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rent le droit de voter dans l'élection des magistrats du ciel, afin qu'on ne pût le distinguer de ceux qui de Syracuse, et soutinrent leur prétention par la etaient l'ouvrage des hommes; il ne demanda d'auforce des armes. La sédition ayant été apaisée par tre récompense de son travail que l'honneur d'être l'autorité de quelqus chefs, ils eurent ordre de nommé dans les légendes que les prêtres saliens sortir de la Sicile. La ville de Messine les reçut dans chantaient à la fête des Ancilies. On lui accorda sa ses murs avec beaucoup d'humanité; mais ils ne re- demande O., Fast., 3, v. 392. connurent ce bienfait que par la perfidie; ils égorge- MAMURRA,chevalier romain,de Formies,accomrent une partie des habitans, épousèrent leurs fem-pagna César dans la Gaule, et y acquit des richesses mes, s'emparèrent de tous leurs biens, et demeuré-immenses; à son retour il fit bâtir sur le mont Corent maîtres de cette ville importante, à laquelle ils lius un palais magnifique. Catulle a fait contre lui donnèrent leur nom. Menacés par les Carthaginois, ils plusieurs épigrammes. La ville de Formies, dont la appelèrent les Romains à leur secours, et furent ainsi famille de Mamurra était originaire, est souvent ap cause de la première guerre punique, vers l'an 180 pelée Mamurrarum urbs. Pline, 36. Cic., à av. J. C. Au.. 7, ép. 7, c. 6.

MAMERTIUM ( Oppido), v. du Brutium, vers la source du Métaurus, à douze lieues S. d'Hipponium. 1. MAMILIA, famille plébéienne de Rome, qui faisait remonter son origine jusqu'à Télégone, fils d'Ulysse et de Circé, quitta Tusculum pour s'éta blir à Rome. T. L., 3, c. 29.

2 -

loi romaine décrétée sous le tribun C. Mamilius ( Limetanus) l'an de Rome 642, qui ordonna de laisser cinq ou six pieds de terre incultes entre les propriétés. Cic., Lois, 1, c. 21.

1. MAMILIUS OCTAVIUS, gendre de Tarquin l'Ancien, marcha sur Rome à la tête des Antemnates et des Camériens, pour y rétablir Tarquin le Superbe, 494 ans av. J.C.; mais il fut tué à la bataille de Regilles par Herminius. T. L., I, c. 49; 2; c. 15. 2. — (L.), dictateur de Tusculum, l'an de Rome 295, 458 av. J. C, secourut les Romains contre Ap. Herdonius, et reçut en récompense le droit de cité. T. L., 3, c. 18 et 29.

3.(C. VITULUS), le premier plébéien qui fût nommée hef des Curions l'an 545 de Rome,209 ans av. J C Préteur deux ans après, il eut la Sicile pour département. Depuis on l'envoya en députation vers hilippe, roi de Macédoine, avec C. Terentius Varron et M. Aurelius. 7. L., 27, c. 8 et 35; 30, c. 26. 4. (Q. THURINUS), édile plebeien et ensuite preteur, l'an 546 de Rome. T. L., 28, c. 10.

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5. -(C. LIMETANUS), tribun du peuple, proposa d'informer contre ceux qui avaient porté Jugurtha à mépriser les décrets du sénat. Il fut aussi l'auteur de la loi Mamilia. (V. ce mot.) Sall, Jugurtha, c. 28. 6. (L.), secrétaire de Cicéron en Sicile. Cic., Verr., 5, c. 157.

MAMMÉE, -maa (JULIA), fille de Julius Avitus et de Julia Moesa et mère d'Alexandre Sévère. Elle se livra entièrement à l'éducation de son fils, et veilla surtout à le soustraire aux coups d'Héliogabale, qui cherchait à le faire périr par le poison. Lors de l'élévation de son fils à l'empire, elle était au camp des gardes prétoriennes, où elle les animait en faveur de son fils. Mammée ternit l'éclat de ses brillantes qualités par son caractère impérieux et son avidité pour les richesses. Elle fut tuée ainsi que son fils par les soldats révoltes, l'an 235 av. J. C. Le sénat romain lui fit décerner les honneurs divins. Quelques auteurs prétendent que cette princesse s'était convertie à la religion chrétienne.

MAMMON, dieu des richesses chez les Syriens. MAMORTHA, puis NEAPOLIS. V. ce mot. 1. MAMMULA (A. CORN.), propréteur de Sardaigne 216 ans av. J. C. T. L., 23, c. 21.

2. — (A. CORN.), préteur 191 av. J. C. T. L., 35. c. 24, 36, c. 2.

