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MORBIDE, adj. Mot formé du fubftantif latin, qui fignifie maladie. C'est un terme de Peinture, qui fe dit particuliérement de la chair graffe, vivement exprimée. Morbitique, qui vient de la même fource, fe dit en termes de Médecine, de ce qui appartient aux maladies; causes, effets, fignes morbifiques.

MORCE, f. f. Nom qu'on donne, dans un pavé, aux pierres qui commençant un revers, font liaifon avec les autres.

MORDANTE, adj. Bête mordante, Les Chaffeurs donnent ce nom à certaines bêtes qui fe défendent avec les dents, telles que le fanglier, le renard, le blereau, le loup, le loutre,

&c.

MORDARET, f. m. Nom d'une forte de grand clou de cuivre doré, à deux pointes, qu'on met fur les harnois des chevaux & fur les goutieres des caroffes,

MORDS, f. m. Aflemblage des pieces de fer qui fervent à la bride d'un cheval, telles que la gourmette, les branches, &c. Il y a des mords brifés, des mords entiers,

&c.

MORE adj. Nom de couleur pour un cheval. On appelle More ou Moreau un cheval qui a le poil d'un noir enfoncé, vif & luifant.

MORE, f. m. Nom qu'on donne indifféremment à toutes les Créatures humaines qui ont la peau noi re, de quelque Nation qu'elles foient. On les appelle auffi Negres, du mot latin Niger, qui fignifie noir. Il faut mettre quelque diftinction entre Maure & More, quoique le dernier ne foit apparemment qu'une corruption de l'autre. Maure ne fe dit gueres que des Afriquains bazanés, tels que ceux qui conquirent autrefois l'Efpagne & qui fe nommoient auffi Sarrazins. Le nom de Maure vient de la Mauritanie, grand Pays d'Afrique, & fort célebre du tems des Romains.

MOREAU, f. m. Non d'une efpece de fac ou de panier de corde, dans lequel les Bâtiers donnent du foin à leurs mulets pendant qu'ils marchent.

MORELLE, f. f. Herbe fort branchue, qui étoit une herbe potagere des Anciens, & dont les feuilles font plus grandes que celles du bafilique. Elle croît dans les vergers le long des grands chemins. Ses fleurs font d'un blanc rayé, & jaunes au milieu. Elle porte un fruit en forme de grappe, qui enferme une petite graine blanche. On prétend que fon jus eft excellent pour les chaleurs de tête & les inflammations des yeux. Il y a plufieurs efpeces de Morelle dans les Pays chauds. Celle qui se nomme Duture, en Egypte, a la vertu d'enyvrer ou du moins d'affoupir tous les fens, lorfqu'on mêle de fa graine pilée dans les alimens ou dans la boiffon.

MORESQUE, adj. Ce qui appartient aux Mores ou à leurs ufages. Une danfe morefque. Un habit à la morefque. Morefque eft auffi fubftantif, pour fignifier une forte de peinture & de gravure à la maniere des anciens Maures, qui confifte en certains rameaux accompagnés de feuillages, fans ordre & fans aucun affujettiffement à la nature. C'eft une forte de grotesque, fur-tout lorfqu'on y inêle quelquefois des animaux imparfaits. On s'en fert particuliérement dans les ouvrages de damas quinerie.

MORFIL, f. m. Nom qu'on donne à de petites parties d'acier qui reftent au taillant d'un razoir ou d'un couteau, lorfqu'il fort de la meule. On ôte le morfil au razoir en le paffant à l'huile fur la pierre. Quelquesuns appellent morfil l'yvoire en marchandise. Mais voyez MARFIL qui eft le véritable nom marchand.

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MORFONDURE, f. f. Nom d'une maladie des chevaux. C'eft une efpece de fluxion, qui leur fait jetter des humeurs par les nazeaux qui les fait touffer & qui leur caufe des battemens de flanc.

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MORGELINE, f. f. Nom fran çois d'une herbe qui croît à l'ombre, & qui porte une fleur bleue comme celle du mouron. On en vante l'ef fet pour les fiftules des yeux. Son nom latin fignifie oreille de souris. Elle pro

duit plufieurs tiges, qui font un peu ercufes & rouges par le bas. Ses feuilles font rangées deux à deux, par intervalles. Elles ont le dos élevé & tirant fur le noir.

MORGUE, f. f. Mot prefque hors d'ufage, qui a fignifié orgueil, arrogance. On difoit auffi morgant, pour arrogant, & morguer pour infulter, braver par des infultes & des défis. Morgue ne fe dit plus gueres que d'une petite chambre à l'entrée des prifons de Paris où l'on met d'abord les Prifonniers, pour donner le tems aux Guichetiers de les bien reconnoître. On y expofe auffi les corps morts qui fe trouvent la nuit dans les rues. On appelle Morgueurs ceux qui gardent le guichet de la morgue.

