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sent irréprochables dans leurs meeurs que tous ceux qui avaient part aux opérations fussent purs; qu'ils n'eussent point mange de choses qui eussent eu vie; dans cette espèce de magie on n'invoquait que des dieux bienfaisans, pour procurer du bien aux hommes et les porter à la vertu.

MAGES, g, ordre de prêtres qui, chez les Perses, jouissaient de la plus haute considération. On les consultait sur tout, et leurs réponses étaient regardées comine des oracles; non seulement og leur confiait l'education des princes; mais il fallait même que le roi pour être couronné eût subi une espèce d'examen devant eux; souvent ils abusaient de leur pouvoir au point de se rendre redoutables même

aux souverains.

Les mages reconnaissaient Zoroastre pour leur maitre, ils adoraient le feu, et l'on présume que ce sont eux qui les premiers ont reconnu les deux principes du bien et du mal. Ils étaient profondément versés dans les mathématiques et l'astronomie. Les mages croyaient que les âmes étaient contraintes de passer par sept portes avant d'arriver zu soleil, le séjour des bienheureux, passages qui duraient plusieurs millions d'années. Chaque porte etait composée d'un métal différent, et Dieu larait placée dans la planète qui préside à ce métal; la premiere se trouvait dans Saturne et la dernière dans Vénus. Ils ne voulaient ni temples ni autels, et faisaient leurs sacrifices religieux sur les montagnes les plus élevées. Il y avait un jour dans l'année où il n'etait pas permis aux mages de paraitre en public, à cause de l'usurpation de Smerdis, l'an d'eux: le peuple avait ce jour-là le droit de ter tous ceux qu'il rencontrerait. Herod., 3, c. 62. Cette religion subsiste encore aujourd'hui chez les Guehres, dont on trouve quelques restes en

Asie.

L'appareil des cérémonies qu'employaient ceux qui se mêlaient de la seconde magie ou sorcellerie aug. mentait encore la terreur qu'on en avait. Les lieux souterrains, les cimetières étaient leur demeure; l'obscurité de la nuit, des victimes noires, des os emens de morts ou des cadavres entiers répondaient à la noirceur de leur art.

Les magiciens ou sorciers avaient pour l'ordinaire une figure de cire (Virgile, Fg. 8) qui ressemblait à peu près à ceux à qui ils en voulaient ; et l'on croyait que tout ce qu'ils appliquaient sur cette figure ne manquait pas de faire son effet sur la personne qu'elle représentait. Ils employaient dans leurs opérations certaines paroles, et juignaient la vertu de certaines herbes tristes et funèbres. La temps des sacrifices, les jours, les nuits, les heures, les aspects des astres, le nombre, la couleur des victimes. tout était essentiel, comme tout était mystérieux. Les sorciers de Rome s'assemblaiect ordinairement aux Esquilies, à cause des ossemens et des tombeaux dont ce lieu était rempli. Quelquefois ils égorgeaient des enfans, et cherchaient dans les entrailles des victimes la connaissance de l'avenir; ou bien ils employaient le foie et le cœur à composer des philtres et des Ereuvages MAGES DE CAPPADOCE. C'est ainsi qu'on a appelé qui ensorcelaient les malheureux objets dé leurs en des bérétiques qui s'élevèrent parmi les anciens Per- chantemens. Les magiciens étaient pour la plupart ses, el corrompirent la pareté de leur culte. L'hom-les Chaldéens et Babyloniens. V. ces noms. Od., mage que les Perses rendaient au feu était purement reigieux is construisaient en l'honneur du feu des temples appelés Pyrees (zup, feu), faisaient des images qui représentaient cet élément, les portaient ed procession, et leur offraient des sacrifices. Ils se servaient d'un maillet de bois pour assommer les victimes qu'ils leur sacrifiaient. Leurs temples n'étaient qu'une vaste enceinte, au milieu de laquelle ily avait une espèce d'autel ou de foyer, où les prêtres ou mages entretenaient un feu continuel avec une grande quantité de cendres. C'était devant ce feu qu'ils récitaient leurs prières, et pratiquaient les exercices de leur religion. Ils avaient la tête couverte d'une mitre, dont les larges cordous leur cachaient la bouche et presque tout le visage : ils avaient en main une poignée de verges. Ces mages, contre la coutume des Perses, enterraient leurs

morts.

MAGETES, -tæ, ou MACES. V. ce nom. MAGETH, peut-être la même que Machati, ville de Palestine, au-delà du Jourdain, fut prise par Judas Machabée. Mach., 1. 1, c. 5, v. 36.

