ERRAT A. PAge 10. ligne 25. P. 1. lifez P. 3. 23. ligne 22. un, lifez unc. 18. & fuivantes, Siftême, lifez Systême. 70. ligne 4. après je ne crois pas, ajoutez, va Ibid. ligne 8. 428. lifez 142. 79. Au titre courant du haut de la page, fur la J A Marine a tant de parties, & fes parties ont tant d'analogie entr'elles, qu'on ne fauroit fixer éxactement l'objet d'une en particulier, fi l'on ne détermine celui de toutes les autres. Sans cette attention, négligée jufques à préfent, l'idée, que l'on aura de la Théorie de la conftruction, de celle de la Mâture, & de la Manoeuvre fera tou A 1 jours fort imparfaite. Auffi la plupart des Marins confondent affez fouvent la conftruction avec la Mâture; les opérations de celle-ci avec celle de la Manoeuvre, & la Manoeuvre même avec le Pilotage, Plu'fieurs d'entre eux définiffent le Pilotage: l'Art de conduire facilement & fûrement un Vaiffeau fur Mer; quoique cette définition foit celle de la Navigation entiére c'eft à-dire, de la Manoeuvre, du Pilotage, de la Mâture, tout enfemble; ces Arts particuliers faifant celui de la Navigation, & le mot de Navigation renfermant tout. Que le commun des Marins foit fi peu inftruit de ce qu'il devroit parfaitement connoître, il n'y a pas lieu d'en être furpris. La routine le dirige ; & des regles qu'il en a déduites, entaffées fans ordre & avec confusion, forment toute fa fçience. Mais il est étonnant, que les Officiers, les Pi lotes éclairés, & fur tout les Géomêtres, qui voient clair dans le fond dès chofes, n'aient point défini exactement le Pilotage & la Manoeuvre &c. & qu'ils n'aient point placé dans leur rang les diverfes connoiffances, qui appartiennent à chaque Art en particulier. Peut-être que cette inattention de leur part eft la caufe de cet éloignement des véritables principes de la Mâture, qu'on eft obligé de dévéloper aujour dui. Eh! doit-on fe promettre de réuffir, & de faire des progrès dans un Art, si l'on ignore quel en eft le but & la fin? Tâchons d'éviter ici cet inconvénient. Rendons au Pilotage, à la Manoeuvre, à la conftruction ce qui leur est dû; donnons à la Mâture ce qui lui appartient, & formons-nous une idée claire de tous ces Arts, qui par leur réunion & leur harmonie, forment le plus grand de tous les Arts. II. La Théorie de la conftruction doit renfermer trois choses. Il faut tâcher de rendre un Vaiffeau tel; 1°. Qu'il fende l'eau, le mieux qu'il eft poffible; 2°. Que fa forme foit propre à recevoir une bonne Mâture, afin qu'il en porte bien la Voile; 3°. Qu'il fente bien fon Gouvernail, qu'il gouverne avec aifance, & qu'il dérive moins. Tout cela eft du reffort du Géomètre-Phyficien; il faut être même très-habile, pour difcuter tous ces avantages, qui paroiffent quelquefois oppofés, & dont il eft néceffaire de faire une jufte & exacte compenfation. Outre la figure du Vaiffeau, qui attire ici toute l'attention, un prudent Théorieien doit encore travailler à le rendre fo |