant la force centrifuge mn (c), & (r) le rayon CM de l'arc circulaire infiniment petit dont mn eft la force centrifuge, on aura toutes ces expreffions, c= u = 2pt, P u = 2,1 =ptt, &c. Ceux qui veulent s'appliquer aux Problemes où entrent les forces centrifuges, & à ceux où entre la pesanteur, doivent fe rendre tres familieres ces expreffions & leurs démonfirations. t= > uu 2 t 2pptt t L'on en déduit cette expreffion de la force centrifuge où entre la pefanteur; la force centrifuge mn(c) == (à cause de u=2pt) (à caufe de 1=ptt) 21; ce qui donne auffi le rapport de la force centrifuge (c) à la pefanteur (p), c. p: zl.r. Ces. chofes fuppofées, voici l'expression analytique de l'effort centrifu ge mn par rapport à notre Problême, c'est à dire par rapport à tous les points de la courbe BEFM que l'on cherche. Nommant les coupées AP (x), les ordonnées PM (y), les arcs finis BEFM (1), la pefanteur abfolue reprefentée par MR (a); prenant la petite partie Mm de la courbe qui fera (du), & menant l'ordonnée infiniment proche mp & tirant MK perpendiculaire fur mp; l'on aura MK = dx " Km 856. 857. * 579. Kmdy; le rayon de la developée MC fera, en fuppofant trouvera mn = 2PMX MR 2 ayd d x 858. Voici à prefent la maniere de trouver l'expreffion analyti- adx 24 11x 859. 2PMY MR a. dydz adx RESOLUTION. 860. L'EQUATION précedente donne 27dx dydx + = dudy. Ι 2 = Multipliant chaque terme par y 1 y > Tome 11. qui eft l'un des côtés. Cela fait voir que l'integrale, qu'on * 661. 1 vient de trouver y dx = ydu, n'eft pas complete; ainfi pour la rendre complete, il faut retrancher une grandeur constante du second membre pour le rendre égal au premier. I On prendra pour cette grandeur constante a2 du, & l'équa- 2 2PMXMR dudy vy I & fubftituant ces valeurs de dx, de ddx, & de MC dans l'é- = dyva djvy Pour trouver les integrales, on fuppofera *=√2√ay. a; ce qui donnera z2 = 2√ ay — a; √ ay = 22; ay — 2: *^ ; 44 y = a 210 22√2 × zdz - √ax 32 + 1 × zdz dra d'abord dx 2 qui fe re |