De la recherche de la verité, où l'on traite de la nature de l'esprit de l'homme, & de l'usage qu'il en doit faire pour eviter l'erreur dans les sciences, Volumen1Chez M. David, 1712 |
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... naturelle , & la plus effen- tielle à l'efprit . Au contraire l'u- nion de l'efprit avec le corps , abaiffe l'homme infiniment ; & c'eft aujourd'hui la principale caufe de toutes fes erreurs & de toutes fes miferes . Je ne m'étonne pas ...
... naturelle , & la plus effen- tielle à l'efprit . Au contraire l'u- nion de l'efprit avec le corps , abaiffe l'homme infiniment ; & c'eft aujourd'hui la principale caufe de toutes fes erreurs & de toutes fes miferes . Je ne m'étonne pas ...
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... naturelle ; & cette impreffion , auffi - bien que celle qui nous porte vers le bien , n'eft point invincible : elle n'eft telle que par l'évidence ou par une connoiffance parfaite & en- tiere de l'objet ; & nous fommes auffi libres dans ...
... naturelle ; & cette impreffion , auffi - bien que celle qui nous porte vers le bien , n'eft point invincible : elle n'eft telle que par l'évidence ou par une connoiffance parfaite & en- tiere de l'objet ; & nous fommes auffi libres dans ...
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... naturelle , fi Adam eût pû ne rien fentir , lorfque la prin- cipale partie de fon corps recevoit quelque impreffion de ceux qui l'envi- ronnoient . Je ne prens toutefois aucun parti fur ces deux opinions . Le premier homme reffentoit ...
... naturelle , fi Adam eût pû ne rien fentir , lorfque la prin- cipale partie de fon corps recevoit quelque impreffion de ceux qui l'envi- ronnoient . Je ne prens toutefois aucun parti fur ces deux opinions . Le premier homme reffentoit ...
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... naturelle pour fa- femme , & d'une crainte déréglée de la contrifter , car apparemment tout cela a contribué à fa defobéiffance . Mais aprés qu'il eut péché , ces plaifirs qui ne faifoient que l'avertir avec refpect , & ces douleurs qui ...
... naturelle pour fa- femme , & d'une crainte déréglée de la contrifter , car apparemment tout cela a contribué à fa defobéiffance . Mais aprés qu'il eut péché , ces plaifirs qui ne faifoient que l'avertir avec refpect , & ces douleurs qui ...
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... naturelle . ? Ils aiment mieux recourir à l'hor- reur du vuide , pour expliquer l'éléva tion de l'eau dans les pompes , qu'à la pefanteur de l'air ; à des qualitez de la Lune , pour le flux & reflux de la Mer , qu'au preffement de l'air ...
... naturelle . ? Ils aiment mieux recourir à l'hor- reur du vuide , pour expliquer l'éléva tion de l'eau dans les pompes , qu'à la pefanteur de l'air ; à des qualitez de la Lune , pour le flux & reflux de la Mer , qu'au preffement de l'air ...
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Términos y frases comunes
abfolument affez Ainfi aprés auffi avoit ayent bleffer c'eft c'eſt capables caufe cauſe cerveau changemens Chap CHAPITRE chofes choſes compofé conféquent confervation confidére confifte connoiffance connoître Dieu différentes difpofition dire douleur effentielle efprits animaux enfans erreurs eſt étoit fang fans doute fauffes fçavoir fciences fe font fe trouve feconde felon femblables femble fenfa fenfations fenfibles fens fent fentimens feroit fervir feulement fibres du cerveau fions foibles foient foit folide fommes fon corps forte fouvent fuffit fujet gemens hommes idées imagination impreffions infinité jugemens juger l'ame l'ef l'efprit l'imagination lefquelles liaifon lorfque lumiére maniére ment mouvemens mouvement n'eft n'eſt naturelle néceffaire nerf optique nerfs objets paffe paffions parler paroît penfer perfonnes perfuader Philofophes plaifir plaifirs plufieurs plûtôt pourroit prefque premiére puiffe puifqu'il puifque raifon rapport reconnoître tems tion toûjours traces tres ufage verité vifage voyent voyons vûë yeux
Pasajes populares
Página 512 - Les gens qui me servent, il faut que je les appelle par le nom de leurs charges ou de leur pays, car il m'est très-malaisé de retenir des noms.
Página 506 - Ainsi il s'est plutôt fait un pédant à la cavalière, et d'une espèce toute singulière, qu'il ne s'est rendu raisonnable, judicieux et honnête homme. Le livre de Montaigne contient des preuves si évidentes de la vanité et de la fierté de son auteur, qu'il paraît peut-être assez inutile de s'arrêter à les faire remarquer; car il faut être bien plein de soi-même pour s'imaginer, comme lui, que le monde veuille bien lire un assez gros livre, pour avoir quelque connaissance de nos humeurs....
Página 63 - ... L'idée qu'elle nous donne de l'étendue a des bornes fort étroites ; mais il ne suit pas de là, que l'étendue en ait. Elle est sans doute infinie en un sens; et cette petite partie de matière...
Página 234 - De sorte que la faculté d'imaginer, ou l'imagination, ne consiste que dans la puissance qu'a l'âme de se former des images des objets, en produisant du changement dans les fibres de cette partie du cerveau que l'on peut...
Página 390 - En matière de théologie on doit aimer l'antiquité parce qu'on doit aimer la vérité, et que la vérité se trouve dans l'antiquité ; il faut que toute curiosité cesse, lorsqu'on tient une fois la vérité. Mais en matière de philosophie on doit au contraire aimer la nouveauté, par la même...
Página 35 - ... comme dans celles de la nature il ne faut point s'arrêter à la foi, c'est-àdire à l'autorité des philosophes. En un mot, pour être fidèle, il faut croire aveuglément , mais pour être philosophe il faut voir évidemment.
Página 8 - D'où il est facile de reconnaître que, quoique les inclinations naturelles soient volontaires, elles ne sont toutefois pas libres de la liberté d'indifférence dont je parle, qui renferme la puissance de vouloir ou de ne pas vouloir, ou bien de vouloir le contraire de ce à quoi nos inclinations naturelles nous portent.
Página 346 - Cette délicatesse des fibres se rencontre ordinairement dans les femmes, et c'est ce qui leur donne cette grande intelligence pour tout ce qui frappe les sens. C'est aux femmes à décider des modes, à juger de la langue, à discerner le bon air et les belles manières.
Página 7 - Car la matière est toute sans action; elle n'a aucune force pour arrêter son mouvement, ni pour le déterminer et le détourner d'un côté plutôt que d'un autre. Son mouvement, comme l'on vient de dire, se fait toujours en ligne droite, et lorsqu'il est empêché de se continuer en cette manière, il décrit une ligne circulaire la plus grande qu'il est possible, et par conséquent la plus approchante de la ligne droite, parce que c'est Dieu qui lui imprime son mouvement, et qui règle sa détermination.