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3. (M. CORN.), un des ambassadeurs envoyés à Persée, 180 ans av. J. C. T. L., 42, c. 6. MAMPSARIENS,-rii, peuple de l'Afrique propre, dans la partie orientale, vers la source du Bagradas. MAMURIUS VETURIUS, artiste qui vivait sous Je règne de Tarquia. Ce prince lui ordonna de faire onze bouchers semblables à celui qui était tombé

1

MANA, déesse des Romains, qui présidait aux maladies des femmes. On lui offrait en sacrifice de jeunes chiens. On la confond quelquefois avec Mania. MANAHAÏM, v. de la tribu de Gad, où David fit transporter l'Arche.

1. MANAHEM, seizième roi d'Israël, fils de Gadi, fit mourir Sellum, qui avait usurpé le trône, et s'empara de la couronne, l'an 771 av. J. C. Il régna dix ans, et eut pour successeur Phacias. Rois, 4, c. 15, v. 14. Josèphe, Ant. Jud.

3.

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2.- docteur de la loi, prophète et frère de lait d'Hérode Antipas. Act. des Ap., c. 13, v. 1. fils de Judas Galiléen, se fit reconnaître roi de Jérusalem. Le peuple s'étant soulevé contre lui, il fut pris et puni du dernier supplice. Jos., G. des

MANAPIA (Vexford ou Wicklow), v. de l'Hibernie, chez les Manapii.

MANAPII,peuple de l'Hibernie, dont la ville de Manapia était la capitale.

1. MANASSE ou MANASSÈS, -sses, fils aîné de Joseph et d'Aséneth et petit-fils de Jacob, vint an monde 1710 ans av. J. C. Jacob à l'instant de sa mort le bénit, ainsi que son frère Ephraïm, et voulut que tous deux fussent regardés comme ses fils, et devinssent chacun chef d'une tribu particu lière. V. MANASSÉ (TRIBU DE) Gen., 41, v.50; 48,

v. 1, 2, 3, etc. Nombr., 2, v. 20.

2. roi de Juda, avait douze ans lorsqu'il succéda à son père Ezechias, 694 ans av.J. C. Il s'a bandonna avec fureur à toutes les superstitions de l'idolâtrie, rétablit les hauts lieux détruits par son père, éleva des autels à Baal et autres dieux des Gentils, fit passer son fils par le feu en l'honneur de Moloch, appela à la cour des augures, des mages, des devins, et força son peuple à imiter son exemple. A tant de crimes il ajouta celui de la cruauté, et fit couler dans Jérusalem des flots de sang innocent. Isaie osa, de la part de Dieu, lui reprocher sa tyrannie. Le monarque irrité le fit scier en deux. Enfin, après vingt-deux ans d'impiété et de barbarie, il fut puni par le ciel. Les armées assyriennes (sans doute celles d'Assaraddon) inonderent la Judée, emportèrent de vive force Jérusalem, et traînèrent pieds et poings liés le prince juif à Babylone. Sa chute, sa captivité, sa détresse lui inspirèrent enfin le repentir: il reconnut ses fautes, et en implora le pardon du ciel. Trois ans après, Saos duchin ayant remplacé Assaraddon, Manassé remonta sur le trône de ses pères; dès lors sa vertu égala celle d'Ezéchias, son père, et de David: i! anéantit les pratiques du paganisme, et ne s'occupa que du bonheur de son peuple. Il fortifia Jérusalem, organisa avec force l'administration militaire de son royaume. Ce fut au milieu de ces soins qu'il mourut, 639 ans av. J. C., ayant régné trente ans, depuis sa conversion, et en tout cinquante-deux, ou, si l'on compte les trois ans de sa captivité, cinquante-cinq. Amon, son fils, lui succéda. Quelques auteurs placent sous le règne de ce prince le sirve de Eéthulic par Holopherne et sa délivrance par

profita du temps où Scipion était malade pour exciter des troubles en Espagne. T'. L., 29.

Judith. Bois, 4, 6, 20, 21, 33, etc.; Paral., 2, | c. 33, v. 1, 2, 3, 4, 11, 13, 14, etc.; Isaie, 1, 2.1.- Orig., Math., 23. · Tertul., Tr. de la patience, 14. — S. August., C. de D., 18, c. 24.— S. Jubme, Comm, sur Isau., 3, c. 20; 15.

3. époux de Judith, mourut trois ans avant le siege de Béthulie, et laissa à sa femme tout ce qu'il possédait. Judith, 8, v. 2, 3.

4. grand-sacrificateur, succéda à Eleazar, son grand-oncle, et eut pour successeur Onias II, son neveu, après vingt-six ans de pontificat.

MANDORE, sorte d'instrument de inusique, très en vogue chez les anciens, était composé de quatre cordes, et ressemblait à un luth. Athén. MANDRACIUS PORTUS, port de la Byzacène, près de Carthage.

MANDRE, lieu maritime de Thrace, près de Constantinople.

MANDRALE, peuple de l'Inde, en-deçà du Gange, sur le bord de ce fleuve.

