Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[blocks in formation]

25. (L.) CENSORINUS, consul 149 av. J. C, l'année où commença la troisième guerre punique, fut chargé de détruire Carthage; mais l'année expira avant qu'il eût mis fin à l'entreprise.

26. (Q) REX, consul l'an 118 av. J. C. 27. (Q) PHILIPPUS, consul 91 ans av. J. C., 'opposa aux lois agraires, que le tribun M. Livius Drusus voulait faire passer. Il parvint quelques années après à la censure avec M. Perpenna. Mar eins s'attacha au parti de Cn. Pompée. Il était hatile orateur, et le disputait à M. Crassus et M. Antoine.

28. (Q.) REX, consul l'an 68 av. J. C., eut le gouvernement de la Cilicie. Catilina tâcha vaine ment de le corrompre. Sal., Catil., c. 17.

29.(C. FIGULUS), consul l'an 64 av. J. C. 30. (L.) PHILIPPUS, consul l'an 56 sv. J. C., épousa Atia, mère d'Auguste.

31. - (L.) PHILIPPUs, fils du précédent et d'Atia, fut mis à mort par Caligula.

32. -(Q.), tribun militaire qui, après avoir suivi le parti de Cn. Pompée, passa dans celui de Jules César. 33.

(L) CENSORINUS, consul 39 av. J. C. 34. ou MARCUS, philosophe qui, vers le 3 siècle, fut pour un instant nommé empereur. mourut au bout de quelques jours Zosim. MARCODURUM (Duren), lieu de la seconde Germanique, chez les Ubiens, à l'O. Tac., H., 4, r. 28.

3. peuple de la Margiane, habitait depuis Marginie jusqu'à la Bactriane septentrionale. 4. (Marida), v. d'Assyrie, sur la droite du MARDIE, -dia, lieu de la Thrace, entre Philip popolis et Andrinople, où Constantin livra bataille Licinius, l'an, 315 de J. C.

Tigre.

MARDOCHÉE, -ans, Juif mené captif à Babylone par Nabuchodonosor, vers l'an 595 av. J. C., fit épouser Esther, sa nièce, à Assuérus, et découvrit une conspiration à ce prince. Ayant refusé de s'agenouilier devant Aman, ministre favori du mo narque, celui-ci voulut le faire mourir; mais Esther fit connaître au roi le sort qui menaçait son oncle. Le roi donua la place d'Aman à Mardochée, et fit pendre le ministre, supplice que celui ci avait réservé à son ennemi. Esth., c. 12. — Josèphie, Ani, Jud. V. ESTHER, AMAN.

MARDONIUS, gendre de Darius et beau-frère de Xerxès. L'an 496 av. J. C il vint à la tête d'une armée de Perses au secours des villes grecques de l'Asie mineure, dont il détruisit les tyrans, et auxquelles il rendit le gouvernement démocratique; de là il passa en Europe, où il soumit au joug persan la Thrace, la Macédoine et quelques contrées voisines. Dans la suite il commanda les armées de Xerxès contre les Grecs aux Thermopyles et à Salamine. Il fut vaincu et tué à la bataille de Platée. Her od 6, c. 43; 7, c. 10, 82; 9, c. 60. Corn. Nep.,

C. 2.

[ocr errors]

MARDUS, fleuve de la Médie, coulait du N. au S., et se rendait dans la mer Caspienne. MARDYENES, peuple de la Sogdiane, près de l'Oxus, au pied des montagnes.

MARE SUEVICUM. V. CODANUS SINUS. MARÉADE, -des, général romain, livra Antio che aux Perses, qui le punirent eux-mêmes de sa MARCOLICA, . d'Hispanie. T. L., 54. c. 4. perfidie, vers l'an 256 de J. C. MARCOMAGUS (Marmagen), v. de la Germa- MARÉE, oique 2o,chez les Ubiens, au S.O. de Colonia-Agrip-rieure, dans une île du lac Markotis. pina.

MARCOMANS, -mani (Bohéme), peuple de la Germanie, qui habitait originairement entre deux branches des monts Hercyniens. Les Hermundures les bornaient au S., et les Quades à l'E. L'Albis traversait leur pays. Ils combattirent vaillamment contre les empereurs. Auguste leur accorda la paix; la suite ils furent subjugués par Antoine et Trajan V. Pat., 2, c. 109.—Tac., Ann., 2, c. 46, 62. MARCOPOLIS, v. de l'Osroëne, près d'Edesse. MARCURA, petite v. de l'Inde, au-delà du Gange, sur le fleuve Sabaracus.

par

[blocks in formation]

-rea (Marion), v. de l'Egypte infe

MAREOTE ou MAREOTIDE (NOME), -tes, contrée d'Afrique, à l'extrémité de la Libye et de l'Egypte, près d'Alexandrie. Pline, 2, 1.

