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tation qu'il avait acquise par son babilele. Tac., Ann., 2, c. 26, 44; 3. c. 11; Maurs des G., 12.

temps. Ces ouvrages ont été imprimés à Paris 3 et 1688.

AVENTICENSIS, ainsi nommé parce qu'il fut 45 évêque d'Aventicum (Avenche), continua arque de Prosper depuis 465 jusqu'en 521. 5- PLOTIUS, grammairien d'une époque inmane, a laissé un traité sur les mètres. LIMACUS, père de Pythagore. Diog. Laer KARMAREE, -reus, prince scythe, que les MèCyaxare massacrèrent avec un grand nomle de ses sujets. MARWAKEENS, -renses, peuple de l'Asie mique les uns placent dans la Lycie, les aula Cilicie orientale. Les Marmaréens ayant Alexandre, et se voyant sur le point d'être ase rendre, mirent le feu à leurs maisons.

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MARIDES,-da, peuple peu nombreux qui ta Marmarique en Afrique. Les Marmarides det tres-habiles à la course, et possédaient, dit

, in remede infaillible coatre la morsure des serDiod, de Sic.- Phars., 4, v.680; 9, v.694. - Hal., 3, v. 300; 11, v 182.

ARMARINUS, surnom d'Apollon, pris d'un ple qu'il avait à Marmarium. Strab., 10. MARMARION ou MARMARIUM, petite v. d'EuApollon était honoré sous le nom de Mar1. Strab., 10.

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par

MARMARIQUE,-rica, contrée d'Afrique, bornée par la Mediterranée, à l'E. par l'Egypte, à par la Cyrenaique. Du côté du S. on ne peut pelai assigner de bornes précises. Quelques auters at compris dans cette contrée la Cyrenaique; 'tres au contraire l'ont extrêmement resserrée, l'etendent pas au-delà de la Cyrénaïque à l'O., de la Libye inférieure, à l'E, Selon Ptolémée cette reafermail vingt-sept villes, dont onze sur ord de la mer, et les seize autres dans l'intérieur erres. Ptol., 4, c. 5. MARMAX, un des poursuivans d'Hippodamie, é par OEnomaus. HARMESSUS. V. MAMERS, myth. MARO surnom de Virgile. V. VIRGILE. MAROBODUENS. -bodi, peuple de la Germanie terieure. Tar., Mours des G., 42. ROBODUUS, Marcoman, élevé à Rome dans jeunesse, s'éleva la suite dans son pays à la Beraine puissance, et soumit de plus à son emles Boiobemi, les Semnones, les Burgundioles Longobardes. Enfin Auguste, craignant un croissement de puissance, envoya Tibère conMais une révolte qui éclata dans la PannoTyrie engagea le prince romain à faire la paix Euroboduus. Quelque temps après, la puissance ef ayant encore pris de nouveaux accroisse la Germanie, les nationa occidentales de trée se liguèrent contre lui. Arminius, chef rasques, etait à la tête de la coalition. Après un Per combat, où les armées eurent un succès égal, Modus n'osa offrir de nouveau la bataille, et Kan dans le Boiohemum, d'où il envoya deman- | secours a Tibère, qui les lui refusa d'abord, pas tard, craignant Arminius, y consentit, de J. C. Peu de temps après, Maroboduus aat teadu odieux par la dureté de son gouverne ajts rappelèrent Catualda, qu'il avait chez les Gothons, et Maroboduus, abandonné lest le monde, fut obligé de se réfugier sur les de l'empire, d'où il implora la protection des a. Tilère lui accorda une retraite à la l'an 19 de J. G., et lui assigna une pension. Il and souvent de son nom pour contenir les Her

me cans

1. MARON, myth., Egyptien, qui accompagna Osiris dans ses conquêtes. et båtit en Thrace une ville à laquelle il donna son nom (V. MARONÉE, geog.). Après sa mort il fut honoré comme un dien par les Egyptiens. Diod. de Sic., 1.— Mela, 2, c. 2.

2.- - fils d'Evanthe, était grand-prêtre d'Apollon à Ismare quand Ulysse y aborda. Odyss., 9, c. 179. 1.MARON, Maron, hist., de Lacédémone, capitaine qui mourut avec Léonidas aux Thermopyles. Her., 7, c. 227.

2. Maro, surnom de Virgile. V. ce nom.

MARONÉE, -neus, myth, surnom de Bacchus, pris de Maronée, ville de Thrace et, selon d'autres, de Maréotis, vignoble célèbre près d'Alexandrie.

1. MARONÉE,-nea, ville célébre de la Thrace mé." ridionale, chez les Cicones, sur les bords de la mer Egée, entre le fleuve Schoenos' et Scornus, devait, dit-on, sa fondation à l'Egyptien Maron. Cette ville était fameuse surtout par ses vins. Ilom., Od.. 9, 12.197. Hor., 7, v. 109. T. L.. 31, c. 16; 37, 33, 38, 41, etc. — Tibul, 4, El. 1, v. 57.- Pline, 14. c. 4 Mela, 2, c. 2.