1. MANDROCLES, général d'Artaxerce II. Corn. Nép., Dat.

MANASSE (TRIBU DE), géog., la plus grande province de la Judée, était bornée au N. E. par la tribu d'Issachar, au N. par la Syrie, au S. par les tribus 2.- célèbre peintre et architecte, construisit sur d'Ephraim et de Gad, à l'E. par l'Arabie, à l'O. 'Hellespont le pont de bateaux où l'armée de Dapar la Méditerranée. Elle comprenait les pays nom- rius passa tout entière; pour conserver la mémoire més depuis, Auranitide, Gaulonitide, Galaaditide et de cet ouvrage, Mandrociès peignit le Bosphore et Batanée septentrionale. Elle se divisait en deux Darius assis sur son trône au milieu du pont, voyant parties, l'une en-deçà et l'autre au-delà du Jour- défiler son armée. dain. On les désigne quelquefois sous le nom de demi - tribu orientale, demi - tribu occidentale de Manassé. Nomb., 32, v. 33, 34, etc.; Jos., 13, v. 7.16, 17.

MANASTABAL, fils de Masinissa et père du celebre Jugurtha et de Gauda. Sall., Jug, c. 3, 45. MANCHUS, roi des Arabes, envoya des secours

à M. Antoine. Plut.

1. MANCINUS (A. HOSTILIUS), préteur l'an de Rome 572, consul l'an 582, commanda une armée en Thessalie; il fut battu par Persée, roi de Macé doine. T. L., 40, c. 55; 9.

2- (C. HOSTILIUS), lieutenant de Calpurnius Pison en Afrique, l'an de Rome 604, puis consul en 615. Envoyé en Espagne contre les Numantins, il se laissa battre, quoiqu'il eût trente mille hommes sous ses ordres, par quatre mille ennemis. Pour sauver son armée, il fit un traité ignominieux. Le sénat et le peuple indignés ne voulurent pas confirmer ce traité, et l'on proposa de le livrer aux ennemis. Lui-même eut la générosité d'appuyer cette proposition. En conséquence il fut chassé du senat et livré tout nu, pieds et mains liés, aux ennemis, qui ne voulurent pas le recevoir. Par suite il fut réintégré dans ses droits. Cic., p. Céc., 70, 71; Republ., 1.

MANCIPATION, espèce d'aliénation volontaire, par laquelle le propriétaire transférait à un autre la propriété d'une chose, en observant certaines formalités. Cet acte se faisait en présence de ciny témeins, et celui qui recevait la chose à titre de mancipation donnait au vendeur une pièce de monnaie, en employant une formule prescrite. Les objets dont on pouvait transférer la propriété par l'acte de mancipation s'appelaient res mancipii.

MANCIPIA (manu capere, prendre avec la main), nom que l'on donnait aux esclaves pris à la guerre.

MANCUNIUM ou MANUCIUM (Manchester), lieu de la Grande-Bretagne, dans la Bretagne 1, vers le N.

MANDAGORE (Dabul), v de l'Inde,en-deçà du Gange, sur la côte occidentale, au S. E. du golfe Barygazenus et de Balipatna.

1. MANDANE, ne, fille d'Astyage, roi des Mèdes, épousa Cambyse, dont elle eut Cyrus. V. ASTYAGE, CYRUS. Hérod., t, c. 207.

2.nes, prince et philosophe indien, refusa de se rendre à un banquet que donnait Alexandre comme fils de Jupiter, quoique les ambassadeurs de ce prince le menaçassent de le faire mourir.

MANDELA, lieu du Samnium, près de la Digentia et de l'Anio.

MANDRON, roi des Bebryces. Polyen, 8. MANDROPOLIS, v. de Phrygie, près de Cibyre et de Termesse. T. L., 38, c. 15.

MANDUBIENS, -bii, peuples de la Lyonnaise re,chez les Eduens, au N., sur les confins des Lingones. Ils avaient pour capitale Alesia. Ces., Com. 7, c. 78.

MANDUBRATIUS, fils d'Imanuentius, roi des Trinobantes, vint joindre César dans les Gaules, après que son père eut été mis à mort par l'ordre de Cassivellaunus. Ces., G. des Gaul., 5.

MANDURIE, -ria (Casal nuovo), v. d'Italie, dans la Messapie, sous la dépendance des Tarentins. Elle fut détruite par Fabius Maximus lors de la première guerre punique. Plin.

MANDYAS, la même que la CHLAMYDE. MANEI, peuple de l'Hispanie, vers l'embouchure du Bétis.

MANES (DIEUX),génies ou âmes des morts ou, selon d'autres, divinités infernales. Ces deux opinions, contradictoires en apparence, se concilient aisément en songeant que les âmes des morts ont pu être divinisées, et faire partie des déités infernales. Les Perses, les Egyptiens, les Pheniciens, les Assyriens et toutes les nations de l'Asie honoraient les Ombres. Les Bithyniens, en inhumant leurs morts, les suppliaient de ne pas les abandonner, et de revenir quelquefois parmi eux. Orphée fut le premier qui apporta parmi les Grecs l'usage d'évoquer les Mânes. Les Thesprotes lui dédièrent un temple à l'endroit où l'on croyait qu'il avait su rappeler au jour l'ombre d'Eurydice. Le culte des dieux Månes se répandit dans le Péloponèse, et on leur adressait des voeux dans les malheurs publics. Les Athéniens célébraient une fête solennelle en l'honneur des Mânes dans le mois Anthestérion, pendant laquelle on ne pouvait se marier. V. IALÈME.

