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MASSALA, v. de l'Arabie heureuse, chez les Homérites.

1. MASSALIE, -lia, riv. de l'île de Crète, avait son embouchure sur la côte méridionale, près de la

chez les anciens, et que c'étaient des hommes qui Cyrus tenta-t-il vainement de les subjuguer, ils jouaient tous les rôles de femmes qui se trouvaient restèrent toujours indépendans. Ils vivaient, dit dans leurs pièces. De plus, ces masques empêchaient Hérodote, de leurs troupeaux et des poissons de que l'on ne reconnut sur-le-champ la figure d'un l'Araxe; ils n'enseme taient point leurs terres. Le acteur de sa connaissance, ce qui nuit à l'illusion. lait était leur boisson ordinaire. Ils faisaient mourir Ces masques ne ressemblaient point du tont aux leurs vieillards, et se nourrissaient de leur chair. uôtres c'était une espèce de casque qui couvrait Les Massagètes adoraient exclusivement le soleil, et toute la tête, et qui, outre les traits du visage, re- lui sacrifiaient particulièrement des chevaux. Her, présentait encore la barbe, les cheveux, les oreil- 1, c. 104; 4, 172. -Corn. Nep., Reg., 1. — Strab. les et jusqu'aux ornemens que les femmes em. Q. Cur., 4, c. 12; 8, c. I. - Ptol., 6, c. 10. ployaient dans leurs coiffures. Les premiers mas- -Pline. ques furent faits de feuilles d'airain. Dans la suite on les fit de cuir, doublé de toile ou d'étoffe; mais ensuite on les fit tous de bois. C'étaient les sculpteurs qui les exécutaient d'après l'idée des poètes. Les masques variaient selon la différence des pièces traville de Phéniconte. giques ou comiques, et selon le sexe et l'âge des personnes qu'on avait à représenter. Les masques tragiques étaient affreux; car, outre leur grandeur énorme, et une grande bouche ouverte, la plupart avaient encore l'air furieux, le regard menaçant, le poil hérissé, et une espèce de tumeur sur le front, qui ne servaient qu'à les rendre encore plus terri-tait vers l'embouchure et le long de l'Indus. Diod. bles. Les masques tragiques ne commencèrent à être en usage que du temps d'Eschyle. Ce fut ce poète, créateur véritable de la tragédie, qui, portant son génie sur la décoration de la scène et sur le costume des acteurs, en conçut la première idée. Auparavant on se barbouillait le visage de lie, ou l'on paraissait sans aucune espèce de deguisement.

Les masques comiques devaient être ridicules. It n'y en avait point qui n'eussent quelque difformité, afin d'exciter la gaîté. Ceux des pièces safiriques étaient les plus absurdes de tous; car, comme ce genre n'était fondé que sur l'imagination des poètes, il n'y avait point de figures si extravagantes que leurs masques ne représentassent.

2. - (Marseille) V. MASSILIE.

MASSALIOTICUM ou MASSILIENSE ÖSTIUM, nom que l'on donnait à celle des bouches du Rhône qui se trouvait le plus près de Marseille (Massilie.) MASSANE: V. MESSANE on MESSINE. MASSANIENS, -ni, peuple de l'lade, qui habi

MASSASSYLI, geog. V. MASSESSYLES. MASSAVA (Mesures), lieu de la Gaule, dans la Lyonnaise 4, au S. E., sur le Ligeris, entre Brivodurum et Nevirnum.

MASSESSYLLES, -li, nation númide, qui ha bitait le côté occidental de la Numidie. Il ne faut point confondre les Massessyles avec les Massyles. Ceux ci etaient à l'E. du côté de l'Afrique propre, ceux-là à TO. et près de la Mauritanie; ceux-ci obéis saient à Syphax,et ceux-là à Masinissa, lors du commencement de la seconde guerre punique.

MASSIE, -ssia, v. de la Betique méridionale, chez les Tartessiens. Selon Pline, on y fabriquait des briques qui nageaient sur l'eau quand elles étaient froides.

