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une bataille contre les Lacédémoniens et les Béoet dont le tombeau était à Athènes. Paus. Athénien, fils de Théopompe, contre lequel Demosthène fit une harangue.

MACCHABÉE. V. MACHABÉE.

MACCELLOTH, commandait vingt-quatre mille hommes sous Dudia d'Ahohi, du temps de David. Paral., 1. c. 27, v. 9.4.

MACEDA,v. de Palestine,dans la tribu de Juda, à l'E. d'Eleutheropolis, fut prise et détruite par José. Jos., c. 10, v. 1o; c. 16, v.41- Jos,, Ant, Jud. MACEDNUS, myth. V. MACÉDON.

MACEDNUS, geog., lieu de la Grèce sur le mont Pinde, Herod., l. 1, c. 56.

640 Philippe Ier
602 Frops ou Eropas.
576 Alcétas.
547 Amyntas Ier.
497 Alexandre Ier
Perdiccas II.
Archelaus.

399 Amyntas, selon d'au-
tres Oreste ou Æropas.
398 Pausanias.
397 Amyntas II.
392 (Argée,lyran 39t.)
371 Alexandre II.
370 Ptolémée Aloritès.
366 Perdiccas III.
360 Philippe II.

336 Alexandre le Grand.

2.

324 Aridée. 316 Cassandre. 298 Philippe III. 297 Antipater et Alex. 294 Demet. Poliocète. 287 Pyrrhus. 286 Lysimaque.

(Arsinoe six mois.) 281 Ptolémée Céraunus. ,279 Méléagre. Antipater. Sosthène.

277 Antigone Gonatas.
243 Demetrius II.
232 Antigone Doson.
221 Philippe IV.
179 Persée.

1. MACÉDOINE,-donia, géog., contrée célèbre de la Grèce sept., avait pour bornes au N. la Mésie et la Thrace, au S. la Thessalie, à l'O. l'Epire, et à IE. la mer Egée, qui formait sur ses côtes les golfes II y a entre les historiens quelques légères difféThermaïque, Toronaïque, Singitique et Strymoni- rences sur les noms de ces rois et sur l'epoque ou que. Dans la suite, Philippe recula ses limites la durée de leur règue. Q. C., 3, 4, etc. - Just., naturelles en y joignant une portion de la Thes-6, c. 9; 7, c. 1, 8, etc.-T. I., 31, c. 1; 32, c. 3; salie, de l'Epire et de la Thrace. Elle se divisait en 33, c. 3; 35, c. 22; 36, c. 1; 39, c. 23; 40, c.3, etc. trois régions, l'une au N. E,, le long du fleuve Strymon, l'autre au N. O., le long du fleuve Axius; la l'empire romain sous Constantin, avait été formé de (DIOCÈSE DE), -nice diœcesis, diocèse de troisième vers le S., le long de l'Erigon et de l'Ha- l'ancien royaume de Macedoine, auquel on avait icmon. La première contenait cinq provinces, joint une portion de l'Illyrie, l'Epire, la Thessalie, l'Edonide, la Bisaltie, la Sintique, la Médique et l'Odomantique; dans la seconde étaient la Chalci- borues à l'O. les mers Adriatique et Ionienne, à la Grèce propre et le Peloponèse. Il avait pour dique, la Pélagonie, la Mygdonie et la Péonie.. la mer Egée, et au N. les diocèses d'Illyrie, de Dans la troisième étaient l'Emathie, la Pierie, la Lyncestide et l'Elymiotide. Pella était capitale de tout le pays.

La Macedoine était un pays montueux et peu fertile. Des chaines de montagnes, parmi lesquelles les plus remarquables étaient les monts Bennus, Ci

Lus et Cambutiens traversaient les provinces de la Macédoine, ou la séparaient des états voisins. Trois grauds fleuves, l'Axius, l'Astrée et le Strymon, auxquels on peut joindre l'Haliacmon et l'Erigon, l'arresaient de FO.-à l'E.

Dacie et de Thrace, et comprenait neuf provinces, savoir: la Macédoine propre, la Macédoine salusalie, l'Achaie, le Peloponese, ia Crète, les îles. taire, l'Epire nouvelle, l'Epire ancienne, la Thes

3.

SALUTAIRE,-nta-taris, prov. septentrionale du diocèse de Macédoine, entre la Dardanie et la Thrace au N. et la Macédoine propre au S.