Les Mânes étaient honorés dans toute l'Italie. Les autels qu'on leur élevait dans la Lucanie, IEtrurie et la Calabre étaient toujours au nombre de deux, et placés l'un près de l'autre. On les entourait de branches de cyprès, et dans les sacrifices qu'on leur offrait l'on avait soin de n'immoler la victime que lorsqu'elle avait les yeux fixés vers la terre. Ses entrailles, traînées trois fois autour de l'enceinte sacrée, étaient ensuite jetées dans les flammes. Il fallait consumer tout l'animal, et même les liens qui l'avaient attaché; la cérémonie ne devait com mencer qu'à l'entrée de la nuit. Ceux qui voulaient conserver quelque commerce particulier avec les Mánes s'endormaient auprès des tombeaux.

Le cyprès était consacré à ces dieux. Le nombre neuf leur était dédié, comme le dernier terme de la MANDONIUS, prince espagnol, frère d'Indibi-première progression numérique, ce qui le faisait relis, qui, après avoir été favorable aux Romains, garder comme l'emblème du terme de la vie. Les fé

ves, dont la forme ressemblait, suivant les anciens, à | lorsqu'Annibal en forma le siége, 216 av. J. C. II celle des portes infernales, leur étaient aussi con- fut forcé de se rendre. T. L., 23, c. 19. sacrées. Le bruit et le son de l'airain et du fer leur etait insupportable, et les mettait en fuite; mais la vue du feu leur était agréable: aussi tous les peuples d'Italie renfermaient dans les tombeaux des lampes tetragones. Les riches chargeaient des esclaves du soin de les allumer et de les entretenir. C'était un crime que de les éteindre, et les lois romaines punissaient avec rigueur ceux qui violaient ainsi la sainteté des tombeaux.

du manichéisme, secte fondée par Manès (V.ce mot). MANICHEENS, nom que portaient les sectateurs Les Manichéens admettaient deux principes, l'un bon, l'autre mauvais, Arimane et Öromaze, mais indépendans l'un de l'autre ; l'homme avait aussi deux âmes, l'une bonne, l'autre mauvaise. La chair, selon eux,était l'ouvrage du mauvais principe, et c'était un crime à leurs yeux de donner la vie à son l'aumône, traitaient d'idolâtrie le culte des reliques, semblable. Les Manichéens défendaient de donner Le manichéisme est de toutes les hérésies celle qui a et ne croyaient pas que Jésus-Christ se fût incarné. subsisté le plus long-temps, et qui s'est reproduite sous le plus grand nombre de formes diverses. S.Augustin, qui avait été d'abord de la secte des manicheens, est celui de tous les Pères qui les a com

Les Romains rendaient aux Mânes un culte, et croyaient qu'ils veillaient à la garde des tombeaux. Les augures avaient coutume de les invoquer dans leurs cérémonies. Les uns derivent leur nom de la déesse Mania, qu'ils font mère de ces divinités, d'autres de manis, vieux mot qui signifie bon ou propice. Les Romains avaient coutume de mettre ces mots Diis Manibus ou D. M. en tête des épitaphes, pour aver-battus avec plus de force. tir de respecter les tombeaux.

On distinguait des Mánes bons et méchans. Ceux-ci se nommaient spécialement Larves, Lémures. V. ces mots. Herod., 4, v 469. - Properce, 1, el. 17. — En., 3 - Hor., 1, sal. 8, v. 28.

-

MANES, myth., roi de Méonis, fils de Jupiter et de Tellus, épousa Calliroé, fille de l'Océan, qui le rendit père de Cotys. Selon quelques historiens, Manes est le même que Méon, premier roi de Lydie, et il eut pour fils Atys. On place son règne 1580 ans

av. J. C.

MANÈS, hist., hérésiarque du 3° siècle, fondateur de la secte des Manichéens, s'appela d'abord Curbicus, et naquit en Perse, dans l'esclavage. Une veuve qu'il servait le prit en amitié, l'adopta, et le fit instruire par les mages dans la philosophie des Perses. Il se qualifiait d'apôtre de J. Č., et se disait le SaintEsprit qu'il avait promis d'envoyer. Sa renommée parvint jusqu'à la cour de Sapor, roi de Perse, qui lui confia le soin de guérir un de ses fils; mais, le jeune prince étant mort entre les bras de Manès, Sapor le fit mettre aux fers, et résolut de le faire mourir. Il s'échappa de sa prison, et fut repris peu de temps après par les gardes du roi de Perse, qui le fit écorcher vif. V. MANICHÉENS.