MASSICE, v. de Babylonie, sur le bord oriental de l'Euphrate, au N. de Babylone.

Les danseurs de l'orchestre avaient aussi des masques, mais sans aucune difformité. Ils représentaient les personnages au naturel. Les Grecs appe laient cette espèce de masques προσωπεῖον, au lieu MASSICUS, myth., prince étrusque, qui vínt au que ceux de la tragédie, qui representaient les om-secours d'Enée, à la tête de mille guerriers de Clubres des morts, s'appelaient μoppodvxɛïov, et ceux qui représentaient les gorgoués ou furies 7opjoveiov. MASSA VETERNENSIS, petite v. de l'Etrurie occid., à l'O., et près de Vétulonie,

MASSADE, -da, la plus forte place de la Judée, dans la tribu de Juda, à l'O. du lac Asphaltite. Hérode-le Grand fit tellement fortifier ce lieu qu'on n'y pouvait monter qu'un à un, encore en s'appuyant sur les mains. Eleazar, chef des Sicaires, se retira dans ce château. Mais se voyant prêt à être pris d'assaut, il persuada aux habitans de se tuer fes uns les autres. Le dernier homme qui resta mit le feu au château, et se tua. Deux femmes qui s'étaient cachées avec cinq enfans, racontèrent celle horrible histoire au général romain. Josèphe, G. des Juifs, 4, c. 16 et 17.

MASSESYLI. V. MASSESSY LES.

MASSAGA (Achnagar), v, de l'Inde en-deçà du Gange, capitale des Assacènes, vers la source la plus septentrionale de l'Indus, au N. de Peucela. Elle fut prise et saccagée par Alexandre.

sium et de Cosa. Eneide, 10, v. 166.

MASSICUS MONS, geog., mont. de la Campanie, vers le N., dans le voisinage de Sinucsse et de Minturnes, était renommée pour ses vins. Le vignoble de Massique n'était séparé de celui de Falerne que par un petit fleuve. Virg., Georg., 2, v. 14.-Hor., d. 1. v. 19, etc. — Pline, 14, c. 6. Gaule, dans la Viennaise, chez les Cavares, au S. E., MASSILIE, -lia, ( Marseille), grande v. de la sur la Méditerranée, était une des plus célèbres de la Gaule par son commerce, ses richesses, par la politesse de ses habitans et leur goût pour les beaux-arts Son enceinte était forte et entourée de bonnes murailles. Son port était commode et vaste: il s'appellait Lacydon ou Alcydon.

Cette ville dut son origine à une colonie phocéenne, qui vint de l'lonie s'y fixer 600 ans av, J.C. (V. PHOCÉE). Ces premiers colons etablirent le gouvernement de la cité naissante sur le modèle de celui de leur ancienne patrie Bientôt la colonie fut augmentée d'une foule de fugitifs qui venaient trouver leurs frères, et qui fuyaient une domination étranMASSAGETES, -ta, peuple de la Scythic, qui, gère. Marseille acquit des lors une importance qu selon l'opinion la plus probable, occupait de grandes ne fit que s'augmenter dans la suite. Son commerce plaines, à l'E. de la mer Caspienne, au N. du laxarte. prit des accroissemens tels qu'il embrassait toutes les Quelques auteurs cependant les placent au N. du parties du monde connu. Elle les dut surtout aux Danube, et d'autres les confondent avec les Gètes. chutes successives de Tyr et de Carthage, dont elle Ce peuple avait à peu près les mêmes mœurs, les sut profiter pour établir partout des colonies et des mêmes usages que les autres Scythes. (V. ce mot.) comptoirs. Elle fut, dès ces deux époques, une reOn dit pourtant que chez eux les femmes étaient publique puissante, et dès l'an 340 elle fut admise communes. Les Massagètes étaient braves, combat-à l'alliance des Romains, à qui elle rendit les servitaient avce adresse soit à pied, soit à cheval. Aussi ces les plus importans pendant les guerres puniques;

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nier par P. Scipion, ce général le renvoya à son oncle avec des présens et une escorte. Massiva se montra toujours opposé à Jugurtha, qui le fit assassiner, afin d'empêcher qu'il n'obtint le royaume de Numidie, qu'il sollicitail du sénat. T. L., 27, c. 19. Sall., Jug., c. 25.