5;

75:

MAGIDE, -dus, v. de la Cilicie Campestris, au S. O., près de l'embouchure du ficuve Sarus. MAGIE. V. MAGICIENS

MAGISTE, v. du Peloponèse. Hér., 4, c. 148. MAGISTER EQUITUM. V. MAÎTRE DE LA CAYALERIE.

fri

MAGISTRATS. V. Jgs noms des principaux magistrats, dictateur, consul, préteur, censeur. bun, etc.; archonte, éphore, areopage, juges, etc. 1. MAGIUS (CN.) ATELLANUS, premier magistrat de Capoue l'an de Rome 538, se montra toujours opposé aux Romains, et arma contre eux jusqu'aux esclaves. T. L., 25, c. 19

2.- (DECIUS). V. DECIUS, n° 6.

3.

(MUNATIUS) d'Asculum, partisan de Pompée, trisaieul de l'historien Velleius Paterculus, leva une légion dans le pays des Hirpini, et se joignit (vers l'an 92 av. J. C.) aux Romains, auxquels il fut toujours attaché. Vell. Pat., 2, c. 1), 4.- (Q.) ou plutôt MANLIUS CHILON. V. MANLIUS, no 39.

6.-CELER VELLEIANUS, frère de Velleius Paterculus, servit en qualité de lieutenant dans la guerre contre les Dalmates. V. Pat., 2, c. 115.

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MAGICIENS, Les païens étaient persuades que 5. (P) CHILON, assassina à Athènes M. Clanles magiciens exerçaient leur empire dans le ciel, dius Marcellus, son ami, et se tua lui même cusur la terre et dans les enfers; qu'ils pouvaient à vo-suite. Cic., 4, ep. fam., 2; 13, à Att., 10. lonté faire tomber la grêle, le tonnerre, exciter la tempête, aller partout au milieu des airs, faire descendre la lune sur la terre, et transporter les fruits et les moissons d'un lieu dans un autre. La 7.- CECILIANUS, accusé du crime de lèse ma puissance des magiciens ne se bornait pas à faire jesté sous Tilère, l'an de J. C 21, fut absous, et vit da bien ou du mal aux vivans, ils mettaient les punir ses accusateurs. Tac., Ann., 3, c. 37. mbres aux prises les unes avec les autres. Il y avait MAGNENCE, -tius, ambitieux Romain qui se drax sortes de divinités à qui les magiciens pou-rendit célèbre par sa perfidie et sa cruauté. I'cons. vent avoir recours, les unes bienfaisantes, et les pira contre Constant, l'assassina dans son lit, et prit tres malfaisantes. Cette difference constituait deux | la pourpre à Augustodunum (350 de J. C.). Consspeces de magie; l'une ne renfermait que des opérations religieuses, et l'autre des prestiges qu'on attribuait à l'artifice des mauvais démons.

tance lui déclara la guerre. Voyant qu'il ne pouvait échapper à la punition de son crime, il massacra sa propre mère et toute sa famille, et se tua ensuite lui raême d'un coup d'épée, à Lyon, l'a

La magie religieuse passait pour un art divia.
Il fallait que les magiciens qui l'exerçaient fas-1352 de J. G.

5

1. MAGNÈS, myth., berger qui, en menant paftre ses troupeaux, se trouva, dit-on, attaché à une mine d'aimant par les clous de ses souliers. D'autres disent que ce fut un esclave que Médée changea en pierre d'aimant. Orph., Poème des pierr. 2. — fils d'Eole et d'Anarète, épouse Naïs, dont il eut Piérus. Apollod,, T, c. 7.

3.

-

fils d'Argus et de Périmèle. MAGNÈS, hist., poète et musicien de Smyrne, temporain de Gygès, roi de Lydie.

2. fils du précédent, nommé amiral en remplacement de son père, l'an 383 av. J. C., battit Denys l'Ancien, et le força à accepter la paix, et à payer mille talens aux Carthaginois. Long-temps après il vint à la tête de cent-cinquante voiles et de soixante mille soldats occuper Syracuse, que jamais Carthage n'avait possédée jusque là. Mais il se déshonora en fuyant devant Timoléon sans avoir con-combattu, et en abandonnant ainsi la conquête de la Sicile. Arrivé à Carthage, on lui fit son procès: 1. MAGNÉSIE (Zagora et Macrinitza), contrée mais il prévint son supplice par une mort volonorientale de la Thessalie, s'étendait du N. au S., letaire. Plut. -Diod. de Sic. long de la mer Egée, était bornée à l'O. par la Thessaliotide, la Phthrotide et la Pélasgiotide, et se terminait au S. par une presqu'île, qui s'avançait vers l'Eubée. Démétriade en était la ville principale. Il., 2, v. 263. -T. L., 33, c. 32, 34, etc. 2.v. de la Magnésie (no 1), près de l'extrémité méridionale des monts Pélions, sur la mer.

3.- (Cabo San Gregorio), promont. de la province de même nom, au S.