Nil

MAREOTIS, grand lac de l'Egypte inférieure, à l'O. du Delta, au S. et près d'Alexandrie. Ce lac communiquait au par plusieurs canaux, et à la mer par la branche Canopique. Les environs donnaient un vin très-estimé, connu sous le nom de Maréotique. Hor., 1, ode 31, v. 14. — Q. C., 4, c. 7, 8.

MARES, MARIS ou MARISTOS, mesure asiatique, valait six cotyles selon Pollux (1, 4, 10) et selon Aristote Hist. des Anım,, 8, 9). Selon Polyen, elle valait dix conges.

MARESA, v. de la tribu de Juda, à deux milles d'Eleutheropolis. Asa battit près de là Zara, roi de Chus. Jos., 15, v. 44.

[ocr errors]

MARGANA, v. du Péloponèse, dans l'Elide, fu prise par les Arcadiens, l'an 365 av. J. C. Xenoph, MARGARA,v.de l'inde en-deçà et près du Gange. MARGIANE, -na, contrée de la Bactriane, près de l'Oxus, au N. de la Bactriane propre. Sa ville principale était Marginie, autrement Antioche; elle était arrosée par le Margus. Elle produisait des vins très-estimés; et les ceps de vigne y etaient si gros que deux hommes, dit on, pouvaient à peine en embrasser un. Q. C., 7, c. 10 Ptol., 6, . 10.

[blocks in formation]

savait tout mal. Homère le tourne en ridicule une pièce de vers. Démosthène appelait teedre un autre Margitès. Plut.

MARGUS (Marghab), fleuve de la Margiane, à ale il donnait son nom, prenait sa source dans mpls Paropamisus, passait à Marginie, et allait * perdre dans l'Oxus.

1-oa BRONGUS, riv. de Thrace, qui prend sa
a N. du pays des Agrianes, coule du S. au N.
invers les Triballes, et se joint à l'Angrus.
MARIA, village d'Egypte, près duquel Apriès

seu. Diod.

[blocks in formation]
[ocr errors]

MARIABA (Mareb), v. de l'Arabie heureuse, la mer Erythrée. 1-peut-être la même que MACORABA. MARIAGE, Matrimonium. 1o En Judée et en Cher les Hebreux le mariage était une oblipine rigoureuse; celui qui ne mariait pas ses enHat deshonoré. Cependant une fille mariée lage de douze ans et demi pouvait quitter man si elle le désirait. Dans les premiers ps les mariages des Hebreux ne consistaient que le consentement mutuel de ceux qui s'y enga , et l'union n'en était pas moins regardée te indissoluble. Les festins nuptiaux duraient upi jours. Les Assyriens et quelques autres nations assemart tous les ans dans un même lieu toutes les quietaient en âge d'être mariées; un crieur par les mettait à prix les unes après les autres, començant par les plus belles. Les plus riches pas achetaient à l'enchère celles qui leur plaiCet argent servait à marier les moins jolies, es qui etaient tellement disgraciées de la napersonne n'en aurait voulu. Quand le affrait les laides, il avait soin de demander qu'un voulait en prendre une moyennant me qu'il indiquait ; le marché se faisait an Tadjugeait à celui qui se contentait du De cette maniere toutes les filles trouvaient

"as, et on

[ocr errors]

l'on regardait comme malheureux. Les cérémonies étaient à peu près les mêmes partout, à quelques différences près.

Les Béotiens conduisaient la nouvelle épouse à la maison de son mari dans un charriot, dont on brûlait l'essieu devant la porte aussitôt qu'ello en était descendue, pour lui faire entendre qu'elle ne devait plus quitter sa nouvelle demeure.

Dans l'ile de Cos le fiancé s'habillait en femme le jour de ses noces.

Chez les Macédoniens on faisait manger aux mariés du pain coupé avec une épée. Chez les Galates ils buvaient pendant le festin dans la même

coupe.

Les Athéniens se mariaient ordinairement en hiver, surtout pendant le mois appelé gamélion, do zuei, se marier. Le quatrième jour du mois était plus heureux pour cette cérémonie. (Hés, OEuvres et Jours, v. 35.) Le mariage était toujours précédé de sacrifices, dans lesquels les aruspices consultaient la volonté des dieux. Le jour du mariage on faisait au fiancé une espèce de coiffure composée de figues, de fruits de palmier et de légu-~ mes. Avec cet ajustement il se présentait dans la maison du père de la fiancée, où il l'enlevait, pour ainsi dire, d'entre les bras de sa mère, et la conduisait chez lui. Alors la mère précédait les épons portant devant eux une torche de pin. Elle était ordinairement accompagnée de jeunes garçons, qui chantaient des chansons en l'honneur de l'hyménée. Après un grand festin, qui se donnait aux parens des époux, on conduisait la nouvelle mariée au li: nuptial. La compagnie retiree, deux, troupes de jeunes garçons et de jeunes filles chantaient l'épithalame à la porte de l'appartement.