1. MANÉTHON, -tho, célèbre historien, grand prêtre d'Héliopolis en Egypte, florissait vers l'an 300 av. J.C. Il composa en grec par l'ordre de Ptolémée Philadelphe (vers 250 av. J. C.) l'histoire d'Egypte, ouvrage souvent cité par les anciens, et surtout par Josèphe. Il l'avait tirée des écrits de Mercure et des annales que les prêtres conservaient dans l'intérieur des temples. Il ne nous reste de cet ouvrage pré cieux que des extraits de Jules Africain, qui en avait fait un abrégé, et transcrits par Georges le Syncelle. Il comptait trente dynasties de rois d'Egypte, et donnait à ce pays environ 6, 000 aus d'antiquité avant Alexandre. Nous avons de Manéthou un poème sur le pouvoir des astres qui président à la naissance des hommes, imprimé à Leyde en 1698.

2 surnommé Mendésien, parce qu'il était de Mendès, prêtre égyptien, différent du précédent, auteur d'un ouvrage sur les parfums.

1. MANIA, myth., divinite romaine, qui passait pour la mère des dieux Mánes ou Lares On lui offrait des figures en laine, en pareil nombre qu'il y avait de personnes dans chaque famille.

2.- (uxvix, folie), déesse des fous.

MANIA, hist, femme de Zécis Dardanien, auquel elle succeda dans le gouvernement de l'Eolie, sous l'autorité de Pharnahaze. Xenoph.

MANIATH, v. située aux confins de la Palestine et du pays des Ammonites.

MANICIUS, Prenestin, commandait à Casilinum!

MANICHEISME. V. MANICHÉENS.

nités

MANIES, myth. (uzvix, folie, fureur), divique l'on croit les mêmes que les Furies. Paus. MANIES, géog., canton du Péloponèse, dans l'Arcadie. Paus.

68 av.J. C, sous les auspices du tribun C. Manilius, 1. MANILIA, Joi décrétée l'an de Rome 686, duite de la guerre contre Mithridate. On connaît en vertu de laquelle Pompée fut chargé de la conla belle harangue que Cicéron prononça en faveur de cette loi. Den. d'Hal, 36, c. 26.

par

par le tribun C. Manilius, no 8, distribuait les af-
2 loi proposée l'an 686 de Rome, 68 av. J.C,
franchis dans chaque tribu, et leur donnait
un grand crédit dans les assemblées populaires.
les enfans de ceux qui n'avaient occupé aucune
3. autre loi qui admit aux fonctions publiques
place.

MANILIANE LEGES, réglemens faits 151 ans ay.J.C. par le jurisconsulte M. Manilius, alors consul, fixaient certaines formalités à suivre dans l'achat et la vente, pour éviter la fraude.

1. MANILIUS (SEXT.), l'un des deux tribun auxquels leurs collègues confièrent l'autorité suprême, l'an de Rome 305 (av. J. C. 449), quard le peuple se retira sur le mont Aventin. T. L., 3, c. 51.

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(P.), un des cinq commissaires furent envoyés en Illyrie, 169 ans av. J. C., pour régler les affaires de cette province. T. L., 55, c. 17.

3.

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député par le sénat à Antiochus, fit rendre justice aux Juifs. Mac.. 2, c. 11, v. 34. 4. - (M.), consul 149 ans av. J. C., l'année où commença la troisième guerre punique.

5. - (TITUS), savant historien, contemporain de Marius et de Sylla. Cicéron en fait un grand éloge dans son discours pour Roscius, 25, 26.

6. - (MARCUS), jurisconsulte et orateur célèbre. Cic., orat., 1, c. 48.

7. (L.), proconsul d'Aquitaine, fut battu par les Gaulois. Ces, guer, des G.

8. (C.), tribun du peuple l'an de Rome 686, 68 av. J. C., proposa plusieurs lois populaires. IL chercha à s'assurer une protection puissante en proposant une loi qui donnait à Pompée le commandement de la guerre contre Mithridate et Tigraue. avec des pouvoirs immenses. Cette loi fut appuyée par Cicéron, qui prononça à cette occasion le discours connu sous le nom de Pro lege Manilia.

9.- (M. ou C.), auteur d'un poème didactique sur l'astronomie ou pour mieux dire sar l'astrologie. La diction est généralement remarquable par l'energie et même par la pureté et l'élégance, ce qui a engage quelques critiques à le placer parmi les poètes du siècle d'Auguste, mais

la dureté de sa versification et la bizarrerie assez fréquente de ses constructions doit faire douter forlenient de celle bypothèse. On ignore de même quelle était sa patrie; deux vers de son poème, (le 41 et le 776) donneraient à entendre qu'il était de Rome; mais il est possible que ces vers aient été interpolés. Au reste aucun auteur ancien ne fait mention de ce poète ni de ses ouvrages. Dans un petit nombre de manuscrits il est nommé MANLIUS on MALLIUS. Les meilleures éditions des astronomiques de Manilius sont celles de Scaliger, Leyde, 1600, et de Bentley, Londres, 1738.