4. sur le MEANDRE, -sia ad Mæandrum, v. mérid. de la Lydie, à l'O. de Tralles, sur le Méandre, dont elle tirait son nom. C'était une colonie des Magnésiens de Thessalie, fondée après le siége de Troie. Herod., 3, c. 90.-Corn. Nep., Thémist., c. 10.-Tit. L., 37, c. 10, 11 et 45,- Ptolem., 5, c. 2.

3.

aïeul du grand Annibal, succéda à Malée dans le commandement de la flotte carthaginoise, et établit parmi les troupes une sévère discipline. Carthage,craignant que Pyrrhus ne quittât l'Italie pour envahir la Sicile, l'envoya, vers 300 av. J. C., avec cent vingt vaisseaux, au secours des Romains, afin d'alimenter ainsi la guerre ; mais Rome rejeta l'offre qui lui était faite. Ses deux fils, Asdrubal et Amilcar, lui succédèrent. Just., 18, c. 2, 7; 19, c. 1. 4.. fils du grand Amilcar et frère d'Annibal, se trouva à la bataille de Cannes, l'an 216 av. J. C., et fut chargé d'aller annoncer à Carthage la nouvelle de la victoire. Envoyé en Espagne avec Asdrubal, fils de Giscon, contre les deux Scipion, il fut d'abord vainqueur; mais ayant été totalement défait dans une seconde bataille, il tourna ses armes 5. du SIPYLE, Sipyli (Magnésie), grande contre les îles Baléares, les soumit, et donna son v. de Lydie, au N., au confluent de l'Hermus et de nom à une des principales villes de ces îles, qui le l'Hyllus, au pied du mont Sipyle,ce qui lui fit don conserve encore aujourd'hui, Y. MAGON, geog.) ner le nom de Magnesia Sipyli. Cette ville fut fon-Il conduisit ensuite une armée dans l'Italie septendée par une colonie de Thessaliens. Ce fut près de cette Magnésie qu'Antiochus fut défait par P. Scipion, l'an 187 de J. C. T. L., 36 et 27. MAGNÉTARQUE (Magnète, et pyé, commander), souverain magistrat des Magnésiens. T. L., 35, c. 31.

MAGNOPOLIS, -is, v. du Pont, au confluent de l'Iris et du Lycus, avait été commencée par Mithridate Eupator sous le nom d'Eupatorie, et fut achevée par Pompée-le-Grand-sous celui de Magnopolis.

1. MAGNUM PROMONTORIUM, où grand promontoire (cap Trapani), prom. de l'Inde au-delà du Gange, formait l'entrée occid. du Magnus sinus, -Roca di Sintra), promont. de Lusitanie, sur la côte occid., à l'O. de l'embouchure du Tagus.

2.

1. MAGNUS PORTUS ou Grand port (Corogne), port de la Tarraconaise, au N. O., près de Brigantium.

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2.- PORTUS (Portsmouth), port de la GrandeBretagne, sur la côte mérid., près de l'île de Victis. 3. SINUS (golfe de Siam,, golfe de l'Océan Indique, s'enfonce entre les deux péninsules qui terminent au midi l'Inde au-delà du Gange. Les anciens connaissaient à peine ce golfe de nom.

MAGODES, -di, bouffons des spectacles mimiques des anciens. Tantôt vêtus en femmes, et tantôt contrefaisant les hommes ivres, ils exécutaient les danses les plus indécentes.

MAGOG. V. GOG.

1. MAGON, go, hist., amiral de la flotte carthaginoise en Sicile, l'an 396 av. J. C., remporta sur Denys l'Ancien la bataille navale de Catane,qui coûta à ce prince cent vaisseaux et plus de vingt mille hom mes. Quelques années après il fut de nouveau envoyé en Sicile avec une armée nombreuse; mais, après une courageuse défense il fut tué dans un combat, l'an 383 av.J. C. Les Carthaginois lui firent des funérailles magnifiques, et lonnèrent à son fils le commandement de l'armée. Diod. de Sic.

rus,

trionale, et s'empara d'une partie de l'Insubrie; mais, ayant livré bataille au consul Quintilius Vail fut blessé mortellement au milieu de l'action; ses troupes prirent la fuite à cette vue, et lui-même expira quelques jours après à Gènes, au moment où Carthage l'appelait à sa défense, l'an 203 av. naufrage, ou fut assassiné par ses esclaves. T. L., J. C. Selon Cornélius Népos, Magon périt dans un 21, c. 47, 54; 22, c. 46; 23, c. 12; 24 etc. — Corn. Nep., Ann., 7, 8.

5. - Carthaginois, député à Philippe l'an 215 J. C. pour confirmer l'alliance qu'Annibal avait faite avec ce prince. T. L., 23, c. 34.

av.

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8. Carthaginois, auteur de vingt-huit li-res sur l'Agriculture. A la prise de Carthage Scipion recueillit ses écrits, et les présenta au sénat romain, qui les fit traduire en latin; ils furent aussi traduits en grec par Cassius Dionysius d'Utique. Colum.