Tous les mariages en Grèce se faisaient le soir' à la clarté des flambeaux; il y avait un flambeau. plus gros que les autres, et qu'on nommait le flambeau nuptial.

Une cérémonie du mariage qui paraît avoir été. en usage dès les premiers temps était de mettre la, main de la fille dans la main de celui qui l'épousait. Elle était regardée chez les Grecs comme la plus essentielle.

30 Chez les Romains. A Rome le mariage légal se contractait de trois manières différentes; 1° par confarréation; 2o par coemption; 3o par cohabitation. (V. ces mols.)

qna

En Grèce. A Lacédémone les hommes ne se rent point avant trente ans, et les filles avant Les filles ne portaient à leurs maris d'autre dot bonneur et la vertu. Ainsi les femmes n'étaient recherchers pour leurs richesses, mais seulepour leur beauté, leur agilité et leurs mérites. par marqué le jeune époux venait le soir encomme de force, sa fiancée d'entre les bras a mère, et la conduisait à sa maison, accomdae seule femme, que les Latins appeprosuba. Aussitôt que la jeune épouse etait rhez son époux, cette femme qui l'avait sui- Ainsi que chez les Grecs, c'était au père seul coupait les cheveux fort près de la peau, qu'on faisait la demande. Quand le contrat était Apeace des parens du mari; ensuite elle lui dressé, on le scellait du cachet des parens qui habits et sa chaussure de fille, et lui faisait étaient présens. On donnait ordinairement une fête, e un habit et une chaussure d'homme. Ainsi et le mari présentait à son épouse un anneau, le, on la conduisait sans lumière au lit qu'elle mettait au dernier doigt de sa main droite. al, où on la laissait seule. Il n'y avait point (Jne., 6, 27. Marrob., Sat, 7, 15.) Outre les re a souper dans les salles communes avec iam de noce. Après la cérémonie le jeune ma-préliminaires des fiançailles, on ne faisait jamais. aucun mariage sans avoir consulté les auspices et age, et se couchait seul comme à l'or-fait des sacrifices au Ciel et à la Terre, que l'on de mais vers le milieu de la nuit, il se levait regardait comme les premiers époux. On en faisait rat, et allait furtivement trouver sa nouvelle un aussi à Minerve, déesse de la virginité, et un , puis revenait se coucher avec ses compa- à Junon,comme présidant au mariage; ensuite à toutes les divinités qu'on voulait se rendre favorables. On ôtait le fiel des animaux qu'on immolait dans ces sacrifices. On évitait surtout de se marier un des jours qui étaient considérés comme malheu reux. Les noces étaient aussi défendues les jours de fêtes publiques, et pendant tout le mois de mai

L'âge fixé par les lois pour se marier était à torze ans pour les garçons et douze pour les filles. Cependant, pour se soustraire aux charges imposées aux célibataires, on prit la coutume de se fiancer à. des enfans; mais Auguste annula par une loi tout engagement contracté avant l'âge légal.

[ocr errors]

Dans le reste de la Grèce c'était aux pères que demandait les filles en mariage; les mères went ancune autorité sur ce point. Lorsqu'on a conveau de la dot, et que le contrat était , en fait le jour du mariage, en prenant ** que ce jour ne fût du nombre de beux que

Plut., Quest: Rom., 25, 86 et 105.) Cette défens

riée la veille, le jour et le lendemain des noces. Le dernier jour le mari donnait à ses parens et à ses amis un grand repas, que les Latins appelaient repolia, et pendant lequel la jeune mariée, assise à son côté sur le même lit, tenait des propos si peu retenus que pour désigner en général des discours où régnait une licence outrée on disait que c'étaient des discours de jeune mariée. Après le festin du lendemain le nouveau marié faisait des sacrifices à Jupiter, à Junon, à Vénus et aux dieux domestiques. (Juven., sat. 2.) Ces cérémonies avaient lieu dans les mariages par confarréation et coemption; jamais pour les mariages par coha bitation.