MASSUGRADE,-da, de la famille de Masinissa, fut le père de Dabar. Sall., Jug., c. 70.

MASSYLES ou LIENS, -li ou -lienses, peuples

mais lors des guerres civiles de César et de Pompée, eant déclarée pour ce dernier, César en fit le siége; malgré la bonté avec laquelle il la traita, elle perdit un peu de sa splendeur. Cependant il laissa a habitans la liberté de vivre selon leurs lois. Aupasta lai continua la même faveur. Elle se gouverna près d'un siècle en république sous la proteca de l'empire. Il paraît cependant que les empey avaient une garnison, et que le vicaire tral des Gaules et les autres officiers de l'em-numides qui habitaient toute la partie orientale de yétablirent leur siége. La religion chrétienne la Numidie propre, avaient coutume de monter à fat introduite vers l'an 150 de J. Č. cheval sans selle et sans bride. Ils étaient belliqueux, Marseille était une des villes les plus belles des simples dans leurs mœurs, et passionnés pour la li Gales. Elle était bâtie en amphithéâtre, et presque berté. Quelques auteurs les confondent à tort avec les maisons étaient décorées d'ornemens les Massessy liens. V. ce mot. T. L., 24, c. 48; 28,c. 17. tecture, empruntés de la ville de Cyzique MASSYLIE, lia, contrée de l'Afrique, dans la e. Elle possédait beaucoup de beaux édi- Numidie, au pied du mont Atlas. V. MASSYLES. dont il ne nous reste plus aucun vestige. MASTE (peut-être Gondar), v de l'Ethiopie, auLe plus célèbres étaient deux temples consacrés dessus de l'Egypte, dans l'intérieur de l'île de Méroé. plon et à Diane. Elle avait aussi un gym- MASTERA, femme de Leucanor, roi du Boset des écoles fameuses. Les sciences y furent phore. Lucien. ivées avec de grands succès, surtout après la date de la Grèce. Les Romains envoyaient leur e dans ses écoles. Elle a donné le jour à Pytheas et à Euthymène, géographes célèbres, à storien Eratosthène, à Démosthène et Chermis, bedecins distingués, à Pétrone, poète et courtisan de cour de Neron, aux orateurs Pacatus, Agrotas Ocas, et à plusieurs autres. Herod., 1, c. 164. - Pline, 3, c. 4 Just., 37. Strab., 1.-T.L., 3.-Hor., ep. 16. — Flor., 4, c. 2. Tac., san. 4. c. 44. MASSILIENS (Marseillais), nation célèbre de Gaule, ainsi nommée de Massilie (Marseille), sa apitale, Ce fut surtout la sagesse de leur gouverneet qui rendit les Marseillais fameux. L'état était emné par un sénat composé de six cents memLes nommés Timuques (yo), c'est-à-dire arables; leur charge était inamovible. Dans mbre on en choisissait quinze, qui formaient censeil chargé de rendre la justice, et trois par presider aux assemblées en qualité de premagistrats; les autres composaient l'assem-d'Auguste et de Tibère, laissa divers traités. Sa pauut chargée de délibérer sur les affaires d'état. Les vreté était aussi grande que ses connaissances étaient etent gravées sur des tables exposées sur les profondes. Pers., 5, v. 90. ces palliques: elles furent long-temps religieuseet observées. La religion y était extrêmement resDune Ephesienne était la déesse protectrice a republique, et dans toutes les colonies qu'ils rat ils lui erigeaient une statue semblable à da temple d'Ephese. Les mœurs s'y conservèat dans toute leur pureté pendant plusieurs avait bauni les arts qui énervent. On pualles oisifs. Le luxe était proscrit. Une dot ne Fat jamais passer cent pieces d'or, dont cinq wet étaient consacrées aux vêtemens. Les s étaient modestes, les hommes sobres et éco-à tale mea-onge même était inconnu. Le suicide dp trats, qui alors délivraient du poison misi stat avoir heu que precede de l'assentiment Fasait que fort rarement. L'hospitalité était un la république; et sans doute ce cas religieux. Les beaux-arts et les sciences étaient de la commee l'Athènes des Gaules. (V. MASdes sccupations favorites des Marseillais, et leur L'as la suite les richesses que les Marseillais qet, engendrerent le luxe, et le luxe les armpit. La licence quży régna même passa en