MAGON, -go, géog., (port Mahon), v. de l'ile Balearis minor, ainsi nommée de Magon (n° 4), frère d'Annibal, qui y relacha avec sa flotte.

MAGONTIACUM (Mayence). V.MOGUNTIACUM. MAGOPHONIE, -nia (μxjós, mage; povely, tuer), fête que les Perses célébraient eu mémoire du massacre des mages après la chute de Smerd is. 1. MAGORUM SINUS (golfe de Katif), golfe de l'Arabie heureuse, dans le golfe Persique.

2.- INSULA (Dahlak), île du golfe Arabique, a l'entrée du golfe Sabaitique, près de la côte occid. MAGRADA (Bidassoa), petite riv. qui séparait la Novempopulanie dans les Gaules de l'Espagne. MAGRAMMUM. V. MAAGRAMMUM. MAGRON, v. de Palestine, près de Gabaa. Rois, l. 1. c. 14, v. 2.

MAGUS, Rutule, tué par Enée. En., 10, v. 521.

1. MAGUSE ou MACHUSE, -sa, v. de la Méso- | vinrent à la fois plus régulières, plus belles et plus potamie, sur le Chaboras entre Tigubis et Circe- commodes; celles des marchands, des artisans et des simples citoyens n'offraient rien de bien remarquable; mais celles des grands ou des riches étaient des palais, dont la grandeur et la magnificence égalaient ceux des rois et des printes. L'or, l'argent, l'ivoire et les sculptures, les dorures. les marbres les plus rares y brillaient de toutes parts.

2. — (Megarish-Uzzis), v. de l'Arabie déserte. MAHALATH, femme de Roboam, roi de Juda. Paral., 1. 2, c. 11, v. 18.

MAHALLOT, v. de la tribu de Nephtali.
MAHAI ON, fils de Noémi et epous de Ruth.

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Les maisons étaient ordinairement divisées en

MAHANAÏM ou MANAM, v. de la tribu de deux parties, l'une pour la femme, l'autre pour le Jaia, sur le torrent de Jabok, où David se réfugia mari. Dans l'une et l'autre était un vaste péristyle; Jurs de la revolte d'Absalon. Genèse, c. 32, v. 2; péristyle s'élevaient des portiques où l'on prenait au devant du vestibule, et à droite et à gauche du Josue, c. 13, v. 30; Rois, 2, c. 2, v. 9. MAHARBAL ou MAHERBAL, fils d'Himilcon, le frais Aux deux côtés du vestibule de la maison chef de la cavalerie carthaginoise à Cannes, voulait de la femme étaient le thalame ou chambre à coul'on marchat sur Rome, en sortant du champ les hommes le vestibule était entre les salles de bicher, et l'amplathalame ou salle de visite: chez que de bataille. L'avis contraire prévalut; Annibabbliothèque et de travail. Des salles de bain, des dit-il alors, vous savez vaincre, mais non profiter de la victoire. T. L., 21, c. 12, 45; 22, c. 6, 55;

23. c. 18.

MAHAZIOTH, musicien et poète de la cour de
David. Parul., 1, c. 25, v. 4 et 5.
MAHELETH, fille d'Ismael, fut une des femmes
d'Esau. Genèse, c. 28, v. 9.

MAHUZZIM ou MAOZIM, dieu des Chaldéens, dent Antiochus voulut établir le culte parmi les Juifs. Les interprètes sont partagés sur la nature et les fonctions de ce dieu. Les uns y voient l'Antechrist, les autres le dieu Mars, d'autres les aigles romaines, que la superstition avait aussi divinisées, et quelques-uns Jupiter Olympien, dont Antiochus avait fait mettre la statue dans le temple de Jéru

salem.

MAI, maius, cinquième mois de l'année romaine, ainsi nommé, dit-on, en l'honneur des sénateurs el des nobles de la ville qui s'appelaient Majores. Ce mois était consacré à Apollon, et les anciens le regardaient comme malheureux pour le mariage.

1. MAIA, fille d'Atlas et de Pleione et mère de Mercure, qu'elle eut de Jupiter, fut la nourrice d'Arcas, fils de Callisto. Virg., Georg., 1, v. 225; En., 1, 301; 8, v. 138.

2. fille de Faune et femme de Vulcain.

3. — Arcadienne à laquelle Jupiter confia l'éducation d'Arcas. On la confond avec Maïa, no 1. MAIS Du GOARIS (Mahy), riv. de l'Inde, en-deçà du Gange, se perdait à l'extrémité occidentale du galfe de Barygaza.

etuves se trouvaient tantôt chez le mari, tantôt chez la femme, quelquefois chez tous les deux. Enfin il y avait aussi deux ou plusieurs salles à manger; mais le plus souvent la salle ordinaire faisait partie de l'appartement des femmes, et la salle des festins de celui du mari. V. PÉRISTYLE, PORTIQUE, THALAME, VESTIBULE, TRICLINIUM.