d'un acteur. (Diod., 16.) Mais les mariages avec les étrangers ne se contractèrent réellement qu'après le décret de Caracalla, qui accorda les droits de citoyen à toutes les nations de l'empire. (Tac,, Ann., 12, c. 4, 5, 6, 7 et 8. Jusque là on avait regardé comme bâtards les enfans nés d'un Romain avec une étrangère ou d'une Romaine avec étranger. Les lois romaines défendaient la polygamie. Virg., Géorg., 1, 31.— Tacite. Mœurs des Germ., 18. — Strab., 3, c. 165.

un

ne regardait que les filles; car on permettait aux veuves de se remarier les jours de fêtes, afin qu'elles fussent vues de moins de monde. Le jour des noces on coiffait la mariée, en observant de séparer ses cheveux avec la pointe d'une pique; on la couronnait avec de la verveine qu'elle avait cueillie ellemême, et on lui mettait une ceinture de laine tenue par un noeud appelé nodus herculeus, que son mari lui ôtait après la cérémonie. Outre cela la nouvelle épouse était revêtue d'une grande robe flottante, et on lui couvrait la tête d'un grand voile blanc ou de couleur safran, appelé flammeum. Ce voile était quelquefois garni de diamans. (Ov., fast., 2.) Dans les premiers siècles de Rome on mettait sur la tête des fiancés une espèce de joug Dans toutes les classes on ne pouvait contracter de charrue, pour leur apprendre que le mariage de mariage légal qu'entre citoyens romains, à moins était un joug. C'est de là qu'on a appelé cet enga- d'une permission spéciale, qu'on ne pouvait obtenir gement conjugium, et les époux conjuges. Le ma- que du peuple romain ou du sénat et, sous l'emriage se célébrait dans la maison du père de l'épouse pire, des empereurs. L'ancien usage ne permettail ou du plus proche parent. Au moment de sortir pas à un citoyen romain d'épouser une affranchio. de la maison paternelle pour aller dans celle de (T. L.. 39, c. 19.) La loi Poppéenne défendit son mari, l'épouse se jetait dans les bras de sa seulement aux sénateurs, à leurs fils ou petits fils mère ou de sa plus proche parente, d'où on l'arra-d'épouser une affranchie, une actrice où la fille chait avec une sorte de violence, pour qu'elle ne parût pas s'être ennuyée de l'état de fille. En sortant de la maison paternelle, elle était conduite par deux jeunes garçons, qui la tenaient par la main; un troisième portait devant elle le flambeau de l'hymen, qui était d'épine blanche. Derrière on porLait une quenouille et un fuseau garnis de laine, et des corbeilles, dans lesquelles étaient ses bijoux, aa toilette et des jouets d'enfans pour ceux qui devaient naître. Lorsqu'elle était arrivée à la porte de la maison de son mari, on lui demandait qui elle était, et elle répondait à son mari: Ubi tu Caius, ibi ego Caia, formule qui revenait à dire où vous seres maître, je serai maîtresse, et qui faisait sans donte allusion à deux époux célèbres dont le souvenir s'est perdu. La porte était ornée par les mains de l'époux de bandes frottées d'huile ou de graisse de porc ou de loup. On croyait par là détourner les maléfices. La mariée ne montait pas sur le seuil de la porte; mais on l'enlevait par-dessus. On regardait comme un mauvais augure si elle le touchait avec le pied. Quand elle était dans la maison, on lui en donnait les clefs, pour lui marquer qu'elle devait avoir soin du ménage, et on la faisait asseoir sur la toison d'une brebis immolée, pour l'avertir de l'obligation où elle allait être de travailler les étoffes pour habiller son mari et ses enfans. Les deux époux touchaient le feu et l'eau, comme principes de toutes choses. Toutes cos cérémonies, ainsi que le festin des noces, étaient accompagnées de chansons et de cris de joie, où l'on faisait entrer le nom de Thalassius, parce que ce Romain avait vécu heureusement et fort long-temps avec sa femme, qui avait été du nombre des Sabines enlevées. Après le souper les femmes appelées pronuba conduisaient l'épouse dans la chambre de son mari, et la mettaient au lit. Le mari jetait, avant de fermer la porte, des noix aux jeunes gens, annonçant par là qu'il abandonnait les amusemens puérils; alors une troupe de garçons et de jeunes filles chantaient T'épithalame; ensuite on renvoyait les convives avec de petits présens. (Mart., 14, 1.- Juv., 6, 202.) Lorsque c'était une veuve qui se remariait, on avait grand soin d'ôter de la chambre nuptiale non seulement le lit des premières noces, mais aussi tous les meubles qui avaient servi au defunt. On changeait même la porte de la chambre, pour détourner les mauvais présages qui avaient annoncé la mort du premier mari. ( Virg., Egl. 8, v. 30) Les parens faisaieut des présens à la nouvelle ma