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2.- lieu de l'Attique peu connu.

3 -Y. du Samnium prisé par Marcellus. T. L.,

27, c. T.

1. MARPESE ou MARPESSE, -sus, v. de la Mysie dans la Troade, sur le mont Ida, à quelque distance

d'Alexandria Troas.

2. mont de l'ile de Paros. V. MARPESSE. MARPESIA CAUTES, nom qui fut donné an mont Caucase, en mémoire de Marpésie. (V. ce nom. ) Virg., En, 6, v. 171.

les habitans du Caucase, ce qui a fait nommer cette MARPÉSIE, -sia, reine des Amazones, soumit montagne Marpesia cautes. Just., 2, c. 4.

MARPESSE,-ssa, myth., fille d'Evénus, roi d'Efils d'Apharee. Celui-ci l'enleva sur le char de Nepfolic, fut recherchée à la fois par Apollon et par Idas, tune, l'emmena à Messène, et l'épousa peu après. Il en eut Cléopâtre, qui épousa Meleagre. Apollon s'empara d'elle à son tour; mais Idas le poursuivit, et le força à combattre. Jupiter sépara les deux adversaires, et permit à Marpesse de choisir entre son amant et son époux. Marpesse se décida en faveur d'Idas. Hom., Iliade, 9. v. 9. Ov.. Mét., 8, v. 305. ·Apollod,, 1, c. 9. Paus., 4. c. 2; 5, c. 8.

1. MARPESSE, ssus, géog, mont. de l'île de Paros. C'est de cette montagne que les Grecs tiraient le mar bre blanc qui décorait leurs monumens, et dont lea Egyptiens mêmes ornèrent la façade de leur labyrinthe. Les voyageurs modernes ont découvert les carrières ouvertes par les anciens. En., 6, v. 471. — Pline, 4, c 12; 36, c. 5.

2. v. de la Troade V. MARPÈSE.

Oronte, au N. E. d'Apamée, au S. de Chalcis.
MARRA, v. de Syrie, sur la rive orientale de

MARRES, roi d'Egypte, dressa une corneille à porter ses dépêches. Let oiseau étant mort, il lu éleva un beau monument près de Crocodilopolis. Elien, Anim., 6, 7.

MARRUBIUM. V. MARRUVIUM, géog.

MARRUCINIENS, -CiAL, peuples de l'Italie orientale, bornés au S. par les Pelignes, à l'O. par les Marses et au N, par ses Vestins, dont ils étaient séparés par le fleuve Aterne Leurs vilies principais étaient Aterne, Reale et Corfinium. T. L., 8, 9: 22 et 28. Sil. Ital., 15, v. 564.

MARRUVIUM ou MARRUBIUM (San Bene letto). deres Ce dernier survécut dix-huit ans à sa dis capitale des Marses, située sur le bord oriental du wet padit par son attachement à la vie la repu- lae Fucin En., 7, 2, 750.

·Sil. Ital., 8,v. 497.

MARS, dieu de la guerre, était, selon Hesiode, fils de Jupiter et de Junon. Bellone, sa sœur, conduisait son char; la Terreur et l'Effroi, ses deux fils, l'accompagnaient.

plantes, lui étaient consacrés. On le mettait quels" quefois dans la classe des divinités infernales, On représentait Mars sous la figure d'un vieillard armé d'un casque, d'une lance et d'un bouclier, tantôt nu Selon les poètes latins, Junon, jalouse de ce que et sans barbe, et tantôt couvert d'une robe flottante. Jupiter avait fait sortir Pallas de son cerveau, réso-Il était généralement assis sur un char attelé de lut d'aller en Orient chercher les moyens de devenir deux coursiers, appelés par les poètes la Fuite et mère sans le secours de son mari. Fatiguée de la route, la Terreur. Les anciens Scythes representaient elle se reposa près du temple de la déesse Flore,qui lui Mars sous la forme d'un vieux sabre à demi rongé demanda le sujet de ses voyages. L'ayant appris, elle par la rouille. Ils immolaient en son honneur uu lui montra une fleur, qui croissait dans les champs de leurs ennemis, et arrosaient de son sang cette d'Olène, et dont le seul attouchement produisait divinité meurtrière. Ils lui sacrifiaient aussi chaque l'effet merveilleux qu'elle produsait. Junon fit année des boeufs et des chevaux. Les Gaulois élever son fils par Priape, un des Titans ou des Dac- avaient admis ce dieu au nombre de leurs divinités tyles idéens, dont il apprit la danse et les autres inférieures. Ils l'adoraient sous la forme d'une épée exercices qui sont les préludes de la guerre. C'est nue, déposée sur un autel dans un de leurs bocages." pour cela, dit Lucien, qu'en Bithynie on offrait à Ils vouaient à ce dieu les dépouilles de leurs ennePriape la dime des dépouilles consacrées à Mars. mis, les rassemblaient en monceaux, et les laissaient exposées dans la campagne.