A Rome les premières maisons furent construites l'incendie de la ville par les Gaulois, elles furent rebâen bois, et couvertes de chaume ou de paille. Après ties d'une manière plus commode et plus solide. CePendant on ne les couvrait encore que de lattes ou de planches minces. Elles s'embellirent peu à peu pendant les siècles suivans, surtout pendant le règne d'Auguste. Mais ce ne fut qu'après l'incendie de Rome riches tout à la fois. On força les particuliers à bâtir par Néron que les constructions devinrent belles et en pierre d'Albe ou de Gabie; chaque maison avait un portique sur la rue, et était isolée des deux voisines; on prodigua au dehors les plus beaux ornemens de l'architecture, et au dedans les matières les plus précieuses. La distribution et l'arrangement intérieur des habitations varièrent dans les différens temps, et selon le goût des propriétaires. (V. VESTIBULE, ATRIUM, IMPLUVIUM, TRICLINIUM GYNÉCÉE, THERMES, LACONICUM, SOLARIUM.) Pline, 36, c. 15.

MAISONS DE CAMPAGNE. Les auteurs n'ont rien transmis concernant les maisons de campagne des Grecs; quant à celles des Romains, les descriptions MAISON DORÉE, palais immense et magnifique, qu'ils en ont faites attestent que le luxe et la magnirue £t bâtir Néron après l'incendie de Rome. L'em-ficence y éclataient encore plus que dans leurs maiplacement de cet édifice occupait non seulement sons de ville. La maison de campagne de M. Scaurus tout le mont Palatin, mais encore les vallées qui le fut évaluée à une somme d'environ 19.375.000 separaient des monts Esquilin et Coelius, et une francs. Pline, 36, c. 15. La plupart étaient d'une partie même de l'Esquilin contenait des montagnes, grandeur et d'une étendue surprenantes. Elles rendes forêts, des lacs, des plaines, des maisons de fermaient plusieurs familles d'artisans et d'autres ampagne fastueuses. Le nom de Domus aurea, gens de service, en sorte qu'elles ressemblaient à palais doré, lui fut donné en raison de la prodi-de petites villes. Ces maisons n'étaient généralepeuse quantité d'or, d'argent, de tableaux, dement point élevées, et communément n'avaient que statues et de pierres gravées qu'on y avait accu- le rez-de-chaussée et un étage. Cependant, dans les malée. Ce monument fut dépouillé d'une partie de plus grandes, il y avait une grosse tour, beaucoup ses richesses par Othon et Vitellius, afin de satis- plus elevée que le reste, dont le toit était en platefaire l'avidité des cohortes prétoriennes, qui leur forme, au haut de laquelle était une salle à manger, afin que les convives prissent le plaisir de la MAISONS. Les Lacédémoniens avaient des maitable et de la vue en même temps. Ces maisona soas simples et sans faste. Lycurgue leur avait défenda d'employer pour bâtir d'autres instrumens que la bache et la scie. Il faut excepter les temples des dieux et les édifices publics, qui demandaient nécessairement de la grandeur et de la noblesse.

avaient donné le trône.

étaient ordinairement situées, ou près de la mer, ou dans quelque paysage agréable. On en voyait un grand nombre à Baies; mais l'emplacement en était tellement disputé que toutes étaient assez petites en comparaison de celles du reste de l'Italie. Les jarA Athènes, pendant plusieurs siècles, les maisons dins et les parterres faisaient un des principaux De furent que de bois, et couvertes de boue. Mais ornemens de ces maisons. Dans les premiers temps sous Solon on commença à élever des murailles de on cultivait principalement dans les jardins des brique et de pierre, et à les couvrir de bois et de arbres à fruit et des herbes potagères; mais sous les mile. Enfin, dans le siècle de Périclès, les maisons de-empereurs on ne chercha plus que l'agrément et

l'ornement. On y voyait des fontaines, des cascades, des pièces d'eau, des allées couvertes, des bois et des volières remplies des oiseaux les plus rares, Les arbres étaient taillés en diverses figures par des esclaves qui avaient fait de cet art une étude particulière, et les bosquets étaient peuplés de statues magnifiques. Pline. → Mart. — Tacite, Ann.

1. MAITRE DE LA CAVALERIE (magister equi tum), commandant de la cavalerie romaine, soumis immédiatement aux ordres du dictateur. C'était quelquefois le sénat et le peuple qui le choisissaient parmi les consulaires ou les anciens préteurs; mais le peuple seul, avec l'agrément du sénat, pouvait le destituer et le remplacer. On croit que le maître de la cavalerie avait pour marque distinctive de ses fonctions six licteurs et la robe prétexte. Il avait aussi la prérogative d'avoir un cheval, tandis que le dictateur allait toujours à pied. T. L., 7, 8 et 22.-Diod. de Sic., 42, c. 27.