1. MARIAMNE, -na, princesse de Judée, fille d'Alexandre, fils du roi Aristobule, et d'Alexandra, et première femme d'Hérode-le-Grand, passait pour la plus belle princesse de son siècle. Hérode l'aimait éperdument; mais elle n'avait pour lui que de l'horreur, parce qu'il avait fait mourir son père et son frère. Sa beauté et la faveur dont elle jouissait excitèrent l'envie, et ses ennemis vinrent à bout de la perdre dans l'esprit d'Hérode, qui, la croyant infidèle, la fit mourir, l'an 28 ar. J. C. Il en eut ensuite tant de regret qu'il en perdait quelquefois l'esprit, au point de dire à ses officiers de lui amener Mariamne, comme si elle eût encore vécu. Josephe, Ant. Jud.

2.- fille de Simon d'Alexandrie, seconde femme d'Hérode-le-Grand, qui la chassa de son palais pour avoir conspiré contre lui. Josèphe, Ant. Jud. MARIANA, v. de la Corse, sur la côte mérid., ainsi nommée de Marius, qui y conduisit une colonie.

MARIANÆ Foss, v. de la Narbonnaise 2°. ainsi nommée des canaux que Marius y fit ouvrir jusqu'à la mer. Pline, 3, c. 4. — Strab., 4.

MARIANDYNES, -ni,un des peuples principaux de la Bithynie, s'étendait depuis le fleuve Sangarius jusque chez les Caucones. Xen, — Ptol., 5, c. 1. MARIANDYNUM, lieu de la Bithynie, chez les Mariandynes, où les poètes feignent qu'Hercule amena Čerbère après l'avoir arraché des enfers. Ptol., 5, e 1.- Méla, 1, c. 12, 19; 2, c. 7.

MARIANUM PROMONT., promont. de l'ile de Corse, sur la côte mérid, près de Mariana.

MARIANUS ( Sierra d'Aracena, de Pandrosa et de Morena), grande chaîne de mont. de la Tarraconaise méridionale et de la Lusitanie, partait de chez les Turdetani, et se prolongeait entre l'Anas et le Bétis, presque parallèlement à ces deux fleuves.

MARICA, myth., nymphe du deuve Liris, épousa Faunus, dont elle eut Latinus. Elle fut appelée dans la suite Fauna ou Fatua, et honorée comme

[ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors]
[ocr errors]

ane divinité. On donna son nom à une ville de Cam-
panie. Quelques auteurs confondent cette nymphe
ave Circé. Enéide, 7, v. 4, 7. — T. L., 27, c. 37.
MANICA, geog., forêt de la Campanie, vers
embouchure du Liris et près de Minturnes. La
mphe Marica y était honorée particulièrement.
L. 27. c. 57. Hor., 3, od. 17, v. 7.
MARICE SALTUS. V. MARICA, geog.
MARICUS, Gaulois qui, sous Vitellius, excita ses
patriotes à la révolte. Fait prisonnier, il fut
exposé à la fureur d'un lion. L'animal épargna sa
Victime; néanmoins Vitellius le fit tuer sous ses
pui coups de lance. Tac., hist., 2, c. 61.
MAIDUNUM ou MARIDUSCUM (Caer-Marten),
Grande-Bretagne et capitale des Démètes.
MARIE, -ria, sœur aînée de Moïse, contribua
aver des eaux. Elle l'accompagna dans le dé-
y mourut. Exod., 2, v. 4; 15, v. 20, 21;

.10.

1-mère de Jésus-Christ, fille de Joachim et Pina, était de la tribu de Juda. Elle épousa Joqui, suivant l'Ecriture, ne fut que le gardien Trinité. Un ange apparut à Marie lorsqu'elle tea particulier, et lui annonça la naissance du a de Dieu, qui devait s'incarner en elle par l'opé du Saint-Esprit. Elle alla ensuite passer trois chez sa cousine Elisabeth, pour lors enceinte 5. Jean-Baptiste. A son retour Joseph, berga de la grossesse, eut quelque soupçon sur la ert de son épouse, et résolut de se séparer secrète

s'étant

d'avec elle. Mais un jour, pendant son somsel, un ange lui apparut, lui annonça le fils qui Baître, et lui ordonna de donner à l'enfant le de Jesus. Auguste ayant rendu un édit par il était ordonné à tous les Juifs de s'aller enregistrer dans l'endroit de leur patrimoine, et Marie se rendirent à Bethleem, lieu de sance et du patrimoine de David. Faute de at, Marie y accoucha, dans une pauvre étable, le-Christ, le sauveur du monde. Lorsque l'age de douze ans, alla à Jérusalem, son père ère, l'ayant perdu de vue, allèrent le chertle trouvèrent à la fin dans le temple, dispu au milieu des docteurs. Marie assista à la mort de sur le Calvaire. Jésus-Christ, en mourant sur la lui donna Jean pour fils, et à Jean Marie mère. Elle se trouva avee les apôtres le jour Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit descendit L'Ecriture ne dit pas ce qu'elle devint te dernier événement. V. JOSEPH, JESUSa. Malt., I, v. 10; 2, 2. II; Luc, I, 7:3, v. 1; Jean, 19, v. 25,