MACÉDOINE (GUERRE DE), -nicum bellum, hist., nom commun à quatre guerres qui eurent lieu entre les Macédoniens et les Romains. L'alliance de PhiLa Macédoine portait dans les livres hébreux le lippe IV avec Annibal, 215 ans av. J.C., fit décréter nom de terre de Géthim; ce qui a fait présumer la première. Une seule affaire importante la signala ; que les Macédoniens tiraient leur origine de Céthim, ce fut le combat d'Apollonie (214 ans av. J.G.), où le fils de Javan et-petit-fils de Japhet. Au reste une consul Lavinus demeura vainqueur. Des négociations obscurité profonde voile le berceau de ce peuple. et l'activite de la lutte entre Rome et Annibal On sait seulement que, vers l'an 814, Caranus, de remplirent un espace de dix ans, jusqu'en 204, où la race des Heraclides, vint s'y établir, et y jeta les la paix se proclama entre la Macédoine et les Rofoudemens d'un royaume, qui subsista sans éclat mains. Mais ces deux puissances se haïssaient, et à jusqu'à l'avénement de Philippe II, en 360. Jus- peine la seconde guerre punique fut-elle achevée que là les autres Grees avaient même refusé le titre que cette haine éclata à propos des attaques de Phide Grecs aux Macédoniens, Le génie de Philippe lippe contre les Achéens, nation alliée des Romains. les soumit tous les uns après les autres, et jeta les Cette seconde guerre de Macédoine s'alluma 200 ans fondemens d'un vaste empire, que la vaillance av. J.C.La victoire d'Athènes, remportée par Galba, Alexandre étendit des côtes occidentales de la Grèce l'alliance des Achéens avec les Romains, enfin le européenne au cours de l'Indus. A sa mort cette génie de Flamininus, qui battit Philippe près de veste monarchie fut demembrée, et le nom de Ma- l'Aous (198 ans av.J.C.) et à Cynocéphale (197), deredoine fut conservé à un empire européen, com- truisit sa flotte, et s'empara de l'Eubee, y mit un posé de l'ancienne Macédoine, de la Thessalie, de terme de la manière la plus avantageuse aux Romains la Grèce proprement dite et du Peloponèse. (196). Cette paix ne dura que vingt-cinq ans, et en Divers efforts furent tentés les Grecs pour 171 une troisième guerre eut lieu contre le jeune rompre le joug macedonien, et causèrent des luttes Persée, successeur de Philippe et héritier de sa anglantes jusqu'à ce qu'enfin les Romains parus- haine contre les Romains. Battu d'abord auprès du sent au milieu des combattans, et missent fin à leurs Pénée, et ensuite à Pydna, il fut dépouillé de debats en s'emparant de la Macédoine et bientôt l'empire et condait en triomphe à Rome par l'aul de toute la Grèce, et en la réduisant en province ro- Emile, son vainqueur (153 av. J. C.). La Maceinaine, en 147 ans av. J. C. (V. GUERRE DE MACÉ-doine fut alors déclarée province indépendante sous DOINE.)

par

Voici la liste chronologique des rois de Macé

doize.

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la protection de Rome. Andriscus, aventurier qui voulut se faire passer pour le fils de Persée, se révolta contre le protectorat romain et ralluma es feux de la guerre en 148. Une campagne Stiffit pour le mettre en déroute, et la Macédoine fut en réduite en province romaine par Metellus, 147 ans av. J. C. T.L. (V. les citations de Macédoine, géoz) 1 MACEDON oa MACLaNys,un des fis de Thy

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et père de Piérus, conduisit le premier une colonie, un Juif qui allait offrir de l'encens aux idoles; rengrecque dans la partie méridionale de la Thrace, qui prit de lui le nom de Macédoine.

2. — fils d'Osiris, participa aux honneurs divins qu'on rendit à son père. On le représentait couvert d'une peau de loup; c'est pour cela que les Egyptiens avaient tant de vénération pour cet animal. Diod., 1 Plut., Isis.

3.- prince qui, selon quelques-uns, donna son nom à la Macedoine. Les uns le croient fils ou seulement général d'Osiris, d'autres petit-fils de Deucalion par sa mère. Diod.

MAĆEDONIA, fille de Jupiter et de Thyia. MACEDONIENS, habitans de la Macédoine. V. pour leur histoire MACÉDOINE.

MACÉDONIQUE, -nicus, surnom de Métellus, qui mit fin à la guerre de Macédoine.

MACEDONIUM MARE, nom donné à la partie NO. de la mer Egée qui baigne les côtes de la Macédoine. T. L., 54, c. 11.

1. MACEDONIUS, patriarche de Constantinople, déposé au concile de cette ville en 360, pour avoir Die la divinité du Saint-Esprit.

2. autre patriarche de Constantinople, défendit avec zèle le concile de Chalcédoine contre l'emperear Anastase, et mourut en 518.

dans

MACELLA ou MACALLA, V. du Brutium, la partie la plus orientale, au N. de Crotone. D'au tres ia placent en Sicile. T. L., 26, c. 21.- Ptol., 3, c. 4.

MACENNITES ou MACANNITES, peuple de la Mauritanie Tingitane, au bord de la mer.

MACEPRACTA (Kara-gol), v. de Mésopotamie, à l'O, sur la rive gauche de l'Euphrate.

1. MACER (LICINIUS), historien du second siècle av. J. C. Tite-Live se servit beaucoup de ses ouvrages. T. L., 4, c. 7, 20, 23; 7. c. 9.