Tout le monde connait d'après Homère, 1° le jugement de Mars au conseil des douze dieux pour la Les mythologues et les historiens anciens ont mort d'Hallyrothius, fils de Neptune: Mars se dé- distingué plusieurs Mars. Le premier est le même fendit si bien qu'il fut renvoyé absous; 2° la que Bélus, à qui Diodore de Sieile fait honmort de son fils Ascalaphe, tué au siége de Troie, et neur de l'invention des armes et de l'art de ranger qu'il courut venger lui-même; mais Minerve le ra- les troupes en bataille. Hygin nous apprend qu'on mena du champ de bataille, et le fit asseoir malgré donna à cet ancien roi ́de Babylone le nom de Bésa fureur; 30 la blessure qu'il reçut de Diomède, lus pour avoir le premier fait la guerre aux aridont la même déesse conduisait la pique. Le méde-maux (élos, trait). Le second Mars était un roi -cin de l'Olympe mit sur sa blessure un baume d'Egypte; le troisième un roi des Thraces, nommé qui le guerit sans peine; 4° enfin les amours de Odin, qui se distingua tellement par sa valeur et ses Mars et de Vénus, chantés dans l'Odyssée et conquêtes qu'il mérita parmi ce peuple belliqueux dans Ovide, et découverts par le dieu du jour; les les honneurs du dieu de la guerre, et c'est celui rets invisibles tendu par Vulcain, et les captifs qu'on nomme Mars Hyperboréen. (V. Odin, mis en liberté par l'époux déshonoré, et s'envolant THERO). Le quatrième est le Mars grec, nommé l'un en Thrace et l'autre à Paphos. A cette occasion en grec Arès. Le cinquième et dernier est le Mais Mars changea en coq Alectryon, son favori, pour des Latins, qui rendit Rhea Sylvia mère de Remus le punir de ne l'avoir pas averti de l'approche du et de Romulus, et que l'on croit le même qu'ASoleil, et Vénus se vengea en persécutant les enfans mulins, frère de Numitor. Enfin on donna le vom d'Apollon. A ces quatre aventures principales il de Mars à la plupart des princes belliqueux, et faut joindre sa défaite dans la guerre de Jupiter chaque pays se fit un honneur d'en avoir un et des Titans, où il fut fait prisonnier par Otus et ainsi qu'un Hercule. On le trouve en effet parmi Ephialte, et ne fut délivré par Mercure qu'après les Gaulois sous le nom d'Hesus, ainsi que parmi quinte mois de captivité. les Scythes et les Perses, qui l'honoraient, les premiers sous la figure d'une épéc (acinaces), et les seconds sous le nom d'Orion. Enfin l'empereur Julien fait mention d'un Mars d'Edesse, surnommé Azizus. Les Grees ont chargé l'histoire de leur Mass des aventures de tous ceux que nous venons de nommer. Odys., 1; I., 5. Virg, Georg, 4; En., 8. O., Fast., 5, v. 23r. -Hyg., 148. —Juv.,9, v. 102. Paus., 1, c. 21 et 28.

Les poètes donnent à Mars plusieurs femmes et plusieurs enfans. Il eut Hermione de Vénus; Rémus et Romulus de Rhéa; et de Thébé Evadné, femme de Capanée. Il avait un grand nombre de surnoms, dont les principaux étaient Gradivus, Mavors, Quirinus, Salisubsulus, Arès, Enyalus, Camulus et Mamers. Il semble que son culte a été peu répandu chez les Grecs. Pausanias ne parle d'aucun temple de Mars, et ne nomme que deux ou trois de ses statues, en particulier celle qu'il avait à Sparte, qui était liée et garrottée, afin que le dieu ne les abandonnât pas dans les guerres qu'ils auraient à soutenir. Mais son culte dominait chez les Romains, qui regardaient ce dieu comme le protecteur de leur empire. C'était la coutume, lorsque les consuls se disposaient à ouvrir la campagne, qu'après avoir of fert des vœux et des prières dans le temple de Mars ils touchassent solennellement la lance du dieu, en s'écriant: Mars, vigila, que Mars veille au salut de l'empire!

|

MARS (MOIS DE). Ce mois était sous la protection de Minerve, et passait pour être malheureux pour les mariages. Avant la réformation de l'année par Numa, le mois de mars en était le premier. Aux calendes de mars on allumait du feu nouveau sur l'autel de Vesta, et l'on célébrait les Matronales. Ce jour était aussi consacré à Mars, et c'est sans doute de là que le mois prit son nom.

MARS (CHAMP DE), V. CHAMP-DE-MARS. MARSANA,seigneur de la cour d'Assuérus. Esth., 1, v. 14.