Matt.,c. 26, v. 6.; Marc, 14, v 3; Luc, c. 7, v. 37 ;
10, v. 38; Jean, 11, v. 1; 12. v. I.
MARINA, myth., surnom de Vénus, comme née
des flots de la mer.

MARINA, hist., fille de l'empereur Arcadius. MARINE, V. NAVIGATION, VAISSEAUX. MARINIENNE, -niana, seconde femme de l'empereur Valérien et mère de Valérieu le jeune et d'Egnatius, suivit son époux en Asie l'an 258, et fut faite prisonnière en même temps que ce prince par Sapor, roi de P'erse. Elle mourut de douleur dans sa prison.

1. MARINUS (JUL.), intime ami de Tibère, qu'il suivit dans son exil à Rhodes et dans sa retraite à Caprée. Tibère le fit cependant mourir.

2. (P. SERVILIUS), prit la pourp e impériale dans la Mésie, vers 248 de J. C., à la fin du règue de Philippe l'Arabe Les soldats, indignés de sa conduite, le massacrèrent dans le temps méme où Phi

lippe envoyait une armée pour dissiper sou parti. 3.- de Flavia Néapolis en Espagne, disciple et ensuite successeur de Proclus en 485, écrivit la vie de son maître sous le titre de Procius ou la Felicite, Son but était de prouver que par la réunion de toutes les vertus Proclus avait atteint le suprême bonheur. M. Boissonnade a donne de cet ouvrage une excellente édition, Leipsick, 1814.

MARIOS, v. de Laconie, au N. de Géronthres. MARIS, myth., capitaine troyen, tué sous les murs de Troie par Thrasymède. Il., 6, v. 317. MARIS, géog. V. MARUS.

MARIS, archéol, V. MARÈS.

MARISE, -sus, fleuve de la Dacie Trajane, sort des monts qui coupent cette contrée par le milieu, coule à l'O., et se jette dans le Tibisque.

MARISSA, v. de Judée, dans la tribu de Juda. MARITA, loi romaine sur le mariage. V. JULIA. MARITIMA ou MARITIMA COLONIA ( Marignane), v. de la Viennaise chez les Cavares, vers le S., au milieu de la côte.

MARIUS, nom commun à beaucoup d'hommes célèbres de Rome et du reste de l'Italie.

1° Magistrats, généraux, etc.

1. MARIUS (C.), célèbre général romain, né d'une famille obscure dans le territoire d'Arpinum, embrassa de bonne heure l'état militaire, et parvint aux premiers emplois. Il épousa une Julie, de la maison des Césars, et cette union lui acquit une grande considération. Marius se signala au siége de Numance sous Scipion l'Africain, qui vit en Jui un grand homme de guerre. Sa valeur et ses mere de Jcan surnommé Marc. Elle avait brigues l'élevèrent bientôt aux premières dignités de maison dans Jérusalem, sur le mont Sion. Ce la république. Il suivit Metellus en Afrique en quaet elle que les apôtres se retirèrent après l'As-lité de son lieutenant. Après s'y être fait aimer du sok, et qu'ils reçurent le Saint-Esprit. Act. des dat, et avoir suscité des ennemis à ce général, qui 5.4. 12, v. 12. était son bienfaiteur, il revint à Rome, et brigua lo DE CLÉOPEAS, ainsi nommée parce qu'elle consulat. Il parvint à cette dignité (107 av. J. C.). Cléopbas, fut mère de Jacques le mineur, en faisant au peuple des promesses extravagantes e et de Simon. Elle accompagna Jésus-Chris et en blamant la conduite de Metellus. Chargé dès voyages pour le servir, le suivit au Cal- lors de soutenir à sa place la guerre en Numidie, et fat présente à sa sépulture. Les anges lui il se montra digne de succéder à cet habile capiMet la résurrection de Jésus-Christ; et, le Sei- taine. Jugurtha fut défait, et livré par trahison au ayant apparu en chemin, elle lui baisa les général romain (106 av. J.C.). Marius fut élevé à de adora. Matt., 13, v. 55; 27, v. 56; 28, nouveaux honneurs, et remporta de nouvelles victoiMare, 6, v. 3; 15, c. 40; Luc, 23, v. 56 res. Une armée de 300,000 barbares étant venue fox.1; Jean, 19, v. 25. dre sur le territoire de la république, les Romains lui continuèrent le consulat pendant cinq ans (104-99

[ocr errors]

MADELAINE). V. MADELAINE.