2.- -(EMILIUS),poète latin, natif de Vérone, florissait vers l'an 17 av. J.C. Il fut l'ami de Tibulle et d'Oride. Il écrivit un poème sur les oiseaux et un antre sur la ruine de Troie, pour servir de supplément à l'Iliade: tous ses ouvrages sont perdus. Ov., Trist., 4; él. 10. v. 44; Pont., 2, ep. 18. — Quintil., 10, c. I.

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3. (L. CLODIUS), propréteur d'Afrique sous Neron. Cedant aux conseils de Galvie Crispinille, sa femme, il essaya d'affamer l'Italie pour la faire révolter, et ensuite prit la pourpre vers le commencement du regne de Galba. Celui-ci le fit tuer l'an de J. C. 68. Tac., Hist., 1, c. 7. 37, 73; 4, c. 49. MACES, myth., Buthrotien, fit quatre fois le saut de Leucade, et chaque fois fut guéri de son amour. 1.MACES,-cœ,geog., peuple de l'Arabie heureuse, vers le N. E., sur le golfe Persique. Ptol, 6, c. 7. 2.- peuple de la Libye intérieure, près des Nasamons. Herod., 4, c. 175; 5, c. 42.-Ptol., 4, c. 3. MACESTE, -tus (Sousougherli), petite riv. de la Mysie, qui se jetait dans le Rhyndacus,

versa l'autel, et appela hautement le peuple à l'indépendance. Ses fils le suivirent dans les montagnes voisines, ainsi que quelques autres Juifs, et après quelques échecs de peu d'importance, ils chassèrent les Syriens, massacrèrent ou contraignirent à la fuite tous les Israélites infidèles, et relevèrent les autels du vrai Dieu. Il mourut sur ces entrefaites, 167 ans av. J. C., après avoir été un an à la tête des troupes d'Israël, laissant le commandement à Judas, le troisième de ses fils. Il en avait encore quatre autres, Jean, Simon, Eleazar et Jonathas. On a, mais à tort, prétendu que Matathias fut revêtu de la grande sacrificature, dont jouissait alors Ménélas. Machab., 1, c. 2, etc.

3.

de Matathias, fut tué en trahison par les fils de Zam(JEAN), surnommé GADDA, l'aîné des fils bri, en conduisant le bagage de ses frères chez les Nabathéens, leurs alliés. Mach., 1, c. 9, v. 36.

-

4. (SIMON), surnommé TRASI, second fils de sa prudence. Il fit aussi remarquer sa valeur en Matathias, était le plus remarquable des cinq par diverses occasions, surtout dans les batailles contre Apollonius et Nicanor. Jonathas, son frère, ayant trône de Syrie, le peuple le nomma pontife, chef été tué en trahison par Tryphon, usurpateur du et prince, 143 ans av. J. C. C'est de cette époque que date le règne des Asmonéens. Dès l'année suila Judee, prit Gaza et la forteresse de Jérusalem, vante Simon proclama l'indépendance absolue de au lieu de Tryphon, Démétrius Nicanor. Il obtint dont il fit sa résidence, et reconnut roi de Syrie, Judée et la possession des places fortes, auparade ce prince en reconnaissance la liberté de la nut Antiochus Sidétès, frère de Démétrius, et lui vant occupées par l'étranger. Peu après il recondonna des secours pour faire le siége de Dora, derl'ingratitude, redemanda les places fortes ou en nier asile de Tryphon. Antiochus ne montra que de échange mille talens, et sur le refus de Simon, envoya Cendebee ravager la Judée. Simon opposa à ce général ses deux fils Jean et Hyrcan, qui le battirent complètement. Trois ans après il fut tué par Ptolémée, son gendre, qui espérait par ce meurtre se faire revêtir de la grande sacrificature. Il avait régné dix juste; les dix ans de son gouvernement guérirent ans. L'administration de Simon avait été sage et presque entièrement les blessures qu'avait souffertes précédentes. Machab.,1, c. 11, 12, 13, etc. la Judée pendant les persécutions et les guerres

5.

plus célèbre de tous, succéda à son père dans le
- (JUDAS), troisième fils de Matathias, et le
commandement, 167
Epiphane persécutait toujours les Juifs. La pre-
ans av. J. C. Antiochus
mière expédition de Judas fut contre Apollonius,
général de ce prince, qu'il battit complètement (165
il prit l'épée pour remplacer la sienne. Un autre
ans av. J. C.), et dont, après l'avoir tue lui-même,
chef syrien, Séron, voulut venger la défaite de son

MACETA (cap Mocan ), cap de l'Arabie heu-compatriote, et fut défait de même. L'année suivante reuse, à l'entrée du golfe Persique. MACETE. V. MACES.

1. MACHABÉE (JEAN), Jeannes Machabæus, Juif de la race des sacrificateurs, est illustre comme pere de Matathias. Mac., I, c. 3, v. 1.