MARSCHESVAN, second mois de l'année civile et le huitième de l'année sainte des Hébreux. Il n'a que vingt-neuf jours, et répond à la lune d'octobre.

MARSE, une des filles de Thestius.
MARSEILLE, MARSEILLAIS. V. MASSILIE, MAS-

Parmi ses temple à Rome, celui qu'Auguste lui dedia après la bataille de Philippes, sous le nom de Mars vengeur, passait pour le plus magnifique. Les Saliens, prêtres de Mars, formaient à Rome un college sacerdotal très célèbre. Ils portaient de petits boucliers nommés Anciles (V. ce mot). On im-SILIENS. molait à Mars le taureau, le verrat et le bélier; que! ques peuples lui sacrifiaient des chevaux; les Lusitaciens des boues, des chevaux et même des prisonniers de guerre; les Cariens, des chiens; les Scythes et les Saracores, des ânes. Le vautour et le coq parmi les animaux, le chicadent parmi les

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MARSELA, v. de la Sicile, vers l'O.

MARSES, -si, nation nombreuse et guerrière d'Italie, dans l'Apennin, sur le bord méridional du lac Fucin, était, dit-on, originaire de la grande Germanie, où effectivement se trouve un peuple de ce nom. Les Marses furent soumis avec peine par les

v. J. C. Il fut battu. Just.

1. MARSYAS, geog., fleuve de la Phrygie occidentale, se jetait dans le Meandre, au-dessous de la ville de Célènes. Il était ainsi appelé en mémoire du fameux joueur de flûte de ce nom, qui avait vécu sur ses bords. Mét., 2, v. 265.—7'. L., 38, c. 13. 2.- fleuve de Syrie, traversait la ville d'Apamée. Pline. - Ptol., 5, c. 15.

armes romaines. Ils se révoltèrent à diverses repri- | Physcon, vers l'an 131
V. GUERRE SOCIALE), et ne cessèrent d'être 3, 9, c. 1, 2.
icandre que quand les Romains leur eurent ac-
le droit de bourgeoisie. Dans la suite le nom
de Martes devint un nom générique sons lequel on
designait ordinairement les Vestini, les Peligni, les
Hare cini et les Frentani. T. L, 8, 9, 10, 22. 28.
2-peuple germain, habitatt au S. des Frisons,
N. de la Lipue et à l'Ő. du Rhin. Germanicus,
avant surpris nne nuit où ils étaient livrés à la
delauche, en massacra une partie, et incendia ein-
ensate milles de terrain, n'ayant aucun égard ni
pour le sexe ni pour l'âge. Strab. Tac., Ann., 1,

-

MARSTARA, géog. V. MACORABA. SIGNES, -ni (Silésie), peuple de la Germaratérieure, sur le penchant des montagnes des mans. Tac., M. des Germ., 4, c. 3. Ann.,1,50. MARSUS, fris de Circé, était roi des Toscans 300 avant la fondation de Rome. Il était regardé came auteur de la science des augures; les Marses preendaient firer de lui leur origine.

1. MARSYABA ou MARIABA, v. de l'Arabie déverte sur le golfe Arabique. 1- V. MacORABA.

MARSYAS, myth., musicien célèbre par son habiise à jouer de la flûte et par sa dispute avec Apollon, sail de Célènes en Phrygie, et avait en pour père Aympus, on Hvagnis, ou OEagrus. Les poètes en

MARTEA (HERÈS), myth, V. HÉRÈS. MARTEM (AD), petite v. du Picénum méridional dans les Apennins, à l'E. de Phalacrine.

MARTHA, prophetesse syrienne que C. Marius menait à sa suite, et dont, soit par charlatanisme, soit par superstition, il prenait les ordres.On la portait en litière avec le plus grand respect. Elle était vêtue d'un grand manteau de pourpre qui s'attachai! avec des agrafes, et portait à la main une pique environnée de bandelettes et de fleurs. Plut., Mar.

MARTHE, -tha, sœur de Lazare et de Marie. C'était elle qui recevait ordinairement Jésus-Christ à Bethanie. Jac., 10, v. 35; Jean, 11, v. 1; 12, v. !. MARTHESIE, -sia, fameuse reine des Amazones, régna avec Lampéto, et l'accompagna dans ses expéditions. V. LAMPÉTO.

MARTHULA, v. du Pont occidental, sur la mer, à l'embouchure d'une petite rivière. MARTIA. Junon avait à Rome un temple sous le nom de Juno Martia, comme mère de Mars. MARTIA, hist. V. MARCIE.