2. — DE LA MILICE, magister militia, officier qui avait l'autorité militaire dans un département, en remplacement du préfet du prétoire. Ce fut Constantin qui institua cette fonction.

MAIUMA ou MAJUMAS, bourg de Phénicie, servait de port à Gaza.

MAJESTA, divinité allégorique des Romains, fille de l'Honneur et de la déesse Reverentia, avait, selon quelques-uns, donné son nom au mois de nai. Ov., Fast., 5.

MAJOR (Majorque), ile de la Méditerranée, sur les côtes d'Espagne. V. BALEARES.

MAJORIEN, Julius Valerius Majorianus, empereur d'Occident, monta sur le trône l'an 457 de JC., et se rendit célèbre par ses vertus. Il fut tué l'an 460, après un règne de quatre ans, par un de ses généraux, jaloux de sa gloire.

MAJUMA, jeux ou fêtes que les peuples des côtes de la Palestine célébraient, et que les Grecs et les Romains adoptèrent dans la suite. La fête n'était d'abord qu'un divertissement sur l'eau; dans la suite ce fut un spectacle régulier que les magistrats donnaient au peuple à certains jours. Ces spectacles ayant dégénéré en fêtes licencienses, les emreurs chretiens les defendirent; mais ils ne purent obtenir leur entière abolition. MAJUMES, -mæ, fête Fraient le premier jour de mai, en l'honneur de Maia cu de Flora. Cette fête durait sept jours, et se solennisait avec beaucoup de somptuosité. C'est peut-être la même que les Majuma.

que

les Romains célé

1. MALACA (Malaga), v. de la Bétique, chez les Bastules, au S. O., sur le bord de la Méditerranée, avait été fondée par des Phéniciens. Elle était re nommée par l'excellente qualité de ses fruits et de son vin.

2.- (Guadalquivirejo), petite riv. qui se jette dans la Méditerranée, près de Malaca.

MALACHBELUS, nom sous lequel les Palmyréniens adoraient la lune.

MALAMANTUS ( Cameh), fleuve dans la partie occident. de l'Inde, se perdait dans le Cophène. MALANA, lieu de la Gédrosie, à l'embouchure du Tomerus, terminait le territoire des Orites. MALAO, v. d'Ethiopie, sur la côte méridionale du golfe Avalite.

MALCHUBII, peuple de la Mauritanie césarienne, près des Machurèbes.

1. MALCHUS, prince arabe, envoya à Vespasien un secours de cinq mille fantassins et de mille cavaliers, Josèphe, Ant. Jud.

par S. Pierre, parce qu'il voulut porter la main 2. serviteur de Caïphe, eut l'oreille coupée sur Jésus. Lac, 32, v. 51 ; Jean, 18, v. 10.

quit une partie de la Sicile; mais il fut exilé vers MALÉE, aus, hist.. général carthaginois, conl'an 300 av. J. C., pour avoir perdu une bataille dans l'ile de Sardaigne. Il eut pour successeur Magon, no 4. Just., 18, c. 7.

1. MALÉE, -lea, géog. (Zeitin-Bouroun), promontoire de l'île de Lesbos, près de Mitylène.

2.-(cap Malio ou Saint-Ange), promontoire du les golfes Laconique et Argolique. Strabon rapporte Péloponèse à l'extrémité de la presqu'ile située entre un proverbe qui fait connaître combien ce proniontoire était dangereux : Oubliez votre maison lorsque vous doublez le promontoire de Malee. Her., 1, c. 824, 179. - En., 1, 5, v. 193. T. L., 31, 34 et 36. Strab, 8 et 9.. Phars., 6, v. 58. (Pic-d'Adam), mont. située au centre de l'île de Taprobanes.

3.

MALEFICES, -cia, opérations magiques qui se faisaient par l'intervention des mauvais esprits, et dout le but était de nuire à un ennemi. V. MA

GICIEN.

MALÈNE, -na, v. de Lydie, auprès d'Atarnée. Herod., 6, c. 29.

césarienne, au S. E. de l'embouchure du Chinalaph. MALÉTHUBALE, -lus, mont. de la Mauritanie MALEVENTUM. V. BENEVENTUM.

MALHO ou MATHO, général des soldats mercenaires au service de Carthage, 258 ans av. J. C.

1. MALIE, v. de la Phthiotide, au S. E., voisine du mont OEta et des Thermopyles, célebre par ses eaux minérales. Elle donna son nom au golfe de Malée ou Maliaque, situé entre la Thessalie et l'une des pointes de l'ile d'Eubée. (V. MALIAQUE.) Paus., 1, c 4.

2.- petite v. de la Tarraconaise, dans le territoire de Numance.