2.- ·(MATATHIAS), fils du précédent, premier asteur de la resistance qu'opposèrent les Juifs aux rois de Syrie pendant le 2e siècle av. J. C. I quitia Jérusalem lorsque les envoyés d'Autiochus Epiphane voulurent contraindre les Juifs à sacrifier aux idoles, et s'enfuit à Modin, sa patrie. Les émissatres d'Antiochus Epiphane ayant aussi pénétré dans rette ville, Matathias tua aux yeux de la multitude, selon les uns, l'officier du roi de Syrie, selon les autres

(164), trois capitaines illustres, Nicanor, Gorgias
et Ptolémée, marchèrent ensemble contre lui Judas
battit le premier à Maspha, et effraya tellement les
deux autres qu'ils n'osèrent l'attaquer. Alors Lysias,
régent du royaume de Syrie en l'absence d'Autio-
chus,parut lui-même en Judée à la tête de soixante-
dix mille hommes d'élite. Défait ainsi
il s'enfuit précipitamment à Antioche, et Judas, au
que les autres,
comble de la gloire, put enfin purifier le tem-
pie, et en faire de nouveau la dédicace. Ache-
yant en même temps de détruire les ennemis de la
Judée, il battit les Iduméens, les Ammonites, les
Galaadites et deux capitaines syriens, Timothée et
Bacchide. Antiochus Epiphane, irrité de tant de

la

revers, marcha en personne vers la Palestine; | trouvait sur le mont férécynthe, rendait fou celui
mais une maladie imprévue et terrible le priva de qui la ramassait au temps des mystères de Cybèle.
la vie au milieu de la route. Eupator, son fils, MACHÈRE, machæra, archeol., épée espagnole
poursuivit faiblement ses projets pendant deux ans, courte et renforcée, avec laquelle on faisait des
et fut toujours repoussé par Judas, avec lequel il blessures extrêmement dangereuses. Les Romains
Et culin un traité de paix. Démétrius Soter, son l'adoptèrent après leur entrée en Espagne.
successcur, le rompit sur les sollicitations d'Alcime,
MACHARES, fils de Mithridate-le-Grand et roi
qui, pour être nommé grand sacrificateur, accusa du Bosphore Cimmérien, se tua lui-même, afin d'é-
auprès du roi Judas et ses frères. Nicanor, le pre-chapper au courroux de son père, qu'il avait aban-
mier de ses généraux, qu'il chargea de leur faire donné pour se joindre à Lucullus, 70 av. J. C.
guerre, perdit la vie dès la seconde bataille; Al-
cime et Bacchide furent plus heureux. Alors ils tribu de Manassé, à l'E, da Jourdain.
MACHATI, v. de la Palestine, dans la demi-
gagnèrent une dernière bataille. Judas avait
rompu l'aile droite, qui était la plus forte, et l'avait
poursuivie jusqu'à la montagne; mais l'aile gauche
l'enveloppa. Après des prodiges de valeur, il fut
tué par derrière, l'an 161 av. J C. Il est probable
qu'il mourut sans postérité. Machab., t, c. 3, etc.
6. (ELEAZAR), quatrième fils de Matathias.
Dans une bataille contre les troupes syriennes,
ayant aperçu un éléphant revêtu d'ornemens ma-
gnifiques, et soupçonnant qu'il portait le général,
il se glissa sous son ventre, et le perça à diverses
reprises; il perit écrasé sous le poids de l'animal
expirant.

7.

-

.

dans la tribu de Ruben, au N. E. du lac Asphal-
MACHERONTE, -chorus, v. de la Palestine,
tite. Il y avait une citadelle très forte. C'est là
qu'avait été décapité S. Jean-Baptiste.

MACHEROPHORE (μyxx, machère; p,
porter), surnom des Thraces,qui habitaient les mon-
tagnes, à cause de l'espèce d'armes qu'ils portaient.

MACHINE DE GUERRE. Les machines qui tenaient lieu d'artillerie aux Grecs et aux Romains, soit pour les sieges, soit pour faire la guerre en pleine campagne, étaient des assemblages de plusieurs pièces que l'on portait sur des chariots, les unes mon- (JONATHAS), surnommé APPHUS, le plus tées, les autres démontées, selon leur grosseur. On jeune des fils de Matathias. Nommé, après la mort les employait à lancer des pierres ou des traits, à de Judas (161 av. J. C.), graud-sacrificateur et gé-battre les murailles et les remparts pour les renneral des Israelites, il remporta sur Bacchide une verser. Les machines les plus connues pour les siévictoire décisive, et le força à quitter la Judée ges étaient la tortue, la catapulte, la baliste, la (158 av. J. C.). Peu après des discordes éclatèrent grue, les béliers, les tours mobiles, l'hélépole. V. en Syrie; Alexandre Bala et Démétrius Soter le ces mots. sollicitèrent chacun à prendre leur parti. Jonathas se rangea du côté du premier, qui le combla de bienfaits, le revêtit de la pourpre, et le fit paraitre à sa cour (154 av. J.C.). A la mort de ce prince il embrassa le parti de Démétrius Nicanor: mais, ce prince n'ayant payé ses services que d'ingratitude, Jonathas se déclara pour le jeune Antiochus, fiis d'Alexandre Bala, que Tryphon venait de couronner roi de Syrie. Tryphon ayant ensuite resolu de faire périr le jeune prince, afin d'usurper la couronne, s'assura avant tout de la personne de Jonathas, et le fit mourir, 143 aus av. J. C. Mach., 1, c. 2, u. 5, c. 9, v. 1, etc.