MARTIA (AQUA), fontaine de Rome, ainsi nommée d'Ancus Martius, qui la fit construire. Ses caux étaient pures et salubres, et arrivaient à Rome par le moyen d'un aquéduc de trente milles de long. Tibul, 3 et 7, v. 26.—Pline, 31, c. 3; 36, c. 15.

fait un Silene ou un Satyre. Il jouait de la tite aver lant de perfection qu'il passa pour F'insentear de cet instrument Epris des charmes de Cyber, il sait cette déesse à Nysa, où il eut l'impradence de faire à Apollon un défi, dont la condition in que le vaincu serait écorché tout vif par le vainq. Les Muses ou selon Diodore les habitans 1. MARTIAL (M. VALERIUS), -lis, célèbre poète 62 Sya forent pris pour arbitres. Les deux cham- épigrammatiste latin, florissait vers la fin du 1er pas frent briller tout leur talent, et ce ne fut pas siècle de J. C. Né à Bilbilis en Espagne, d'une was peine qu'Apollon remporta la victoire. Le dieu famille peu illustre, il fut d'abord destiné à la juaamitut son rival à un arbre, et l'écorcha tout risprudence; mais il montra peu de goût pour La mort de Marsyas causa un deuil universel. cette carrière. A vingt ans il fut envoyé à Rome Les Faunes, les Satyres et les Dryades le pleurèrent, pour y achever ses études, et s'y livra exclusiveit de leurs larmes naquit un fleuve de Phrygie ment à la poésie. Il parait que ce fut deux ans fut nommé Marsyas. Les villes libres avaient après qu'il se fixa dans cette capitale, où il dea la place publique une statue de Marsyas, meura trente-cinq années, vivant du fruit de ses fait comme un symbole de leur liberté, à cause talens poétiques. Titus et Domitien faisaient de lui sela liaison intime de Marsyas avec Bacchus, sur-beaucoup de cas, et le dernier le créa chevalier et wené Liber. Il y avait à Rome dans le forum tribun, et lui accorda les prérogatives du père de me de ces statues avec un tribunal dressé tout au- famille chargé de trois enfans. Martial reconnut tres, en l'on rendait la justice. Les avocats qui ga- ses bienfaits par des adulations emphatiques et exaBurnt leurs causes avaient soin de couronner celle gérées, aussi contraires à la vérité qu'au bon goût. Gate de Marsyas, comme pour le remercier du Sous Trajan, soit dépit de voir ses ouvrages peu cos de leur éloqquence, et pour se le rendre favora- estimés du prince, soit désir de revoir sa patrie, il ea qualité d'excellent joueur de flûte; caron quitta Rome, et retourna en Espagne, où il épousa combien le son de cet instrument influait alors une femme riche nommé Marcella. Il vécut encore asla déclamation et combien il était capable d'anime les orateurs et les acteurs. On voyait de plus à lone, dans le temple de la Concorde, un Marsyas prié, peint de la main de Zeuxis. Plusieurs monuDe le représentent attaché à un arbre, les mains derrière le dos; devant lui est Apollon, une lyre 15 min. În conservait à Célènes la peau de ce mus. Toutes les fois qu'on jouait de la flûte elle Factat et répondait, dit-on, au lieu qu'elle ne proCat Di son ni mouvement quand on jouait de e. Hyg., fab. 6, v. 707. — Mét., 6, fab, 7. Ded, 3. — Paus., 10, c. 39. — Apollod., 1,'c. 4. ! MARSTAS, hist., Syracusain mis à mort par Denys ie Tyran.

2-frèce d'Antigone, auteur d'une histoire de la Macédoine, qui partait du commencement de cet pire, et finissait au règne d'Alexandre. 3.- Fgyptien qui commanda l'armée que Cléoire opposa à son frère Ptolémée Evergète II ou

quelques années; car il envoya de là à Rome, en l'année 100, un livre d'épigrammes. On ignore la date précise de sa mort.

Il nous reste de ce poète quinze livres d'épigrammes, dont le premier, qui est intitulé Spectacula, est un recueil de petites pièces sur les spectacles donnés au peuple par Titus et par Domition; et dont les deux derniers sont appelés Xenia ou Apophoreta, parce qu'ils ne contiennent que des espèces de devises à placer sur les cadeaux (Venia) que l'on distribuait à la fête des Saturnales ou dans d'autres occasions.

La publication du recueil des épigrammes de Martial forme presque une époque dans l'histoire de l'épigramme; ces petites pièces fugitives ne sont plus, comme dans Catulle, quelques vers isolés et sans saillie; presque toutes au contraire se terminent par une pointe, un trait, pour lequel l'auteur réserve tout le sel et le mordant de son génie. Ce

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n'est point cependant que Martial égale Catulle; celui-ci avait le génie de pigramme, l'autre n'en avait que l'esprit; assez souvent on voit qu'il cherche en vain un trait qui lui échappe. Il a quelque chose de maniéré et d'énigmatique dans quelques pièces, ce qui a été remarqué surtout à la fin du troisième livre, dans le septième et le onzième; de plus, beaucoup de ses traits, de ses allusions, n'ayant rapport qu'à des circonstances éphémères ou locales, à des ridicules du jour, du moment, à des individus qu'existent plus, ont perdu pour nous de leur set. i juge ainsi lui-même son recueil :

Sunt bona, sunt quædam mediocria, sunt malaplura Que legis hic....