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MORILLE, f. f. Efpece de Champignon, de la forme d'une petite éponge, qui fort de terre au Printems, & qui croît particuliérement le long des hayes & fous les frê nes. La Maurille eft d'un excellent goût.

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mot de Mouffardelle, & quelquesuns même lui donnent ce nom.

MORTAILLABLE, adj. On appelle gens mortaillables non-feulement ceux dont l'héritage revient à leur Seigneur, parce qu'ils font ferfs de condition, mais encore ceux qui font taillables à la difcrétion du Sei-. gneur. On fait venir ce mot de mortaille, vieux mot qui a signifié mortalité.

MORTAISE, f. f. Entaillure qu'on fait dans une piece de bois, pour y affembler une autre piece. C'est auffi le nom d'une petite piece de bois percée de trous par lesquels paffent les fautereaux des clavecins & des épinettes.

MORTIER, f. m. Mot tiré du latin. Le Mortier eft un vafe de quelque matiere dure, qui fert à broyer avec un pilon ce qu'on y met. Le mortier de Maçonnerie eft une efpece de maftic, compofé de chaux & de fable, ou de chaux & de ciment, dont les Maçons fe fervent pour lier les pierres. On l'appelle mortier gras, quand il y a beaucoup de chaux. En termes d'Artillerie, martier eft le nom d'une piece de fonte, de la forme d'un mortier à piler, qui fert à jetter. des bombes & des carcaffes. Il y en a qui fervent à jetter des pierres & des cailloux, & qui fe nominent pierriers. Mortier eft auffi le nom d'une couverture de tête que le Chancelier de France & les grands Préfidens, qu'on appelle Préfidens à mortiers portent pour marque de leur dignité. Celui du Chancelier eft de toile d'or bordé d'hermine. Celui du premier Préfident eft de velours noir, bordé de deux galons d'or; & celui des autres Préfidens à mortier n'a qu'un feul galon.

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MORTIFICATION f. f. Mor formé du latin, qui fe dit des pénitences & des auftérités par lefquelles on tourmente & l'on affoiblit le corps, dans la vue d'expier fes péchés, ou pour diminuer la révolte des fens contre les loix Evangéliques. Mortifier la chair, c'eft exercer des mortifications. On appelle en Médecine, parties mortifiées, chairs morti

fiées, celles où il ne refte plus de fentiment par leur corruption. Mortifier fe dit auffi, en termes de Chymie, pour détruire la forme d'un corps mixte par des mêlanges. On mortifie le Mercure en lui otant fa fluidité. Dans le langage commun, une viande mortifiée eft celle qu'on a gardée quelques jours après la mort de l'animal, pour la rendre moins dure & de meilleur goût. On mortifie un poulet qu'on veut manger fur le champ, en lui faisant avaller dy vinaigre.

MORTUAIRE, adj. Mot formé du latin, qui fe dit de ce qui regarde la mort. Un billet mortuaire. Cérémomes mortuaires.

MORTUMNON, f. m. Efpece de prune noire un peu plus petite que le damas, & fort commune au Perou, où l'on prétend qu'elle caufe une yvreffe dangereufe.

MORUE, f. f. Poiffon de mer qui eft excellent dans fa fraîcheur, & qui fe fale en divers endroits pour être rranfporté dans les terres, où il fe conferve des années entieres. Le Commerce de la morue eft très-confidérable. On appelle Morue de Terreneuve celle qui fe pêche fur un grand banc, long de cent lieues, qui eft voifin de cette Ifle. On prétend que les Morues voyent peu, quoiqu'elles ayent les yeux fort grands. Elles ont les dents au fond du gofier.

MORVE, f. f. Maladie des chevaux, différente de la morfondure, en ce qu'elle eft un écoulement habituel d'humeurs par les nazeaux, qui viennent de quelque vice dans le poumon, & que les humeurs font vifqueufes & jaunâtres. La morve eft contagieufe entre les chevaux. On eft oblige, en vendant un cheval, de garantir ce défaut pendant neuf jours.

MOSAIQUE, fubftantif fem. Mot formé des noms latins Mufeum & Mufivum. C'eft le nom d'un ouvrage compofé de petites pieces de pierre ou de bois de différentes couleurs, qui expriment des figuLes régulieres. On en pave les temples & les grands édifices. On en or

ne les murs. Un des plus célebres ouvrages de Mofaïque eft le Chour de l'Eglife de Saint-Remi à Reims. On fait auffi des Mofaïques de verre & d'émaux, qui ont un luifant & un poli merveilleux.

MOSCH, f, m. Plante d'Egypte qui produit une petite femence noire & mufquée, nommée Abelmofch dont les Arabes fe fervent pour fallfier le mufc. On en fait aufi des pillules, pour fervir aux maladies des femmes qui s'appellent maux de`

mere.