MASTIA, v. d'Afrique, dans la Mauritanie Césarienne, sur la mer, près du Fretum Gaditanum. MASTIGOPHORES (μxori, fouet; pp. porter), huissiers des Hellanodiques ou Agonothetes, ainsi nommés parce qu'ils étaient armés de verges, dont ils frappaient les athlètes qui entraient en lice hors de rang ou avant le signal, ou ceux qui, quoique exclus des jeux, osaient paraître.

1. MASTOR, myth., de Cythere, père de Lyco phron. Iliade, 15, v. 340.

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MASSILIENSE OSTIUM. V. MASSALIOTICUM. MASSIQUE (MONT). V. Massicus, géog. KUSTVA, prince Pumide, fils de Gulussa et res la mort de son père. Ayant été fait prisona de Mannissa, fnt elevé par Gala, qui l'adopta II. Dict. de l'Ant.

2.- - père du devin Halitherse. Odyss., 2. 158, MASTOR, hist., Jazyge de nation, par qui, diton, Adrien, dégoûté de la vie, voulut se faire tuer. MASTRAMELA STAGNUM ou ASTROMELA (etang de Berre), étang de la Narbonnaise seconde, chez les Cavares, près des embouchures du Rhône. II avait quatre ou cinq lieues de long, et communi. quait à la mer. Pline, 3, c. 4.

MASUE, peuple de l'Inde, en-deçà du Gange, au N., entre les Moruntes et les Paguntes.

MASURIUS SABINUS, jurisconsulte du siècle

MASYLES, MASYLIE. V. MASSYLES, MASSYLIE. MATAVONIUM (Cabasse), v. de la Narbonnaise seconde, entre les Albiceci et les Commoni, au N. E. et près de Forum-Vocontii.

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MATEOLE ou MATÉOLES, -la ou -la, petite v. de l'lapygie, dans la Messapie, vers le centre.

MATERA, myth., un des surnoms de Minerve, sous lequel les piques (matera) lui étaient consacrées. MATERA, archeol., espèce de .trait ou de pique en usage chez les Gaulois.

MATERENSE OPPIDUM (Matter), v. d'Afrique, peu de distance au S. O. du Sisara Palus.

par

MATERES (μέτερες,dorien pour μέτερες, mère), déesses révérées à Engyum en Sicile. On croit que ce sont les trois nymphes Thisoa, Néda, Hagno, qui prirent soin de l'enfance de Jupiter, et Jà devinrent en quelque sorte ses mères. MATERINE, -na, petite contrée de l'Ombrie. T. L., c. 41.

1. MATERNUS, un des interlocuteurs du Dialogue sur la corruption de l'éloquence. L'auteur lui attribue une tragédie dont Caton était le héros.

2.- - rhéteur ou sophiste que Domilien ft mettre à mort pour avoir déclamé contre les tyrans. C'est peut-être le même que le précédent. Dion Cass.

3. déserteur et brigand, qui, étant parvenu à former une armée assez considérable dans les Gaules, projeta de tuer Commode dans les fêtes de Cybele, et de se faire proclamer empereur en sa place. Quel

3

(34)
ques-uns de ses soldats le dénoncèrent par jalousic, i
et Commode le fit sur-le-champ condamner à mort
avec la plupart de ses complices. Hérodien.