Outre les machines ci-dessus indiquées, les anciens en avaient aussi sur leurs vaisseaux de guerre, tels que les dauphins, les mains de fer et les corbeaux.

Les Romains se servaient en outre de cordes et de leviers (vectibus), pour retirer de l'eau un bâtiment, sous lequel on plaçait des rouleaux. On distinguait surtout la machine appelée helice, qu'Archimede inventa pour cet usage.

Les machines de guerre ne furent connues des Grecs qu'après l'époque de la guerre de Troie; quelques-uns cependant prétendent qu'on employa des échelles dans la guerre de Thèbes. (Diod. de Sic.) Les autres machines sont d'une date posté1.MACHABEES, famille illustre de la Judée, dérieure, excepté le bélier, dont on fait remonter cida, par le courage et l'adresse de ses membres, Findépendance de la Judée, attaquée par Antio chus Epiphane et ses successeurs. V. ci-dessus MACHABEE, no 2, 3, etc.

2. — nom de sept frères qui souffrirent le mar tyre avec leur mère, sous Antiochus Epiphane, 163 ans av. J. C. On leur coupa les pieds et les mains en présence même de leur mère, qui supporta courageusement ce spectacle, et qui subit après eux le même supplice. Il existe un poème latin sur ce sujet de Marius Victorious Africanus. Mach., l. 1. 3. LIVRE DES), ouvrage cauonique de la Bible. en deux livres, contient l'histoire des guerres des Juifs contre les rois de Syrie, successeurs d'Alexan

dre dans lesquelles les Machabees jouèrent le principal rôle. V. MACHOCHÉE, 2, 3, etc.

MACHANIDAS, tyran célèbre de Lacédémone, usura l'autorité, 210 av. J. C. Il épiait l'occasion d'assujettir tout le Peloponèse lorsqu'il fut vaincu el tue à Mantinée par Philopémen, l'an 208 av. J. C. T. L., 27, c. 30; 28, c. 5, 7. — Paus., 8.

MACHAON, un des fils d'Esculape, frère de Podalire, accompagna les Grecs au siege de Troie en qualité de medecin,et y fut tué par Eurypyle. Après sa mort les Messéniens lui élevèrent un temple. Il., 2, 239, 240. — Paus, —En., 2, v. 264, 426. MACHERE, machuera, myth., pierre qui se

l'invention à l'époque du siége de Troie. Il paraît
cependant que les principales machines ne remon-
tent pas plus haut que la guerre du Péloponèse.
L'hélépole ne fut inventée que plus tard par Démé-
trius Poliorcète.

MACHLEENS, -clai, peuplade des Indes, sur la
rive gauche de l'Indus, et près de la mer. Lucien.

MACHLYES, peuple d'Afrique, voisin des Lotophages, habitait le long du lac Triton, près des Auses et des Nasamones. Herod, 4, c. 178, 180.

MACHMAS ( Barra ou Bira), v. de la tribu d'E

phraim, au S. Rois, 13, v. 6 ; Ísaie, c. 10, v. 28.

MACHMETATH, v. de la demi-tribu occid, de
Manassé, au nord de Sichem. Jos., 17, v. 7.

MACHURÈBES, -rabi, peuple de la Mauritanie
Césarienne, dans l'intérieur des terres, près du mont

Phrursus.

MACHUSE. V. MAGUSE, no 1.

MACISTE, myth., fils d'Athamas, donna son nom à la ville de Maciste, dans la Triphylie.

MACISTE, -tus, geog., petite v. de la Triphylie, au S. E, entre Lepreus et les monts Lapithos. MACOMADA (Fo11), lieu des Maces (n° 2), sur la grande Syrte, au S. O., et près de Rhena.

MACORABA (la Mekke), v. située dans la partie septentr. de l'Arabie heureuse, près de la mer

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Erythrée. Cette ville a quelquefois le nom de Ma-
riala et de Marsiabæ. C'est la patrie de Mahomet.
1. MACRA (Magra), petite riv. d'Italie, prenait
sa source chez les Apuani, dans la Ligurie, qu'elle sé
parait de l'Etrurie, et se jetait à Luna, dans la mer
de Tyrrbène. T. L., 39, c. 32.
- Pline, 3, c. I.
2.- (CORE), v. de la Grèce; dans la Macédoine
en la Thessalie, dout le territoire fut ravagé par les
Etoliens, l'an 198 av. J. C. T. L., 32, c. 13.
MACRALLA, fleuve. V. MACRA, no 1.
MACRENES, ni, peuple corse, vers la côte
erientale de l'ile, borne au N. et à l'O. par le Ta
vela, et au S. par les Morini,

1. MACRES, cra, lieu de la Sicile, vers le S. E.. près de Syracuse. Plut.

2-lieu de l'Attique, près d'Athènes, où fut englouti Erichthonius, selon Euripide.

