CONDUITE

DES CONFESSEURS

DANS LE TRIBUNAL
DE LA PÉNITENCE,

SELON LES INSTRUCTIONS
de S. Charles Borromée, & la Doctrine
de S. François de Sales.

IMPRIME'E PAR L'ORDRE DE
Monfeigneur L'EVESQUE DE BAYEUX, pour
fervir aux Confeffeurs de fon Diocèse.

Erudimini qui judicatis terram. Pl. 2.

Noli quærere fieri Judex, nifi valeas virtute irrumpere
iniquitates. Eccli. 7. v. 6.

Chez

A PARIS

Du fond du fieur Delusseux.

VALLEYRE, rue faint Severin, vis-à-
vis l'Eglife, à l'Annonciation.

BERTON, rue saint Victor, à côté de
l'Eglife de faint Nicolas, au Soleil levant
& au Bon Pasteur.

M. D C C. XLII.

Avec Approbation & Privilege du Roy.

BX 1757 D22

A

MONSEIGNEUR

FRANÇOIS-FIRMIN

TRUDAINE,

EVÊQUE DE SENLIS,

M

ONSEIGNEUR,

Cet Ouvrage n'a pas plutôt été achevé, que j'ai cru devoir l'offrir VOTRE GRANDEUR, tant parce que je l'ai compofé dans vo

je

tre Séminaire, que parce que feais que rien ne vous est fi agréable que ce qui peut contribuer à mettre les Prètres en état de fe bien acquitter de leurs fonctions à l'égard du falut des ames.

Tout le monde ne connoit-il pas; MONSEIGNEUR, le zele de VOTRE GRANDEUR à remplir de dignes Ouvriers les Paroiffes de votre Diacefe? C'est par un effet de ce zele que vous etes fi attentif à toute la conduite de ceux qui fe deftinent à l'Etat Ecclefiaftique ; que vous les placez vous-même dans les Communautés les mieux reglées, afin de leur procurer une bonne éducation, & que ceux qui d'eux-mêmes n'ont pas de fonds fuffifans trouvent dans vos bontés une abondante resource. Ce même zele s'eft encore fignalé depuis quelques années par un nouvel établissement des Conférences Ecclefiaftiques dans votre Ville Epifcopale.

Voilà, MONSEIGNEUR, ce qui m'a fait efperer que vous ne défaprouveriez pas que votre nom parût à la tête d'un Livre qui a pour fin ce qui fait la principale attention de VOTRE GRANDEUR, & dans lequel j'ai táché de ramaßer tout ce qui peut fervir à mettre les nouveaux Prêtres en état de commencer à entendre les Confeffions.

Mais quoique la matiere de ce Livre le puiffe rendre digne de votre protection, je n'aurois cependans ofé m'affurer que VOTRE GRANDEUR me l'eût accordé, fi je n'euffe connu par expérience jufqu'où va la bonté paternelle que vous avez pour tous vos Diocé fains. Cette bonté jointe à de rares qualités d'efprit,à une parfaite pureté de Doctrine & de mœurs, une prudence également douce & efficace, & une charité bienfaifante, rend votre illuftre Perfonne, MONSEIGNEUR, autant efti

à