;

eur de Marthe et de Lazare, était de Bé-av. J. C.), honneur que personne n'avait reçu avaut

C'est er qui oignit les pieds de Jésus, et lui. Marius livra aux Ambrones et aux Teutons denx avec ses cheveux lorsqu'il était chez Si- grandes batailles, dans lesquelles il tua 200.000 de Légreat. Quelques écrivains la confondent ces barbares, et fit 90,000 prisonniers. L'année sai Mane Madelaine et avec la femme pécheresse vante (102 av. J. C.) il defit près d'Aque Sexta les pieds de Jésus chez Simon le Pharisien. (41) l'armée des Cinibres, qui laissèrent 140,000

hommes sur le champ de bataille et 60,000 dans les travaux aur plaisirs, c'est qu'il sacrifait tout à la paslers. Après ces mémorables victoires Marius entra en sion de dominer, et ses vertus prirent leur source dans triomphe à Rome avec Catulus, son collègue, et ses vices. Les historiens ont élevé des doutes sur le mérita par tant d'importans services le surnom genre de sa mort; quelques-uns pensent qu'il terde troisième fondateur de Rome. Plutarque rap-mina sa vie par un suicide. On cite l'anecdote suiporte qu'ayant eu d'abord quelques désavantages vante pour preuve de sa fermeté. Souffrant d'un mal contre les Cimbres, Marius fut averti en songe qui lui était survenu à la jambe, le chirurgien lui déd'immoler aux dieux sa fille Calpurnie, et qu'il | clara qu'il fallait lui faire l'amputation; Marius tenaccomplit ce barbare sacrifice. dit aussitôt la jambe, et souffrit l'opération sans

2

rite de cette mesure, ce qui pour quelque temps le
mit en grande faveur. Il fat proscrit par Sylla; Ca-
tilina fut chargé de son supplice, et lui fit souffrir
les plus horribles tourmens. Cic., Off., 3, c. 80.
4. - (FAUX-). V. AMATIUS.

Son ambition ne trouvant plus d'aliment au de-pous er un soupir. Sall., Jug., c. 37. César hors, il fomenta des troubles dans l'etat. La guerre G. des Gaul., 1.- Paterc., 2, c. 9 - Plut., vie de civile fut le triste résultat de ces intrigues. Sylla Mar. - Tac., Ann., I, c. 60.; Hist., 2, c. 38. avait été chargé de la guerre contre Mithridate; | Luc, Phars., 2. Marius ambitionnait ce commandement, et se le fit (C.), fils du précédent, avait la même féconfier par le peuple, quoique son rival fût déjà à rocité dans le caractère. Il partagea la fuite et la puisla tête des troupes. Sylla, loin de remettre son sauce de son père. Après avoir usurpé le consulat armée à Marius, resolut de combattre à force ou à l'âge de 27 ans, l'an 82 av. J. C., assiégea le verte les auteurs d'une demande qui lui parais-senal, qui s'opposait à ses entreprises, et fit périr sait injuste. I marcha droit à Rome. Marius, tous ceux qu'il croyait ses ennemis. Baltu peu après obligé de prendre la fuite pour sauver sa vie, voulut par Sylla, i! s'enfuit à Préneste, où il se tua de dépasser en Afrique. Les vents contraires l'ayant em-sespoir; sa tête fut porté à Sylla, qui la fit exposer pêché d'exécuter ce projet, il fut abandonné sur la surla tribune aux harangues. Ii fut soupçonné d'être côte de Campanie, et se trouva réduit, pour échap- l'auteur de la mort de L. Porcius Caton. Corn. Nép., per aux émissaires de Sylla, à se cacher dans un Attic, L.-V. Pat., 2, c. 26, 27. Plut., Mar. marais. d'où, ayant été découvert, il fut conduit à 3 (M.) GRATIDIANUS, neveu du fameux MaMinturnes, dont les magistrats, devoués à Sylla, ré- rius; nommé préteur Jan de Rome 665, il rendit solurent de le faire mourir. On envoya un Gaulois avec ses collègues un décret pour fixer définitivepour lui couper la tête dans sa prison; mais le barbare ment la valeur de la monnaie que l'on avait souvent laissa tomber le fer de sa main lorsqu'il entendit Maaltérée; puis s'attribua auprès du peuple tout le mérius lui dire Malheureux! vseras tu bien tuer Caius Marius! Cette aventure extraordinaire iaspira des sentimens de commisération aux habitans de Minturnes; ils mirent Marius en liberté, et favoriserent sa fuite. It fit voile pour l'Afrique, où son fils avait disposé en sa faveur les princes du pays: etant débarqué près de Carthage, le gouverneur d'Afrique lui envoya l'ordre de sortir de sa province; Marius dit à l'officier qui était porteur de cet ordre: Retourne dire à ton maître que tu as vu Marius fugitif assis sur les ruines de Carthage. se retira dans une île voisine, où il apprit que Cinna s'était déclaré pour lui. Cette nouvelle ranima son courage il s'embarqua avec mille hommes pour l'Italic; ayant grossi son armée dans sa marche, il entra dans Rome sans résistance, remplit cette ville de sang, immola tous ses ennemis, en parcourant les rues avec ses satellites, qui massacraient ceux à qui il ne rendait pas le salut Après avoir assouvi son ressentiment, il se fit proclamer de nouveau consul (86 av. J. C.), et pril Cinna pour collègue. C'était pour la septième fois qu'il parvenait à cette dignité. Mais il n'en jouit que quinze cu seize jours. Une maladic causée par la grande quantité de vin qu'il prenait pour s'étourdir sur ses craintes et ses remords l'emporta l'an 86 av. J. C. Les Romains se réjouirent de la mort d'un homme dont l'ambition avait causé la ruine d'un nombre infini de citoyens.