Ce qu'on peut reprendre à juste titre chez Martial, c'est l'exagération dégoûtante avec laquelle il prodigue à Domitieu les noms de père de la patrie, de dieu, et la lâcheté avec laquelle il le poursuivit après sa mort; c'est la licence effrénée qui fait le fond d'un grand nombre de ses épigrammes, et qui en rend la lecture vraiment dangereuse.

Les meilleures éditions de Martial sont celles de Colussou, ad usum Delphini, Paris, 1680, et des Deux-Ponts, 1780. Outre les épigrammes contenues dans le recueil de Martial, on en trouve quelquesunes sous le nom de ce poète, dans l'Anthologie de Burman, vol. 1, p. 137, 240, 470, 471:

2, 3, etc. - V. MARTIALIS.

1. MARTIALES LARINI, ministres publics du dieu Mars Cic., pro A Cluentio, c. 32.

2.- - LUDI, jeux célébrés à Rome le premier 20ût en l'honneur de Mars. On y faisait des courses a cheval et des combats d'hommes contre les bêtes. Germanicus, dit on, y tua deux cents lions.

MARTIALES, nom donné aux soldats d'une légion nommée Martia.

I. MARTIALIS (CORN.), hist., fut dépouillé de la charge de tribun par Néron, auquel il était opposé. Tac., Ann., 15, c. 71,

2.

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partisan d'Othon, fut tué dans le Capitole par les Vitelliens, l'an 69 de J.C. Tac., Hist., 3, c. 70. - (M. VALERIUS), poète. V. MARTIAL. - centurion, qui tua Caracalla, par les or5 - (GARGILIUS), historien qui écrivit la vie de quelques emperears. Lumpride.-Vopisc. 6. - (GARGILIUS), auteur de quelques ouvrages sur l'agriculture et sur l'art vétérinaire.

dres de Macrin.

7.

(S.) auteur ecclésiastique du 3 ou 4* ècle, composa deux épitres adressées, l'une aux habitans de Burdigalie, l'autre à ceux de Tolosa. La legende le fait à tort disciple des apôtres et missionraire de l'évangile dans les Gaules

MARTIALIS, geog. V. VOLVICUM.

1. MARTIANUS, nom donné par Galba à son affranchi Icélus. V. ce mot.

2.- MINCUS FELIX CAPELLA, né à Madaure en Afrique, vers la fin du 5° siècle, fut élevé à CarHage. On ignore s'il fut chrétien Il parvint à la dignité de proconsul. Il nous reste de Capella un ouvrage en neuf livres, intitulé Satyricon, qui n'est qu'une espèce de recueil de mélanges. Les deux premiers vies forment un ouvrage allégorique détaché et particulier; c'est l'apothéose de la philosophie, et son mariage avec Mercure ou l'Eloquence. Les sept livres suivans traitent de sept sciences qui alors formaient le cercle des études, savoir: la grammaire, la dialectique, la rhétorique, la géométrie, l'astrologie, l'arithmétique et la musique. Cet ouvrage, ecrit en style barbare, fut en grande vogue dans les écoles du moyeu áge. Goes a donné une bonne

intitulé

2. — archevêque de Braccara, chez les Callaïques, en 580, composa un grand nombre d'ouvrages ecclésiastiques qui le distinguent de la foule des écrivains de son temps. On a aussi de lui une collection des canons orientaux, en quatre-vingt-quatre toire de l'Eglise. chapitres, recueil précieux pour l'étude de l'his

3.

DE DUME, évêque en 567, et père de l'Edes quatre vertus cardinales, adressé à Myron, roi glise,laissa plusieurs cuvrages, entre autres le Traite de Galice.

liaisons avec Plancine, fut arrêtée en Syrie et enMARTINE, -na, empoisonneuse, célèbre par ses voyée à Rome; mais elle mourut subitement à Brindes. Tac., Ann., 2, c. 69, 3, c. 7.

Licinius décora du titre de César. Constantin le fit. MARTINIEN, -nianus, officier distingué que mettre en pièces par ses soldats, après la défaite de Licinius à Chalcedoine, l'an 324.

MARTIS ou ULTIUM (Oulx), v. de la Gaule orientale, dans la province des Alpes maritimes, sur les confins de l'Italie.

MARTIUS, myth., surnom de Jupiter, sous lequel les guerriers l'invoquaient au commencement des combats.

MARTIUS hist. (Ce nom est souvent confondu avec Marcius.) V. MARCIUS, pour ceux qui ne sont pas ici. 1.- -(P.). magicien qui fut battu de verges et décapité sous l'empire de Tibère. Tacite, Ann., 2, c.12. 2.- (FESTUS), chevalier romain, complice de la conspiration de Pison, l'an de J. C. 65. Tac., Ann., 15, c. 50.