-

10. (L), poète épigrammatique. Varr. II. secrétaire d'Avidius Cassius, offrit à Commode de lui découvrir beaucoup d'anciens complices de la rebellion de son maître. Commode refusa de l'écouter. Herodien.

12. sénateur qui se déshonora sous Caracalla par ses délations. Il fut exilé sous Macrin.

MANIMES, -mi, peuple de Germanie, faisait partie des Lygiens. Tac., Maurs des Ger., 43. MANOLES, -la (iles Condaman), groupe d'iles situe dans le golfe Gangétique, au S. et vis-à-vis de la Chersonèse d'or.

MANIPULE, -pulus (manipulus, petite botte de foin, parce qu'originairement les armées romaines n'avaient pour enseigne qu'une botte de foin qu'on portait au bout d'une perche), corps de troupes romaines était le tiers de la cohorte et la trentième partie de la légion. Il etait composé de deas compagnies ou centuries. L'officier qui les commandait s'appelait ducentaire. Le nombre de soldats dont se composait le manipule varia de même que la légion. Originairement il était de cent vingt hommes; depuis la bataille de Cannes il fut de cent soixante, cent soixante-dix, ou même de deux cents. Il paraît qu'à partir de Marius la division de l'armée en manipules cessa d'exister, et que ce mot ne désigna plus que ce que nous appelons une poignee de soldats.

MANITE.V. RHAMANITÆ.

MANIUS, prénom de plusieurs familles romaiLes particulièrem. des Glabrion, s'écrit en abrégéM'. MANLIA FAMILLE), maison patricienne de Rome, descendait d'Octavius Manlius Tusculanus, gendre de Tarquin le Superhe. Ses branches principales étaient les Vulso, les Capitolinus et les Torquatus. Cette dernière existait encore du temps de Caligula. MANLIA SCANTILLA, femme de Didius Julianus, fut décorée par le sénat du titre d'Augusta.

I MANLIA (LEX), loi romaine décrétée 357 ans av. J.C., sous les auspices de Manlius Capitolinus(n.14). en verta de laquelle le maître qui affranchissait un eselave était obligé de verser dans le trésor public le viagtième du prix de l'esclave. V. MANLIUS, n. 14. 2. — loi romaine décrétée 197 ans av, J. C., sous les aupices du tribun Manlius, en vertu de laquelle on rétablit les Epulons.

3.loi qui assigna la province de Numidie au consul C. Marius.

MANLIANA, v. de l'Etrurie, au milieu de la côte, vis à-vis de l'ile d'Ilva et au S. de Vétulonic. MANLIANES (Lois), -næ leges, lois d'une sevé rile égale à celle des Manlius. Cc., Grat., 1, c. 128. MANLIUS, nom commun à un grand nombre de Romaius, les plus célebres sont Maulius Capitolinus, 7, et Torquatus, no 12.

1. MANLIUS (OCT.) TUSCULANUS, tige de la maison Maulia, etait de Tusculanum. I devint gendre de Tarquin le Superbe. et donna un asile à ce roi lorsqu'il fut chasse de Rome.

2. (CN.) CINCINNATUS, consul 480 ans av. J. C., fut the dans une bataille contre les Toscans. L., a, c. 34.

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(A.) VULSO CINCINNATUS

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3. 1 consul 474 ans av. J. C., fit la guerre aux Veïens; mais ensuite il leur accorda une trève de quarante ans, moyennant une somme d'argent et une certaine quantité de blé, qu'ils livrereut aux Romains. Manlius fut un des députés que le sénat romain envoya à Athènes pour y recueillir les meilleures lois de Solon, l'an 300 de Rome, 454 av. J. C. T. L., 2, c. 54; 3, c. 31, 33.

4. VULSO, tribun militaire avec puissance consulaire, l'an 422 av. J. C. T. L., 4, c. 42. 5. (M.), tribun militaire avec puissance consulaire, 420 ans av J. C. T. L., 4. c C. 44. 6. - (A.) VULSO, tribun militaire avec puissance consulaire, en 349, 352 et 357 de Rome, 405, 402 et 397 av. J. C. T. L., 4, c. 61; 5, c. 8, 16 et 18.