1. MATHAN, prêtre de Baal, fut tué devant
l'autel de ce dieu, par ordre du grand prêtre Joïada,
vers l'an 876 av. J. C. Rois, 4, c. 11 et 18.

2. — fils d'Eléazar, aïeul de Joseph, époux de la
Vierge. Matth., 1, v. 15, 16; Luc, c. 3, v. 23.
MATHANA, géog. V. MATTHANA.
MATHANIAS, plus communément SÉDÉCIAS.
V. ce nom. Paral., 1, c. 25, v. 16.

MATHAT, fils de Lévi et père d'Héli, que l'on
croit être le même que Joachim, pêre de Marie.
1. MATHATHIAS. V. MACHABÉE, no 2.

2

fils de Simon Machabée et petit-fils du précédent, fut tué en trahison avec son père et un de ses frères, par Ptolémée, son frère, l'an 135 av. J. C. Machal., 1, c. 16, v. 14.

MATHIAS (S.), un des apôtres de Jésus-Christ, remplaça Judas Iscariote. On lui attribue un Evangile et un Livre de traditions, reconnus apocryphes par toute l'église.

MATHIEU. V. MATTHIEU.

MATHO, délateur protégé par Domitien, et dont Juvenal raille l'embonpoint. Juv., 1, v. 31 ; 7, v. 129; 11, v. 34.

MATHUSALA ou MATHUSALEM, patriarche, fils d'Hénoch, engendra Lamech à l'âge de 187 aus, et eut deux filles à l'âge de 782 ans. Il mourut, l'an 1344 av. J. C., ágé de 969 ans. Gen., c. 5, v. 21. MATIANE -na, une des subdivisions principales de la Médie, avait pour bornes au N. V'Atropatène, au S le Ghiliocomum, à l'E. l'Assyrie, dont elle n'éfait séparée que par le mont Zagros. Herod, 1, c. 189. 202; 5, c. 52. - Strab.

1. MATIANES ou MATIÈNES, -uni, -eni, peuple de la Matiane.

MAT

le 11 juin, en l'honneur de Matuta ou Ino. Le MATRALES, -lia, fête qu'on célébrait à Rome rémonies de la fête, et entrer dans le temple. Une dames romaines pouvaient seules participer aux ce seule esclave y était admise, et on la renvoyait après lousie qu'Ino avait conçue contre une de ses escla l'avoir légèrement souffletée en mémoire de la javes. Les Romaines n'offraient des vœux à celle leurs sœurs, parce que Matuta avait été trop mal déesse que pour les enfans de leurs freres ou de offraient consistait en un gâteau de farine, de miel heureuse pour les siens propres. Le sacrifice qu'elles et d'huile. Ovide, Fast., 6. V. INO.

de

les Gaulois donnaient aux Parques, soit en raison du
MATRES (mater, mère), nom que les Italiens et
soin qu'elles prenaient pour favoriser le passage
l'homme à la vie, soit en reconnaissance des secours
leurs de l'enfantement.
que les femmes croyaient en obtenir dans les dou-

tutii au S. E., près d'Adra, et sur l'Adriatique.
MATRINUM, v. du Picenum, chez les Præ-

MATRONA (la Marne), fleuve de la Gaule, preturum, traversait les Lyonnaises première et quanait sa source chez les Lingones, près d'Andomatrième en arrosant le pays du Catalauni, des Remi, dessus de Lutèce dans la Sequana. Cés., G. des G.,1. des Suessiones, des Meldes, et se jetait un peu au

