Mémoires de Frédéric, baron de Trenck, tr. par lui-meme sur l'original allemand, augmentés d'un tiers, & revus sur la traduction, Volumen2

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Chez J. G. Treuttel, 1789

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Página 105 - ... de mort de lui parler et de lui donner encre ou plume. « Pour y suppléer, dit-il, je me faisais une piqûre au doigt, j'en recueillais le sang, et lorsqu'il venait à se cailler, je le chauffais dans ma main, puis j'en faisais écouler la partie, liquide et je jetais le reste. C'est ainsi que je parvins à me faire de bonne encre bien coulante, avec laquelle je pouvais écrire, et qui me servait en même temps de couleur quand je voulais peindre.
Página 122 - ... insectes, et il eût fourni de puissants arguments en faveur du système de l'âme des bêtes. Il raconte seulement dans ses Mémoires l'histoire touchante de la souris qu'il avait apprivoisée au point qu'elle jouait avec lui et venait manger dans sa bouche. « Je ne saurais tracer ici, dit-il, toutes les réflexions que fit naître en moi l'étonnante intelligence de ce petit animal.
Página 8 - Il fallut donc que mon grenadier me passât quelques aunes de toile. J'en fis des boudins de six pieds de long, qui pouvaient passer entre les barreaux. Je les remplis de sable; et toutes les fois que Gefhardt était de faction la nuit, je les poussais dehors , et il les vidait avec précaution. « Dès que j'eus de la place , je me fis passer tous les instruments nécessaires, jusqu'à de la poudre, du plomb, une paire de pistolets de poche, des couteaux, et une baïonnette. Tout cela fut mis en...
Página 364 - La veille de mon départ, j'eus encore une fois le bonheur de m'entretenir pendant plus de deux heures avec SAR la princeffe Amélie , fœur du grand Frédéric.
Página 186 - Efope , quelques mots for le temps, fur la température de la journée. Tout le monde s'approche , dans l'intention de participer , peut-être , à l'honorable faveur. !La matrone fe retire.
Página 43 - Cet homme crut entendre quelque bruit ; il en avertit l'officier de garde, et tous deux, écoutantavec attention, m'entendirent traîner mes sacs. On en fit le rapport le lendemain, et un officier, qui avait pour moi de l'amitié, entra avec le major de place, un forgeron et un maçon. Le lieutenant, me fit signe qu'on m'avait dénoncé. La visite commença; mais les officiers refusèrent de la continuer : le forgeron et le maçon ne découvrirent donc rien, et le major de place, qui ne passait pas...
Página 129 - J'étais fou de ce beau projet que j'attendis avec impatience l'heure où le major ferait sa visite. « Monsieur le major, lui dis-je lorsqu'il entra, je sais que le gouverneur de cette ville, le généreux duc Ferdinand de Brunswick, est actuellement à Magdebourg ; faites-moi le plaisir...
Página 46 - J'avais à peine fini que j'entendis ouvrir les portes. On trouva la prison remplie de sacs et de sable ; mais j'avais eu le temps de remettre mes menottes, et ils crurent bonnement que je n'avais pu les quitter en creusant sous terre.
Página 45 - Il appela aussitôt ses camarades, qui allèrent faire leur rapport. Le major, averti, vint et m'entendit de même fouiller auprès de la porte qui devait m'ouvrir un passage dans la galerie. Des soldats munis de lanternes entourèrent la porte aussitôl, el l'on m'attendit pour se saisir de moi.
Página 186 - ... pour des patriotes éclairés : Pourquoi ? parce qu'ils ne portent pas la clef de chambellan fur la faillie de la hanche.

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