7.(M.) CAPITOLINUS, le plus célèbre de ceux qui ont porté ce nom, fut le sauveur du Capitole. Consul l'an de Rome 362, av. J. C. 392, il remporta une victoire sur les Eques, sur le mont Algide, et reçut les honneurs du triomphe. Deux ans après, lorsque Rome fut prise par les Gaulois, il se refugia dans le Capitole, à la tête de quelques soldats et de quelques sénateurs; l'ennemi ayant tente de surprendre cette forteresse à la faveur de la nuit, Manlius se réveilla au cri des oies, et renversa les Gaulois des murailles et de la citadelle. Cette action lui fit donner le surnom de Capitolinus. Dans la suite, mécontent du sénat, qui élevait Camille, son rival de gloire, aux premières dignités, et le laissait dans l'oubli, il passa dans le parti de la multitude, et proposa d'abolir les taxes qui pesaient sur les citoyens. Le dictateur Cornelius Cossus le fit arrêter comme rebelle; mais le peuple, qui le regardait comme son père, prit le deuil, et lui rendit la liberté. Cet événement ne fit qu'augmenter l'ambition de Manlius; il excita des troubles, et conçut le projet d'usurper la souveraine puissance. Alors les tribuns du peuple euxmêmes devinrent ses accusateurs; il fut cité dans le Champ-de-Mars; mais le peuple, qui voyait de la le Capitole, qu'il avait sauvé, ne put se résoudre à le condamner. On convoqua l'assemblée dans un autre endroit, et, Manlius ayant été condamné à mort, on le précipita de la roche Tarpéienne, l'an de Rome 370 Sa maison fut abattue, et l'on defendit à ses descendans de prendre le prénom de Marcus. T. L., 5, c. 31, 47; 6, c. 5,11,etc.-Flor., c. 13, 26.-Val. Max., 9, c. 3. —En., 6, v. 825.

8. (A.) CAPITOLINUS, tribun militaire, 389, 385,383 et 371 ans av.J. C. T. L., 4, c. 18, 38 et 42. 9(C.) CAPITOLINUS, tribun militaire l'an de Rome 375, 379 av. J. C. T. L., 6, c. 30. (P.) CAPITOLINUS, tribun militaire l'an de Rome 375, dictateur et tribun militaire l'an 367 av. J. C. T. L., 6, c. 30, 38, 42.

TO.

11. - (L.) IMPERIOSUs, père de Manlius Torquatus, fut nommé dictateur l'an 363 av.J.C. Il fut obligé d'abdiquer la dictature, les tribuns du peuple s'étant soulevés contre lui à cause des levées qu'il entreprit de faire, afin de livrer la guerre aux Herniques. Son despotisme lui fit donner le nom d'Imperiosus, et ses violences le rendirent odieux au peuple romain. Il fut sur le point d'être accusé en sortant de charge. (V. ci-dessus MANLIUS, no 12.) T. L., 7, . 3.

12.

- (L.) TORQUATUS, fils de Manlius Imperiosus. Comme il avait une grande difficulté à parler, son père regardant ce défaut comme un obstacle qui empêcherait son fils de parvenir, le relégua à la campagne, où il resta quelque temps enferme avec les esclaves, occupé aux travaux les plus vils. Vers ce temps son père ayant été cité en justice par le tribun

20.

dats, Manlius fit vou de bâtir un temple à la Concorde. T. L., 21, c. 17, 25 et 26; 23, c. 33 et 35. -(L.) ACIDINUS, préteur de la ville 212 ans av. J. C., commanda ensuite dans l'Ombrie et en Espagne. Il obtint quelques succès dans cette seconde province. T. L, 26, 27, 28, 29 et 32.

21.- (P.) VULSON, préteur 218 ans av. J. C., chassa les troupes carthaginoises d'Olbia, en Sardaigne. T. L., 25, c. 23, 28; 27, c. 6. 22.- (A.), tribun des soldats, tué dans un combat 210 ans av. J. C. T. L., 27, c. 27.

23.

24.

(L.) TORQUATUS, pontife de Rome, mort

Marcus Pomponius, Manlius Torquatus résolut de sauver son père, malgré son injustice envers lui; il alla secrètement chez le tribun, et, le poignard à la main, lui fit jurer qu'il abandonnerait son accusation. Cette action généreuse toucha le peuple, qui le nomma l'année d'après tribun des soldats. La guerre que les Romains faisaient à cette époque contre les Gaulois fournit à Manlius l'occasion de signaler sa valeur. Un Gaulois d'une taille gigantesque ayant défié au combat le plus brave des Romains, Manlius demanda la permission de le combattre, le tua, et s'empara de ses dépouilles. C'est à cette occasion qu'il fut surnommé Torquatus, de torques, espèce de col-204 ans av. J. C. T. L., 30, c. 39. lier qu'il enleva à son ennemi. Quelques années après il fut créé dictateur, et eut la gloire d'être le premier Romain élevé à cette dignité avant d'avoir été consul. Il fut ensuite nommé consul, 347, 344 et 340 ans av. J. C. Cette dernière année il fut envoyé contre les Latins. Le jeune Manlius, son fils, accepta dans le cours de cette guerre un défi qui lui fut présenté par un des chefs des ennemis. Les généraux romains avaient fait défense d'en accepter aucun; mais le jeune héros, animé par le souvenir de la victoire que son père avait remportée dans une pareillecasion, attaqua et terrassa son adversaire. Victorieux, mais désobéissant, il revint au camp, où il reçut par ordre de son père une couronne et la mort. Cette sévérité le rendit odieux au peuple, et, quoique le sénat lui eût décerné les honneurs du triomphe, la jeunesse romaine lui refusa les hommages qu'elle avait coutume de rendre aux généraux vainqueurs. On offrit quelque temps après la censure à Torquatus; mais 26. (P.), préteur dans l'Espagne eitérieure il refusa cette charge, en disant que le peuple ne 197 ans av. J. C., combattit avec succès les Turpourrait souffrir sa sévérité, ni lui les vices du peu-detains et les Celtibères. Envoyé dans l'Espagne ultéple. La sévérité de son caractère fit donner aux édits rigoureux le nom de Manliana edicta. T. L., 7, c. 4. 10, etc.-Val. Max., 6, c. 9.