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les dames romaines aux calendes de Mars. Ovide MATRONALES, -nalia, fêtes solennisées par (Fast., 3) assigne cinq causes à l'institution de cette fête; 1° la manière dont les Sabines terminèrent la guerre entre les Sabins et les Romains; 2° le désir d'obtenir de Mars la même félicité qu'il avait accordée à ses enfans Remus et Romulus ; 3° le vou accordée aux dames romaines; 4° la dédicace d'un que la fécondité que la terre éprouve en mars fût 2.- petite peuplade de l'Asie mineure, à l'E. des aux calendes de ce mois; temple à Junon Lucine sur le mont Esquilin, faite Phrygiens, sur la droite de l'Halys. Herod., 1, c. 72. fils de la déesse qui présidait aux noces et aux accouMATIANI MONTES, dénomination vague de touchemens. La magnificence et la joie présidaient à la parce que Mars était célébration de cette fête. Les femmes se rendaient le matin au temple de Junon, lui présentaient retour chez elles, elles y passaient le reste du jour des fleurs, et s'en couronnaient elles-mêmes. De extrêmement parées, et y recevaient les felicitations et les présens que leurs amis ou leurs maris leur envoyaient en souvenir de l'heureuse médiation des Sabines. Dans la matinée du même jour les hommes mariés se rendaient au temple de Janus, pour lui faire aussi leurs sacrifices. La solennité finissait par de somptueux festins accordaient à leurs servantes les priviléges dont les naient à leurs épouses. Dans cette fête les dames les maris donque esclaves jouissaient aux Saturnales.

tes les chaines partielles de montagnes qui se prolongent dans la Matiane, et vont unir le Zagros au Caucase.

MATIANIQUE (LAC), -nicus, ou lac SPANTA (lac d'Ocmiak), grand lac de la Médie, entre la Matiane et l'Atropatene. Il y avait sur ses bords un grand nombre de villes, dont la principale était Thélarma. 1. MATIDIE, -dia, nièce de Trajan et fille de Marciana. Elle eut une fille nommée Sabine, qui épousa l'empereur Adrien.

2.- fille de la précédente et soeur de Sabine. MATIENA, geog. V. TIORA.

1. MATIENUS (P.), tribun des soldats l'an de Rome 547, fut battu de verges par ordre de Q. Pléminius, et expira sous les coups. T. L., 29, c. 2.- (M.), préteur dans l'Espagne ultérieure 6, 9. l'an de Rome 579. Accusé à son retour des crimes les plus atroces, il s'exila volontairement à Tibur. T. L., 41, c. 28; 42, c. 1 ; 43, c. 2.

MATILICA, lieu d'Ombrie, au N. E de Nucérie. MATINI, peuple de l'Apulie, voisin du mont Matinus. Hor, ode 23, v. 3. MATINUS, petite mont. d'Apulie, abondante en ifs et en abeilles. Hor., 4, ode 2, v. 27. 9. v. 184. Phars.,

moth, à l'E. du torrent d'Arnon et de Médaha.
MATTHANA, lieu situé dans le désert de Cade-
Les Israélites y campèrent. Nomb., c. 21, v.18 et 19.
MATTHIAS. V. MATHIAS.

liste et l'un des douze apôtres. Tout ce qu'on sait 1. MATTHIEU,-thæus,surnommé Lévi,évangé– d'authentique sur sa vie, c'est qu'il était publicain, romain à Capharnaüm. Lorsque Jésus-Christ lui dit exerçant un emploi subalterne au bureau de péage de le suivre Matthieu quitta tout, et le mena en sa MATISCO (Macon-sur-Saône), v. de la Lyon- Une tradition le fait naître à Nazareth. Ce qu'on maison, où il lui fit un festin, et ne le quitta plus. naise 1, chez les Eduens, au S. E., sur l'Aras, à rapporte de ses voyages apostoliques en Macédoine, egale distance de Cabillonum et de Lugdunum.eu Ethiopie, en Parthe et dans les Indes, Ces., G. des Gaul., 7. selon les autres en du martyre qu'il souffrit, selon les uns en Arabie ainsi que Iliérapolis, est fabuleux. Toute l'antiquité chrétienne s'accorde à lui attribuer un Evangile en langue héEthiopie, et de sa sépultere à braique et sy rochaldéenne. Nous n'en avons qu'uce traduction en grec, Quant à l'époque où il fut com

MATIUS (CN.), poète romain, ami de César. Il composa des poésies sous le nom de Mimiambes, et fit une traduction latine de l'Iliade. Cicéron lui a écrit quelques lettres, l. 6, p. 12; 7, ep.15; 11, ép. 27, 28.