5.

-(M.), proconsul l'an 75 av. J. C., fut en voyé par Sertorius au secours de Mithridate. Fait prisonnier deux ans après par L. Licinius Lucullus, on le fit mourir comme traître à sa patrie. Plut.

6. Komain qui fit mourir sa maîtresse nom11mée Hellade, et ensuite se jeta dans le Tibre. Hor., 2, Sat. 3, v. 275.

· (Niros), sénateur chassé du sénat sous Tibère pour ses déréglemens. Tac., Ann., 2, c. 48.

8.. (SEXT.), riche Espagnol, qui possédait des mines d'argent et d'or extrêmement productives. Tibère le fit précipiter du haut de la roche Tarpéienne comme coupable d'une liaison incestueuse avec sa propre fille, mais dans le fait pour s'emparer de ses biens. Tac., Ann., 6, c. 19.

9-partisan de Galla, à qui Othon fit grâce de la vie. Tac., Hist., 1, c. 65.

10.- - (P.), consul l'an 62 de J. C.

11.- PRISCUS, gouverneur d'Afrique, fut accusé de concussion par Pline le jeune et condamné à l'exil. Pline, 2, ep. 11.

12. -(L.) MAXIMUS, consul sous Alexandre Sevère, l'an 223 av. J. C.

13.

(M) AURELIUS, usurpa l'empire dans les Gaules sous Gallien. Il avait d'abord été armurier. 20 Hommes de lettres, etc.

Marius, élevé parmi des pâtres et des laboureurs, conserva toujours quelque chose de sauvage et même de feroce. I Laissait les gens éclairés à cause de l'ignorance où il était lui-même. Il avait le regard austère, le ton ferme et impérieux, et l'abord re- 1. MARIUS MARULLUS. V. MARULLUS. poussant. Il montrait une grande timidité dans les 2.- MAXIMUS, écrivain qui vivait sous Alexanassemblées publiques, parce qu'il n'avait jamais cul-dre Sévère, composa une histoire des empereurs tivé l'éloquence Le seul talent que Marius possédât dans u degré éminent est celui de général. Il ne par vint à une si grande pui sance que parce qu'il était le seul qui par sa ferocite pût résister aux barbares du nord. Dès qu'il ne marcha plus contre des Cimbres et des Teutons, il parut toujours déplacé, developpa un caractère féroce, qui le rendit le fléau de sa patrie et de l'humanité. S'il se montra sobre, austère dans ses mœurs, il le dut à la rusticité de son caractère, s'il méprisa les richesses, s'il préféra les

[ocr errors]

romains, qui commençait à Trajan, et finissait à
Heliogabale. Cet ouvrage, qui n'est point parvenu
jusqu'à nous, avait le merite de l'exactitude et de
la fidélité. Quelques uns accusent néanmoins son au-
teur d'avoir mêlé beaucoup de fables ses récits.
3. MERCATOR, un des antagonistes les plus
fougueux de Célestius et de Nestorius, florissait
entre les années 425 et 450. Il a laissé cu latin un
grand nombre d'ouvrages ou plutôt de traductions du
grec en latin, toutes y sont relatives aux bérésies de

« AnteriorContinuar »