13.

- (T.) fils de Manlius Torquatus, fut mis à mort par ordre de son père. V. l'article précédent. 14. (CN.) CAPITOLINUS IMPERIOSUS, consul 359 et 357 ans av. J. C., interroi en 356, et censeur en 350. Il fit porter (359 av. J. C.) par ses soldats assemblés hors de Rome et sans participation du sénat une loi statuant que quiconque affranchirait un esclave remettrait au trésor le vingtième du prix de l'esclave. T.L., 7, c. 12, 16, 17, etc.

15.

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- (CN.) CAPITOLINUS, maître de la cavalerie sous le dictateur L. Furius, 345 ans av. J. C. T. L., 7. c. 28.

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17. -(L.) VULSON LONGUS, Consul l'an 498 de Rome, 256 av. J. C., remporta une victoire importante sur les Carthaginois, et reçut à son retour l'honneur du triomphe naval. T. L., 10, c. 26. 18. (T.) TORQUATUS, deux fois consul, 235 et 224 av. J. C. Pendant son premier consulat il soumit la Sardaigne tout entière aux Romains, et reçut le triomphe. Rome se trouva alors sans guerre, ce qui ne s'était pas vu depuis Numa, et le temple de Janus fut fermé pour la seconde fois. Après la bataille de Cannes Torquatus s'opposa à ce qu'on relachât les prisonniers romains que les Carthaginois avaient faits. L'année suivante il remporta une victoire célèbre sur les Carthaginois et les Sardiens, où Magon et Hannon furent faits prisonniers. L'an 212av. J. C. il refusa le consulat. Il fut cependant, l'an 208 av. J. C., nommé dictateur et ensuite député en Grèce. T. L., 22, 23, 25, 26 et 27. 19.(L.), préteur 220 av. J. C., fut envoyé dans la Gaule Cisalpine contre les Boiens. A l'occasion d'une révolte qui s'était élevée parmi les sol

(CN) VULSON, edile curule 199 ans av. J. C. avec P. Cornélius Scipion. Ces deux magistrats firent représenter dans le cirque et sur le théâtre les jeux romains, dans lesquels ils déployèrent une magnificence jusque là sans exemple à Rome. Consul 191 ans av. J. C., il prit le commandement de l'armée de L. Scipion en Asie, fit la guerre aux GalloGrecs, et les subjugua. A son retour il reçut les honneurs du triomphe, après une forte opposition. Manlius Vulson distribua alors quarante-deux deniers par tête aux soldats, et quatre-vingt-quatre aux centurions; il doubla la paie des fantassins, et tripla celle des cavaliers. T. L., 33, 34, 35, 37, 38 et 39. (L.), VULSON, préteur en Sicile 199 ans av. J. C., et ensuite lieutenant de son frère (Manlius n° 24) en Asie. Il eut beaucoup de part aux avantages que ce dernier obtint sur les ennemis. T. L., 32, c. 27, 28; 38. c. 20.

25.

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29. (L.) ACIDINUS FULVIANUS, préteur dans l'Espagne citérieure 190 ans av. J. C., remporta quelques avantages sur les Celtibériens, et reçut à son retour les honneurs de l'ovation. Il fut nommé consul 179 ans av, J. C. 7¥L, 38, c. 35; 39 et 40, c. 21, 29, 34.

31.

32.

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30. (A.) VULSON, consul 178 ans av. J. C., eut la Gaule pour département, et fit avec succès la guerre aux Istriens. T. L., 40, c. 5, 9; 41, c.1. - (T.) TORQUATUS, consul 165 ans av. J.G, (A.) TORQUATUS, consul 164 ans`av.J.C. 33. TORQUATUS, sénateur, père de Silanus, gouverneur de la Macédoine. Celui-ci ayant été accusé de concussion par sa province, Manlius Torquatus obtint du sénat la grâce de juger lui-même son fils; après avoir entendu les plaintes, il condamna son fils, et lui défendit de paraîte jamais devant lui. Silanus se pendit de désespoirr. Val. Mar, 5, c. 8.

34. MALTINUS, fut envoyé en Asie par les Romains pour rétablir Nicomede sur le trône de Cappadoce, dont il avait été dépouillé par Mithridate. Just., 38, c. 3 et 4.

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