MOSQUE'E, f. f. Nom qu'on donne aux Temples de la Religion Mahométane. La plupart des Mofquées font de forme quarrée, avec une cour, devant la principale porte, environnée d'une galerie foutenue fur des colomnes de marbre, où les Mahometans fe lavent avant que d'entrer dans la Mofquée. Au lieu de cloches, elles ont une ou plufieurs

tours,

d'où les Prêtres font l'office de nos cloches, en avertiffant le Peuple à haute voix des heures de la priere. Au fommet de toutes les Mofquées, s'éleve la figure d'un croiffant, ou d'une demie-lune. Quelques-uns font venit Mofquée du mor grec, qui fignifie Veau, & s'abandonnent à leurs conjectures pour remonter jufqu'au Dieu Apis qu'on adoroit en Egypte fous la figure d'un bœuf, & jufqu'au Veau d'or des Ifraelites.

MOSQUITE, f. f. Efpece de grof fe mouche qui à l'aiguillon fort pointu, & qui eft fort incommode en Amérique.

MOSSE, f. f. Animal de l'Amérique Septentrionale, de la grandeur d'un bœuf, & commun dans la nouvelle Angleterre, qui a le cou d'un cerf, la tête & la queue d'un daim des cornes fort larges qui muent tous les ans, les jambes longues, & les pieds d'une vache. Sa chair eft fort bonne, & fe garde longtems, après avoir été féchée à la maniere des fauvages.

MOTTER, v. a&t. Terme de Chaffe. On dit des perdrix qu'elles fe mottent, pour dire qu'elles fe cachent derriere les mottes de terre. On

dit auffi, en termes de Fauconnerie, que l'oifeau prend motte, pour dire qu'il fe pofe à terre.

MOUCHE, f. f. Nom d'un petit Infecte aîlé, gris-noir, qui eft armé de deux petites cornes entrelaffées, & d'une petite trompe dont il fe fert pour fuccer ce qui fert à le nourrir. On prétend que les mouches viennent d'un petit œuf blanc, d'où elles fortent d'abord en forme de ver. Leurs aîles font membraneufes; & leurs jambes, qui font au nombre de fix & velues, fe divifent en plufieurs petites parties, qui fe fubdivifent encore. Leurs pieds font couverts d'une infinité de petites pointes, qui leur fervent à s'attacher fur les corps les plus polis. L'Amérique a des mouches luifantes, qui rempliffent l'air de lumiere dans les nuits les plus obfcures, & qui font de la groffeur des Hannetons. Cette lumiere dépend de leur fanté, & s'éteint lorsqu'elles deviennent malades. On croit avoir remarqué qu'elle eft dans leurs yeux & fous leurs aîlerons. Il y a dans le même Pays des mouches cornues, & armées d'une espece de cafque, qu'elles baiffent & hauffent à leur gré. Elles reffemblent beaucoup au cerf volant; mais leur corne eft noire, polie, dure, & longue d'environ deux pouces. On trouvera d'autres efpeces de mouches fous les noms qui leur font propres. Quelques Naturaliftes en diftinguent quarantehuit fortes, fans y comprendre les Moucherons. On prétend que les Moucherons s'engendrent dans l'eau d'œufs fort petits que la mere y cache. C'eft un fpectacle admirable qu'un Moucheron confidéré avec le Microscope.

MOUCHET, f. m. Nom d'un oifeau de proie, qui paffe pour le mâle de l'Epervier. Il n'est pas propre à la Fauconnerie.

MOUCHETTE, f.. f. Terme de Sculpture & d'Architecture. Les Sculpteurs appellent Mouchettes faillantes, le plinthe ou le liftel qui eft au-deffus d'un quart de rond dans les ornemens. En Architecture, mouchette se dit du larmier d'une corniche, ou

plutôt du petit rebord qui pend au larmier, & qui empêche que l'eau ne coule en dellous. Les Menuifiers ont une espece de rabot qu'ils appellent mouchette, qui fert à faire & à pouffer un quart de rond.

MOUCHETTE', adject. Mot formé de mouche, qui fe dit d'une variété de petites taches, en forme de mouches. Moucheture eft le fubftantif. En termes de Blafon moucheté fe dit particuliérement des hermines & du milieu du papelonné lorsqu'iÍ eft plein de mouchetures.

MOUET, f. m. Nom d'une mefure dans les falines. Elle contient dix cartaux.

MOUETTE, f. f. Efpece de poule d'eau, commune fur la Loire en Automne, & qui préfage, dit-on, la crue des eaux. Il y en a de noires, de blanches & de cendrées.