3.- (MACER), officier qui, à la tête de deux cents gladiateurs, remporta une victoire sur les partisans de Vitellius, l'an 69 de J. C. Ayaut ensuite éprouvé

un échec, ses soldats se révolterent contre lui, et il echappa difficilement. Tuc., Ann., 2, c. 23, 35, 36

et

(TURBO), général de Trajan, soumit les Juifs révoltes en Egypte, en Mésopotamie et en Mauritanie. Adrien le nomma gouverneur de la Dacie el préfet du prétoire; cependant il lui retira plus tard ses faveurs pour un motif inconnu. Dion Cuss,

5.(VERUS), accompagna L. Vérus dans son expédition contre les Parthes, contint la ville de Cenepolis, prête à se révolter, prit Tiridate et remit Sohême en possession du trône d'Arménie. Nomme à la fin de la guerre gouverneur de la Cappadoce, il apprit le premier à Marc-Aurèle la revolte d'Avidius Cassius, et fut chargé de le réduire. Les papiers des rebelles tombèrent entre ses mains; mais il les brûla pour ne compromettre personne. Suid.

MARTYRIUS, un des hait jurisconsultes qui travaillèrent au code sous Théoduse 1er.

MARTYROPOLIS ( Meia Farekin), v. de l'Arménie, au N. E. d'Amida, était arrosée par les sources du Tigre.

MARUCA (Meron Erroud), v. de la Margiane, vers les sources du Margus, chez les Marucéens.

MARUCÉENS, -cai, peuple de la Margiane septent. entre l'Oxus et le Margus, à l'E. d'un grand désert. Maraça était leur ville principale.

MARUCINIENS. V. MARRUCINIENS.

1. MARULLUS (EPIDIUS), tribuu du peuple, qui (l'an 44 av. J. G.) arracha les guirlandes que l'on avait mises sur les statues de César, et fit mettre

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A ceux qui l'avaient salué du nom de roi, Lesar le déposa de sa charge. Vel. Pat., 2, c. 68. 2-(POMPEIUS), grammairien de Rome, osa prendre Tibere sur un mot qu'il avait laissé échap tere, comme un des courtisans de ce prince soupar Batterie que ce mot était latin, Marullus ad: L'empereur peut donner le droit de cité hommes, mais uon pas aux mots. -gouverneur de Jérusalem après la prise de te ville par Titus.

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4-(MARIUS), auteur de mimes, est placé par Capitolinus sous Antonin.

phe au vainqucar. (V. SOPHONISBE.) Pour le récompenser de ce sacrifice, P. Scipion accorda à Masinissa, en présence de l'armée, le titre et les honneurs de roi. A la bataille de Zama Masinissa cou tribua puissamment à la défaite d'Annibal. Scipiou lui donna alors les états de Syphax et une partie du territoire de Carthage. Ce prince montra en mourant l'estime qu'il avait pour les Romains en chargeant le second Africain de faire le partage de son royaume entre ses enfans. Il régua soixante aus,et mourut dans la quatre-vingt-dix septième année de son âge, l'an 149 av. J. C. A l'âge de 90 ans, il faisait tous les -TACITUS), poète de Calabre, au 5 siècle, exercices d'un jeune homme, et il se tenait à che Attila un poème dans lequel il le faisait val sans selle. Il était très sobre, et le lendemain dre des dieux. Attila ne répondit à ses flatte-d'une victoire qu'il avait remportée contre les Caren ordonnant qu'on brûlát le livre et l'au- thaginois on le trouva dans sa tente faisant son reMais ensuite il commua la peine. pas d'un morceau de pain bis. Il avait éprouvé des HARUS (Morava, Marish où Maros), riv. de revers au commencement de son règne; mais depuis gale Germanie, chez les Quades, dont elle son alliance avec les Romaius jusqu'à sa mort ce tae ait le pays du N. au S., se jetait dans le Da- fut une suite continuelle de prospérités. Il laissa Real'0. du Cusus, à Cornutum. Tac., Ann.,2,c.63 cinquante-quatre enfans, dont trois seulement étaient MARUVIUM. V. MARRUBIUM. legitimes, Micipsa, Gulussa et Manastabal. Scipion MARYANDINES. V. MAHIANDYNES, divisa son royaume entre ces derniers, et fit aux MARYANDYNE ou MARIANDYNE, -nus, chef autres de riches presens, qui leur tinreut lieu d'apaHaryandynes, qu'il conduisit en Bithynie. Les nage. La mort de Gulussa et de Manastabal, qui donnent pour pere Phryxus ou Phinée, les arriva peu de temps après, laissa Micipsa maître de tous les états de son père. Strab., 17. Sall., Jug, MARYAS, roi de Tyr, contemporain d'Alexandre.Ov., Fast., 6, v. 769.— Just., 33, c. 1, 38. c. 6. MARZANA, nom de Venus chez les Sarmates. MISAL ou MISCHAL, v. de la Palestine, dans la la d'Aser, près du mont Carmel, sur la iner. Jos, 4.31, Paral., 1, c. 6, v. 74.