é, on varie de l'an 57 à l'an 60. L'Evangile de Matthieu est regardé comme celui qui contient estas de détails historiques. On donne à cet évanpite un ange pour symbole. Marc, 2, v. 14; Luc, 2017. 1-moine de Constantinople, composa vers a 385 un tableau alphabétique des particularités s plus remarquables dans les canons des conciles ans les décrets des empereurs; et deux poèmes en es politiques sur les offices de l'église et de la Dans le premier de ces deux ouvrages il a sere la fameuse donation de Constantin. 3-écrivain ecclésiastique, florissait vers la fin asiècle, en Albanie. On a de lui un Commensar la Genèse et un autre sur la prophétie de , ainsi qu'un traité sur les rites de l'église d'Ar

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-CANTACUZÈNE, frère de l'empereur Jean acuzène, laissa un Commentaire sur le Candes cantiques.

VATTIACUM ou MATTIACE AQUÆ (Marpura), zdela Germanie, chez les Mattiaques, près du Rhin, ire Budoris et Artaunum. Il ne faut pas la conandre avec Mattium, qui était beaucoup plus à l'E.

holem,, 2, c. 11.

1. MAURICE, -ricius, chef d'une légion nommée Thébéenne (peut-être parce qu'elle avait été levée dans la Thebaïde), dont tous les soldats étaient chrétiens, fut envoyé par Dioclétien en Italie, afin de soumettre les Bagandes, l'an 286 de J. C. Maximien ayant voulu forcer Maurice et toute sa légion à sacrifier aux idoles, ces généreux chrétiens se laissèrent tous massacrer plutôt que d'obéir.

2. (M. TIBÈRE), -ricius Tiberius, empereur d'Orient, natif d'Arabisse en Cappadoce, succéda à Tibère Constantin, dont il avait épousé la fille Constantine, et se signala contre les Perses, l'an 582 de J. C. Phocas se souleva contre lui, se fit proclamer empereur, et le massacra avec sa femme et ses enfans auprès de Chalcédoine, en 602.

MAURICUS (JUNIUS), frère d'Arulénus Rusticus, de son frère. Tac., Agr., c. 45. — Pline, 4, ép. 22. fut exilé par ordre de Domitien, après l'exécution

MAURITANIE, -nia (royaumes de Maroc, Fez cidentale. Dans sa plus grande étendue, la Mauriet Alger), très-grande contrée de l'Afrique octanie était renfermée entre le fleuve Ampsagas et l'Océan. Le fleuve Molochath ou Mulucha la divisait en oecidentale et orientale. La première était MATTIAQUES, -cia (à peu près Nassau), nala Mauritanie proprement dite; et c'est là que régnait beliqueuse et puissante de la Germanie, était Bocchus du temps où Rome faisait la guerre à Jureau S. par les Sedusii, au N. par les Teuc-gurtha. La protection des armes romaines lui fit acles Marses et les Sicambres, à l'E. par les Ca, et à l'O. par le Rhin. On trouvait dans leur britoire des sources d'eaux chaudes. Les mœurs et de ce peuple étaient entièrement couforeax des Bataves. Tac., Ann., 1, c. 56; 11, Hist., 4, c. 37; M. des Germ., c. 29. MATTIUM, de la grande Germanie, où les Mattaques tenaient leurs assemblées. Elle fut brûlée par Germanicus. A l'O. et très-près de cette ville pait la limite de l'empire fixée sous Trajan. MATURNE, déesse que l'on invoquait quand le fait parvenu à maturité. MATUSARUM, v. de la Lusitanie, chez les Cel

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Si, S. E. de Scalabis.