Arahique, situées sur la côte d'Arabie.
1 et 2. MALIACHI, nom de deux fles du golfe

MALIAQUE (GOLFE),-acus sinus (golfe de Zer
toan), golfe de la mer Egée, près des Thermopyles
et de la ville de Lamia, vis-à-vis de l'Eubée, avait
reçu son nom de la petite ville de Malie, qui était
T., 31, c. 46, 32, c. 4; 42, c. 40.
sur ses bords Hor, 4, c. 33; 7, c. 196, 198.

MALIARPHA (Maliapour), v. de l'Inde. MALACHIE, -chias, le dernier des douze petits prophètes, prophétisait du temps d'Artaxerce Lon-père d'Herode, et fut poiguardé par ses propres MALICHUS, ft empoisonner Antipater, beaugue-Main, vers l'an 440 av. J. C. Il n'est connu soldats. Josèphe, Ant. Jud. que par les trois chapitres de ses prophéties, où il anaonce la venue de S. Jean-Baptiste et l'avenement du sauveur, et une loi nouvelle qui abolira

l'ancienne.

MALACON d'Héraclée, soldat dans les troupes de Séleucus, tua Lysimaque d'un coup de javelot MALA FORTUNA, la mauvaise fortune, déesse qui était adorée chez les Romains. Cic.,nat.des D..3. MALALEEL, fils de Cainan, de la race de Seth. père de Jared, mort à 895 ans. Gen., c. 5, v. 12.

Sabiens. Sous le règne de Tullus Hostilius il se
MALICIOSA SYLVA, forêt d'Italie au pays des
donna près de cette forêt un combat sanglant, où
les vaincus qu'elle fat nommée Maliciosa,
les Romains curent l'avantage. C'est sans d cute par
funeste.

donnèrent leur nom au golfe Maliaque.
MALIENS, -lei, peuples de Thessalie, au S. E.,

MALIS,suivante d'Omphale,fut aimée d'Hercule, On la regarde comme la mère des Héraclides, qui, réguèrout en lydie.

1 MALLE (Multan), v. principale des Malli, dans l'Inde. V. MALLES.

2.v. de Cilicie. V. MALLUS. MALLÉE, -læa, v. de la Grèce, dans la Perrhébie, se rendit aux Etoliens dans la guerre qu'ils firent Philippe. Elle fut prise par Menippe, capitaine d'Antiochus, puis reprise par Philippe et enfin les Romains, qui la pillèrent, l'an 171 av. J. C. T. L., 31. c. 41, 36, c. 10, 13; 42, c. 67.

par

MALLEN, v. de Judée, au-delà du Jourdain, fut prise et incendiée par Judas Machabée.

1. MALLEOLUS (PUBLICIUS), subit le supplice des parricides pour avoir tué sa mère pendant la guerre des esclaves. Cic., ad Heren., 1, c. 13.

2.- - (C.), questeur de Cu. Dolabella, fut tué en Asie. Verrès s'empara de sa succession. Cic., Verr., 3. c. 64.

MALLES, Malli, peuple de l'Inde septentrionale, au-delà du fleuve Acésine, sur les bords de l'Hydraote, était voisin des Oxydraques. Alexandre les soumit. Q. Curce, 9, c. 4.

MALLIANA (Meliana), , v. de la Numidie, près de Césarée, au N. O. du mont Garaphi.

1. MALLIUS (CN.) MAXIMUS, consul l'an de Rome 649, 105 ans av. J. C., commanda dans la Gaule, et fut défait par les Cimbres.

2.- ce nom s'emploie quelquefois pour Manhus et Manilius. V. ces nomis.

MALLORUM OPPIDUM, c'est-à-dire ville de Malle, capitale des Malles, au confluent de l'Acésine

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petit fleuve d'Arcadie, coulait au N. E. de Mégalopolis, et se jetait dans l'Alphée.

MALORIX, chef des Frisons, qui, sous Néron, s'emparèrent des terres situées sur les bords du Rhin, alla à Rome avec Verritus pour solliciter le main

tien de leur établissement. Néron les fit tous deux chevaliers romains. Tac., Ann., 13, c. 54.

MALOVENDE, -dus, chef des Marses de Germanie, se soumit aux Romains sous Tibère. Tac.,Ann.,

2, c. 25.

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9.-(SER. CORN), flamine diale, sollicita vainement de Tibère, l'an 22 de J.C.,la préfecture d'Asie, quoique la loi et l'usage interdissent formellement au flamine de s'absenter de Rome deux nuits de suite. Tac.,Ann., 3, c. 58. '

MALUS, fils d'Amphictyon, donna son nom à la ville de Malie.

MALVA et MULVIA. V. MULUCHA, MALVALES, fêtes célébrées par les dames romaines en l'honneur de Matala. V. ce nom. MAMAUS, fleuve du Péloponèse. MAMBARI REGNUM, royaume de l'Inde, près du golfe Barygazenus : c'est là que commençait l'Inde. MAMBRE, hist., Amorrhéen, ami d'Abraham, combattit en sa faveur contre les Assyriens, qui avaient fait Loth prisonnier. Genèse. 14, v. 13.