1.MACRI CAMPI, c'est-à-dire Champs longs, plaine de la Gaule cisalpine, voisine du fleuve Gabellas. T. L., 41, c. 18.

2.plaine voisine de Mantoue. MACRIA, promont. de l'Ionie. Paus.

1. MACRIEN, -anus, l'un des trente tyrans de l'empire romain. Né en Egypte d'une famille obseure, il devint, de simple soldat, général et favori de Valerien; et c'est par ses conseils que cet empereur décréta la huitième persécution. Dans la suite, Valérien ayant éte fait prisonnier par Sapor, roi des Perses, l'an 260 de J. C., Macrien assembla le conseil, et se fit proclamer en orient à l'instant où Galisen, bis de l'empereur captif, prenait la pourpre en occident. Voulant combattre sou rival avant qu'Odenat, alors occupé à faire la guerre aux Perses, pût tourner les armes contre lui, il marcha à la hâte en Hyrie avec l'aîné de ses fils, qu'il avait associé à Tempire; mais il y rencontra Auréole, qui le défit completement. Abandonné de presque tous ses soldats, il se fit donner la mort, ainsi qu à ses deux Els, par ceux qui lui restaient fidèles, afin d'échapper au supplice, 262 de J. C. Macrien était laid, efforme et adonné à la magie.

2.- fils aîné de Macrien, qui l'associa à l'empire. Il suivit son père en Illyrie, et y éprouva le même sort. V. MACRIEN, n°1.

1

MACRIS myth.. fille d'Aristée, reçat Lacchus, après que Mercure l'eut tiré des flammes.

1. MACRIS, geog.,nom qu'ont porté les îles d'Eu bée, d'lcare et de Chio. 7. L, 37, . 13, 28. 2iles de la Méditerranée, sur les côtes de la Lycie. Pline.

MACROBE, -bins (AURELIUS AMBROSIUS THEODOSIUS),florissait dans la première moitie du 5° siècle sous Théodose le Jeune. La plupart des critiques s'accordent à croire qu'il était Grec, quoiqu'il ait écrit en latin. On croit aussi qu'il avait occupé la charge de chambellan impérial (præfectus sacri cubienti); mais cette opinion est peu plausible, parce que cette charge était confiée à des chrétiens, et qu'il est probabie que Macrobe ne l'était pas.On croit qu'il mous. rut l'an 415 de J.C. Il nous reste de cet auteur trois ouvrages, savoir: 1° un Commentaire sur le songe de Scipion; 2° un Traité de l'analogie et des diffe nales en sept livres. Ce dernier ouvrage, le plus rences des langues grecque et latine; 3° les Saturvaste et le plus important des trois, est une com)pilation de matières diverses, dans le genre des Nuits attiques d'Aulu-Gelle. Macrobe lui a donné la forme d'un dialogue tenu à table pendant la fête des Saturnales. On y trouve beaucoup de digressions historiques et mythologiques, beau coup de citations et d'explications d'auteurs an ciens. Le style de Macrobe est dur et peu correct; il a tous les défauts de son siècle. Les meilleures éditions de Macrobe sont celles de Zeuue, Leipsick, 1776, et de Deux-Ponts, 1788.

MACROBIENS, -bii (uxxpòs, long; fios, vie), peuple d'Ethiopie, sur le bord de l'Océan atlantique, qui était d'origine phénicienne. Ce peuple est célèbre par sa justice et par l'innocence de ses mœurs. Ils vivaient jusqu'à un âge très-avancé, et même, selon Onomacrite, jusqu'à mille ans. Her., 3, c. 17. Pline, 7, c. 48.- Méta, 3, c. g.

MACROCEPHALES, peuple de la Colchide, près de Cerasus.

MACROCHIR (uxxpòs, long; xel, main) ou longuemain), surnom qui fut donne à Artaxerce ler à cause de la longueur de ses bras.

MACROCOLON, sorte de fronde en usage chez les habitans des îles Baléares.

1. MACRON (PTOLOMÉE). V. PTOLEMÉE. 2.- (NÆVIUS SERTORIUS), favori de Tibère, presida, par ordre de ce prince, à l'arrestation et au supplice de Sejan, et reçut en récompense la charge de prefet au pretoire, l'an 31 de J. C. Dans cette charge il se rendit odieux par ses intrigues, ses délations et sa cruauté. Six ans après, lorsque Tibère sortait de la lethargie dans laquelle on l'avait cru mort, Macron l'étouffa, afin de complaire à Caligula, qui venait d'être nommé empereur. Il conserva quelque temps la faveur de ce dernier en lui prostituant sa femme Ennia. Cependant Macron s'attira bientôt la disgrâce de Caligula; l'an 38 de J. C. L'empereur le força a se donner la mort, ainsi que son épouse. Tac., Ann., 6, c. 15, 29, 38, etc.

