Il fe leye tout furieux, Il l'accable à l'inftant de mots injurieux. Si tu ne vois pas qui je fuis, Vil Animal, il faut l'apprendre. Mes oreilles, Seigneur, font de fûrs Interprêtes, EPILOGUE. ENNEMI NNEMI de l'Oifiveté, Les Vers ne font point ma manie Eft le penchant de mon génie. 14 Si j'ai fait choix de l'Apologue FIN du premier Livre. FABLES NOUVELLES. 淡淡 LIVRE SECOND.. FABLE PREMIER E La Truite & l'Ecreviffe. HACUN eft attentif à fe prêter des graces. Des trumaux, des miroirs, des glaces, Tant pis; que faut-il que j'y faffe? Irai-je encor moraliser? Qui moralife, ennuie & laffe Me dira-t'on, oui, mais il n'effarouche pas; Dont il fe fert ont encor des appas Apoftrophoit Dame Ecreviffe Et lui difoit, tu vas d'un plaifant train? A chaque pas tu te hazardes; Les hommes font méchans, il faut les redouter; Par ce moyen tu pourras te fouftraire Aux piéges qu'on te tend. L'avis eft falutaire; L Si l'on les fuit avec exactitude La Truite à ces mots, avec agilit Mais Le Straz & les Pierres Fines. A Meffieurs DEGUIGNES & DESHAUTES Qui fçut le dérober à la nuit du Tombeau, Cet aimable Sçavant prit foin de votre enfance; Qui vous conduit au chemin de la gloire, Et vous parviendrez au moyen De voir vos noms gravés au Temple de Mémoire: Que ne puis-je y tracer le mien!... Mais j'en prens joliment la route, Et pour y parvenir je vole un peu trop bas. Ces Fables-là ne flattent pas ;. C |