MAMBBÉ, geog.,vallée de Palestine,entre Hebron et Jérusalem, où Abraham résida long-temps. Gen., 13, v. 18; 14, v. 13; 18, v. 1;23, v. 17; 35, v. 27.

MAMBRES, un des magiciens opposés à Moïse par Pharaon, en Egypte.Ep. à Timoth, 2, c. 3, v.8. MAMERI, fort de la Syrie Euphratensis, près de Zénobie, fut bâti par Diocletien, afin de mettre les Romains à l'abri des incursions des Perses.

MAMEE. V. MAMMÉE.

1. MAMERCINUS (MAN. EMIL.), tribun militaire en 350, 352 et 354 de Rome. T. L., 4, c. 61,

5, c. 10.

2.

(L. EMIL.), consul en 389 et 391 de Rome, maître de la cavalerie l'an 403. Dans son second consulat il porta la loi Emilia. 7. L., 7, c. 1, 3 et 21.

3. (L. EMILIUS), maître de la cavalerie l'an de Rome 413; consul les années 414 et 426; dictateur l'an 421. T. L., 7, c. 39; 8, c. 1, 2, 16; 9,21.

4. (TIT. EMILIUS), consul l'an 416 de Rome, défit avec son collègue les Latins dans les plaines de Ferentinum. T. L., 8, c. 12.

5, etc.

On confond quelquefois les Mamercinus avec les Mamercus. V. MAMERCUS. bord avec Timoléon, puis le trahit 1. MAMERCUS, lyran de Catane, se ligua d'apour faire alliance avec les Carthaginois. Timoléon le battit, le fit prisonnier, et le conduisit à Syracuse, où il devait être jugé par le peuple. Mamercus, voyant que l'on ne voulait pas l'entendre, essaya inutilement de se 2.- nom sous lequel Horace tourne en ridicule donner la mort en se frappant la tête contre des un de ses ennemis Hor., 1, Sat. 2, v. 27. degrés; n'ayant pu y parvenir. i subit le dernier MALTHO, nom de la partie du Gymnase d'O-supplice, 340 ans av. J. C. C. Nép., Timot., 2. lympie qui était ouverte aux enfans pendant les jeux olympiques. Paus.

1. MALTHINUS, surnom d'une branche des Manlius. V. MANLIUS, no 33.

1. MALUGINENSIS (L. CORNELIUS), consul, fut chargé de la défense de Rome contre les attaques des Eques, 457 ans av. J. C.T. L., 3, c. 22, etc. (M. CORN.), frère du précédent, décemvir 448 ans av. J. Č. T. L., 3, c. 55, 40 et 41. 3. (M CORN.), consui l'an de Rome 318, 436

2.

-

ans av. J. C. T. L., 4, c. 21.

4. (P. CORN.). tribun militaire avec puissance consulaire 401 et 394 ans av. J. C. T. L., 4. c. 61, 5, c. 16.

5.

(SER. CORN.), censeur l'an 389 av. J. C. T. L., 5, c. 31; 9, c. 34.

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- (SER. CORN.), sept fois tribun militaire avec puissance coasulaire dans l'espace de 32 ans, de l'an 387 à l'an 355 av. J. C. T. L., 5, c. 36; 6, c. 6, 18, 22, 27, 36 et 38.

7. (M. CORN.), tribun militaire avec pnissance consulaire, 356, et 364 av. J. C. T. L., 6, c. 36 et 42.

2.- (EMILIUS), célèbre Romain, fut nommé trois fois dictateur. Dans sa première dictature, 316 de Rome, il défit les Fidenates; dans la se conde, 326 de Rome, il réduisit à un an et demi le terme de la censure, qui était de cinq; dans la troisième il défit les Veiens, les Falisques et les Fidénates ligués. T. L., 4, c, 16.

mercus étaient une branche et les Mamercinus, dont 3.pour les autres, V. les Emilius, dont les Ma

on confond souvent le nom avec celui de Mamercus. MAMERS, nom de Mars chez les Osques. MAMERTIES, Corinthien, tua son neveu pour s'emparer de sa couronne, 1 mais fut tué lui-même bientôt après par son père. Ov, Ibis.

MAMERTIN,-tinus, orateur du 4° siècle, elevé au consulat par Julien, l'an 352. On a de lui un panégyrique latin qu'il prononça pour remercier ce prince. MAMERTINS, tini, habitans de Mamertium. On a donné particulièrement ce nom à des soldats mercenaires, natifs de Mamertium, qui passerent en Sicile à la prière d'Agathocle. Lorsqu'ils furent entrés au service de ce général, ils réclame

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