MACRIN, -nus (M. OPILIUS SEVERUS), empereur remain, natif de Cesarée en Mauritanie (Alger), fut d'abord gladiateur, et ensuite s'adonna à l'étude des Jos. Caracalla le nomma chevalier, puis avocat du fisc, enfin préfet du prétoire Il montra beaucoup de justice dans cette charge; mais, sa lâcheté et sa molJesse lui attirant souvent des railleries et même des menaces de l'empereur, il résolut, pour se soustraire la mort, de prendre la pourpre, et le fit tuer, 217 de J. C. Il fut proclamé empereur le jour même de l'anniversaire de la naissance de Sévère, dont il prit le nom, afin de cacher l'obscurité de sa naissance. Le sénat nomma Diadumène, son fils, prince de la jeunesse, et le proclama César. Les commencemens de son regne se firent remarquer par sa douceur, l'abolition des taxes et la punition de quelques délateurs des plus célèbres, mais il perdit la confiance du peuple par une, paix honteuse avec Artabane, i des Parthes, et l'amour des soldats par son excesave sévérité. Une légion d'Emèse ayant salué Hé- 2. peuple du Pont, vers le fleuve Sidène. gabale empereur, toutes les troupes qu'il envoya 1. MACRONTICHOS, c'est-à-dire longue muoutre lui se rangèrent du parti de son adversaire.raille (upov Teys), muraille d'une lieue de long Lai-même fut battu près d'Antioche le 7 juin 218. s'enfuit, el fut arrêté dans sa fuite à Archelaide en Cappadoce, où il fut tué à l'âge de 54 ans, après un regae de quatorze mois. Son fils, âgé de 10 ans, fat aussi mis à mort.

MACRINE (SAINTE), sreur de S. Grégoire de Fysse, qui a écrit sa vie.

1. MACRONES, peuple barbare qui habitait dans les montagnes de la partie orientale du Pont, sur les frontières de la Colchide et de l'Arménie. Iler.. 3, c. 94; 7, c. 78.

qui joignait la ville d'Athènes au Pirée. Elle était formée de deux murs qui partaient chacun d'une dés extrémités de ce port, et qui se reumssaient à un quart de lieue de là.

2. muraille de Thrace qui se prolongait au N. O. de Constantinople, depuis la Propontide jus qu'an Pont Eusin

3.v. de Thrace, près de la Propontide, sur l'isthme, qui joignait la Chersonèse au continent, tire son nom de la grande muraille auprès de laquelle elle était située. V. ci-dessus, 2.

MACROSIRIS, géant dont le corps fut trouvé près d'Athènes, dans un tombeau de cent pieds de long. MACTORIUM, v. de la Sicile méridionale, au S. E. de Géla. Hér., 7, c. 53.

MACTUS (abrév. de magis auctus), terme que les Romains employaient pour désigner la victime qui avait reçu la préparation nécessaire pour être favorable à la divinité. Cette préparation consistait à jeter sur la tête de la victime du vin, du sel, de l'encens et de la fleur de farine. On disait alors, par exemple, si c'était un taureau mactus est laurus, c'est-à-dire le taureau est prêt. MACULONUS, Romain dont la richesse et l'avarice étaient passées en proverbe. Juv., 7, v. 40. MACYNIA, v. des Locriens Ozoles, au S., sur la mer, et près des confins de l'Etolie.

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MADINÉENS, -nai, peuple de Sicile, qui embrassa le parti de Dion l'an 357 avant J. C. Diod. MADISANITES, baie formée par le golfe Persique, sur la côte de l'Arabie heureuse. Jobab, s'opposa à Josué. Jos., 12., V. I. MADON, v. du pays de Chanaan, dont le roi

MADUATENIENS, -teni, peuples de Thrace. T. L., 38, c. 40.

MADYÈS, prince scythe, poursuivit les Cimmériens en Asie, et vainquit Cyaxare, l'an 623 av. J. C. L'Asie mineure fut pendant quelque temps soum ise à sa puissance. Herod., 8, c. 103.

MADYTOS (Milos), port de mer de la Chersonèse de Thrace, sur l'Hellespont, en face d'Abydos, au S. O. de Sestos. Hér., 7, c. 53. TiteLive, 31, c. 16; 33, c. 38.

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MANDER, etc. Cherchez par M... tous les mots qui commencent par ME.....

MAGADATE, -tes, vice-roi de Syrie pour Ti

MADABA ou MÉDABA, V. de la Palestine orien-grane, vers l'an 83 av. J. C., gouverna ce royaume tale, dans la tribu de Ruben.

MADAI, un des fils de Japhet. Gen., c. 10, ?. 2. 1.MADATE, tes, officier perse sous Cyrus. Xen.

2.

pendant quatorze ans. Appien,

MAGADINS,-dini, peuple d'Asie, soumis à Cyrus. Ce nom n'est peut être qu'une corruption. Xenoph. - général de Darius, commandait les Uxiens MAGADIS, instrument de musique qui avait lorsqu'Alexandre arriva dans leurs contrees. Il se vingt cordes, qui, étant réunies deux à deux, ne défendit courageusement, et ne se rendit qu'à la der-formaient que dix sons. Le Magadis fut inventé nière extrémité. Le vainqueur voulait le faire mourir; mais il lui pardonna à la prière de Sisygambis. Quinte-Curce, 5, c. 3.