MOUFLE, f. m. Nom d'une machine de Méchaniques, qui confiste dans un affemblage de plufieurs pou lies enchaffées dans des mortaises pour faire monter quelque poids à l'aide d'une corde, dont les divers tours augmentent la puiffance. Les Chymiftes appellent moufle une tuile qu'ils mettent fur la coupelle, pour foutenir les charbons allumés qui entretiennent le métal en fonte. Le moufle des Orfèvres, des Emailleurs eft un petit arc de terre, fous lequel ils fondent leurs émaux. Celui des Vitriers eft un morceau de bois fendu, avec lequel ils prennent leur fer à fouder. Ils appellent mouflettes deux morceaux de bois en demi canal, qui leur fervent comme de manche pour tenir le même fer.

MOVIETTE, f. f. Voyez MAU

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piere, c'eft mouiller à pouppe, pour maintenir les ancres de l'avant. On mouille quelquefois tandis qu'on a encore les voiles au vent, ce qui s'appelle mouiller à la voile. Mouiller de la quille, est un terme ironique, pour dire échouer.

MOUILLE-BOUCHE, f. f. Poire d'Eté, qui a beaucoup de fuc, & qu'on nomme auffi Beurre d'Eté.

MOULE, f. f. Petit poiffon de mer renfermé entre deux écailles, noires au-dehors, qui s'attache aux pierres & aux rochers comme les huitres. 11 eft d'un goût agréable, mais on le croit dangereux dans certaines faifons. Il y a des moules d'eau douce, mais rarement bonnes à manger. On donne auffi le nom de moules aux écailles, lorfqu'on les fait fervir à l'ornement des grottes &

des rocailles.

MOULE, f. m. Nom géneral qu'on donne à tout patron qui fert à former une figure. Il y en a de creux pour les chofes fufibles, telles que les métaux; de plats, & d'autres formes, fuivant la nature du sujet & le deflein de l'artifte. Les Tailleurs de pierre appellent moule une forme de bois ou de métal, fuivant laquelle ils tracent fur les pierres les profils des corniches & autres pieces d'Architecture, pour les tailler. Mculer une pierre, c'eft y tracer ainfi des panneaux pour leur ufage. Mouler en géneral, c'eft jetter quelque chofe au moule. Les Architectes appellent marches moulées celles qui ont une moulure avec un filet au bord de leur giron. La moulée, en termes de Taillandiers, eft une poudre qui se raffemble fous leur meule, & qui eft mêlée de petites parties de fer & de pierre détachées des ferremens qu'ils aiguifent & de la meule. En termes de Monnoie, mouler des louis d'or ou des écus, c'eft jetter des pieces fauffes dans du fable bien préparé, entre deux chaffis. Mouler du bois, c'eft l'arranger dans une membrure pour le mefurer.

MOULET, f. m. Nom d'un calibre de bois, qui fert aux Menuifiers pour régler des épaiffeurs.

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MOULETTES f. f. Petites coquilles blanches, qui fervent à former des figures en relief.

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MOULIN, f. m. Machine compofée de diverses pieces, pour faire tourner des meules. Il y a des moulins à vent des moulins à eau, & des moulins à bras qui font portatifs. On appelle moulin banal celui d'une Seigneurie, auquel tous les Vaffaux font obligés de venir moudre. Les Monnoies ont auffi leur moulin, pour la fabrication des efpeces; les Lapidaires ont le leur pour tailler & polir les diamans, &c. On appelle moulinage des foies, dans le Négoce, la façon qu'on donne à la foie en la faifant paffer par le moulin. Mouliné, adjectif, fe dit du bois corrompu, & de la pierre qui étant gravefeufe s'égraine à la lime. Les Ouvriers qui filent la foie fe nomment Mouliniers.

MOULINET, f. m. Terme de Méchanique. C'est un tour traverse par deux leviers, qui s'applique aux engins, aux gruaux, aux cabeftans, &c. pour tirer les cordages & élever les fardeaux. On donne auffi le nom de moulinet à divers inftrumens compofés de deux bâtons en croix qui tournent fur un pieu, & à d'autres machines qui tournent à force de bras. Les Vitriers donnent à certaines pieces de vitres le nom de moulinets donbles, de moulinets en tranchoirs, &c. Faire le moulinet fe dit d'une maniere de fe défendre avec le fabre ou avec un bâton à deux bouts, qu'on manie autour de foi avec une viteffe extraordinaire.

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MOULURE, f. f. Terme d'Art. On donne ce nom à toutes les parties éminentes de Sculpture, qui ne fervent que pour l'ornement, foir en pierre ou en bois. La moulure liffe eft celle qui n'eft pas travaillée & qui ne fert d'ornement que par fon contour. La moulure ornée eft taillée de fculpture, de relief ou en creux.

MOURON, f. m. Herbe branchue qui a de petites feuilles arron dies, & dont on diftingue différen→ tes fortes; l'une qui porte des fleurs rouges, l'autre qui les a blanches,

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