Autres Cammérius.

MASALOTH, v. de Palestine, dans la tribu de Jada fut prise et saccagée par les Syriens.

— T. L., 24, 25, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 36, 40, 42, 54. —Val. Max,,8,

MASIS, ancica nom du mont Ararat. MASISTE, -tes, fils de Darius et d'Atossa et frère de Xerxes, fut un des généraux qui commanderent l'armée perse dans la première expedition en Grèce. SARA,v. de la pelite Armenie, sur l'Euphrate. Xerxès conçut pour sa femme une passion crimiSARIS, surnom de Bacchus chez les Cariens.nelle, et le fit mourir. Her., 7, c. 82, 9, c. 106. ASCA, riv. de la Mésopotamie mérid., coulait S., et se jetait dans l'Euphrate entre Corsote

Bela-Billada.

MASCAS, fleuve de l'Arabie dé erte. Xénoph. MISCHALA ou MESCHELA, V. d'Afrique, fut soupar Archagathus, vers l'an 307 av. J. C. Diod. MASDORANES ou MAZORANES, -ni, peuple de Tarie, dans la partie voisine de la Parthie. MASEPHA, v. de la tribu de Juda, au S. de Jéem, au N. d'Hebron. Jos. 15, v. 38. MASES, v. de l'Argolide orient., dans l'Hermio , S. O. d'Hermione, sur la mer, et près des Coccygiens. Elle était d'abord sous la dépene d'Arges, mais les Hermioniens s'en emparépat, et ea firent leur port. Hom., Il., 2, v. .69. MASESYLES. V. MASSESSYLES. MASIAM, peuple de l'Inde, entre l'Indus et le Crete.

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MASIUS MONS (Karadgehday), chaîne de montagnes de la Mésopotamie septent., dans la Mygdonie, se prolongeait de l'O. à l'E. parallèlement au Tigre, entre la Coruée et la Zabdicène.

MASO (PAPIRIUS), consul l'an 231 av. J. C.
MASPHA, V. MASEPHA.

MASPHAT ou MASPHE, v. de Judee dans la tribu de Benjamin, Les Israélites tenaient quelquefois dans cette ville leurs assemblées générales,

MASPIENS, -pii, nation de la Perside.

MASQUES, persone. Les anciens se servaient de masques non seulement afin de se deguiser, mais encore dans une foule de circonstances solennelles ou publiques. Ainsi les représentations dramatiques, les triomphes, les fêtes des dieux, surtout les Bacchanales, quelquefois même les funérailles étaient autant d'occasions où les principaux personnages portaient des masques. Mais c'était surtout pour la ASINISSA, célèbre roi des Numides et allié représentation des ouvrages dramatiques que les était fils de Gala, roi de la Numidie masques devenaient nécessaires. En effet les prodieue. Il prit d'abord le parti des Carthagigieuses dimensions des theâtres anciens forçaient à entre les Romains; mais après la defaite donner à toutes les parties de l'acteur des proportions rubal, Scipion l'Africain (le premier des deux colossales. De là ces vases d'airain qui repercutaient Lama, trouvé parmi les prisonniers un neveu de et grossissaient la voix; de là ces costumes qui hauset le lui ayant renvoyé comblé de pré-aient la taille de près d'un pied; de la enfin ces ce trait fit tant d'impression sur le roi que de masques qui donnaient aux héros et aux demi-dieux Pa la plus forte il passa tout à coup à une cet air de grandeur et de majesté qu'on supposait tion sans bornes. Il joignit ses troupes à celles qu'ils avaient eu pendant leur vie. De plus, dans les a la victoire qu'ils remportèrent sur Asdrubal et la scène non seulement les Faunes, les Pans, les mains, et contribua beaucoup par sa valeur pièces satiriques, on voyait souvent apparaitre sar Après le combat il épousa Sophonisbe, Satyres, mais encore les Cyclopes, les Centaures et e de Syphax et fille d'Asdrubal, que le sort des tous les monstres et les animaux de la fable, et dès saat faite sa prisonnière, et aux larmes et à lors l'usage des masques devenait wéces aire. Entu jaquelle il ne put résister; mais Scipion les mêmes acteurs se trouvaient obliges de repréryant pas approuvé ce mariage, at envoya du poi-senter des personnages de differens genres, de aiffeépouse, afin de la soustraire au pouvoir des rens caractères, et surtout de differens âges et de diflomas, qui voulaient la faire paraitre au triom-férens sexes, attendu qu'il n'y avait point d'actrices

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