MADAURE, -rus ou -ra, v. de l'Afrique propre, vers le centre, sur le Bagradas, à l'E., et près de Tagastes. C'est la patrie d'Apulée.

MADELAINE (SAINTE MARIE), Maria Magdalene, Galiléenne de grande naissance, mais de mœurs dissolues, se convertit à la vue des miracles de J. C. Elle vint lui laver les pieds chez Simon le Lépreux, et le suivit assidument depuis cet instant. Elle assista à sa Passion, porta des parfums à son tombeau pour l'embaumer, et apprit une des premières la nouvelle de la résurrection. On prétend qu'après la Passion elle s'embarqua, et vint à Marseille. où elle passa ses jours dans une grotte. On la confond quelquefois avec la sœur de Lazare et de Marthe. S. Matth.

MADIA ou MATIUM ( Mais), v. de la Colchide, sur les bords du Pont Euxin, près de l'embouchure

du Phase.

MADIAN, hist., quatrième fils d'Abraham et de Céthura, fut père des Madianites. Gen., c. 25. v. 2. MADIAN, geog. ou MODIANA (Mégar ou Louaib), . de Palestine, sur l'Arnou, au S. d'Areopolis, à l'E. de la mer Morte. V. MADIANITES.

par Timothée de Milet. Athen.

MAGALA, geog., lieu où les Israélites campèrent lorsque David combattit contre Goliath. Rois, l. 1. c 17, v. 20.

MAGALUS, roi des Boïens, allié d'Annibal. T. L., 21, c. 29.

MAGARSE, -sus, v. de la Cilicie, près de Tarse et de Malles.

1. MAGAS, ré d'un premier mariage de Bérénice, épouse de Ptolémée Soter. Nommé gouverneur de la Cyrénaique et de la Libye, il se révolta contre Ptolémée Philadelphe, son frère uterin et se fit déclarer roi de ces provinces. Il régna cinquante ans, et mourut l'an 257 av. J. C. I avait épousé Apamée, filled'Antiochus Soter, roi de Syrie, qui l'excita a la revolte. Just., 36, c. 3.

2- frère unique de Ptolémée Philopator, fut mis à mort par ordre de ce prince.

MAGDALA, v. de Palestine sur le bord occidental du lac Tibérias.

MAGDALEL, v. de la tribu de Nephtali. Jos. c. 19, v. 38.

MAGDALGAD, v. de Palestine dans la tribu de Juda. Jos., c. 15, v. 38.

MAGDAL-SENNA, v. de Palestine, à sept lieues au N. de Jéricho.

MAGDELEINE. V. MADELAINE.

MAGDIEL, de la race d'Esaü, succéda à Mabsar, prince des Iduméens.

MAGDOLE ou MAGDOLUM, v. de la basse Egypte, sur la branche Pélusiaque du Nil, près de la mer. Nechao, roi d'Egypte, y remporta une victoire considérable sur les Syriens. Herod. c. 159. Exod, c. 14, v. 1.

2,

1. MADIANITES, te, peuple de l'Arabie pétrée, dont le pays était borné à l'O. par des montagnes qui le séparaient du lac Asphaltite, au N. par les Ammonites, et au S. par la rivière de Zéreg. Les Madianites, quoique descendans d'Abraham et pratiquant la circoncision, étaient idolâtres, et immolaient des victimes humaines. Ils menaient une vie pastorale; leurs principales richesses étaient leurs troupeaux. Ils furent souvent en guerre avec les Israelites, qui ne purent jamais les soumettre enMAGEDDO, v. de Palestine, dans la demi-tribu tièrement; ils portèrent même souvent leur domi- occid. de Manassé. C'est dans les environs de cette nation dans des pays éloignés. Ils furent tantôt gou-Josué, c. 12, . 21; 17, v. 11; Jug., c. 1, v. ville que Josias fut tué par Néchao, roi d'Egypte. vernés par des rois, tantôt en république; c'est chez eux que parla, dit-on, l'âne de Balaam. Le nom de 27; c. 5, v. 19; Rois, 1, c. 4 et 9; Zach., c. 12, v.11. Madianites subsista jusqu'au 3° siècle de J. C., MAGÉE, frère de Pharnabaze, fut un et depuis ils furent confondus sous la dénomination de ceux qui donnèrent la mort à Alcibiade. générale d'Arabes. Gen., 36, v. 35; Nomb. 22, v. 4; MAGELLA, v. située vers la pointe merid. de la 25. v. 1, etc. Sicile, à quelque distance de la mer.

2. - peuple d'Arabie, à l'E. de la mer Rouge, que l'on distingue du précédent Exod., 2, v. v. 15, Habac., 3, v. 7.

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MAGELLES, peuple de l'Etrurie sept., entre les Apennins et l'Arnus, Fesule semble avoir été leur ville principale.

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