MATUTA (maturus, mûr), divinité romaine, la

quérir la contrée voisine à l'E., qui alors faisait partie de la Numidie; et le nom de Mauritanie devint Mulucha, s'appela Mauritanie Tingitane; l'autre à commun à deux provinces; l'une à l'O. du fleuve division fut ensuite établie dans cette dernière, et l'E., fut nommée Mauritanie Césarienne. Une sub

il

y eut une Mauritanie Césarienne et une Mauritanie Sitifensis. (V. ci-dessous chacun de ces noms).

La Mauritanie était, dit-on, extrêmement fertile, excepté en quelques endroits déserts. On y voyait des arbres d'une grosseur prodigieuse, entre autres des ceps de vigne si énormes que deux hommes ne pouvaient les einbrasser. Les éléphans, les panthères, les singes et les crocodiles s'y trouvaient en grande quantité, et c'est surtout de là que les Romains les tiraient pour les jeux.

meme que la Leucothoé des Grecs. C'était Ino qui La Mauritanie forma d'abord un royaume, qui, at été changée, sous ce nom, en divinité de la ser, et qui était adorée par les marins dans un la protection des Romains. Auguste, encore collègue après quelque temps d'indépendance, se plaça sous ple de Corinthe consacré à Neptune. Les femmes inées et nées de parens libres avaient seules le droit d'Antoine, la réduisit en province romaine; mais, entrer dans le temple de Matuta. Elles portaient parvenu à l'empire, il la rendit à son gouvernedinairement dans leurs bras les enfans de leurs laissa le trône à son fils Ptolémée, que Caligula attira ment primitif, et lui donna pour roi Juba. Celui-ci ches parens, et les recommandaient à la déesse. à Rore, et assassina l'an de J. C. 39. Deux ans 7.1.5.-Cic., Nat. des D., 3, v. 19.V. MATRALES. après (sous Claude) un affranchi de Ptolémée MATYLUS, v. de la Pamphylie, sur la côte, voulut venger la mort de son maitre; de là une les embouchures du Cataractes et du Cestrus. CRE, ra, courtisane célèbre du temps de Ju-guerre qui se termina à l'avantage de Rome et à la Ing., Sat., 6, 307; 10, v. 224. suite de laquelle les Maures devinrent d'alliés sujets MAURENSII, peuple numide qui habitait la du peuple romain. Pour le caractère et les usages Marientale de la Mauritanie Tingitane, sur du peuple, V. MAURES. , à l'O. du fleuve Molocath.

MACRES,

บ.

ri (uzūpos, noir), nom générique elles Romains ont désigné tous les ha a de la Mauritanie. Ces peuples étaient nodes, c'est-à-dire qu'ils n'avaient point de desfies. Ils étaient presque toujours armés, istent ordinairement à cheval avec des lances, portaient aussi des épées ; ceux qui se hatpied avaient pour boucliers des peaux d'éns. Jis etaient dans l'usage de se couvrir de pax de lions, de panthères, d'ours, qui leur seratautsi de lits. Les Maures étaient nommés Karusi par les Grecs Strab., 17. · Eneide, 4, 16-Mart., 5, ép. 29; l. 12%, ép. 67. – Sil. Méla, I, c. 5;

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4. v. 569; l. 10, v. 102. 1310 - Just., 1, 9, c. 2.

2. CESARIENNE,-nia Cæsariensis, subdivision de

la Mauritanie, bornée au N. par la mer, à l'O. par la Tingitane, à l'E. par la Sitifensis et au S. par des déserts; Césarée en était la capitale, et le Chinalaph la rivière principale.

3.- OCCIDENTALE, ancien royaume de Rocchus, nommé par suite Mauritanie Tingitane. V. ce mot. 4.-ORIENTALE, portion de l'empire de Numidie annexée aux états de Bocchus par les Romains, for ma ensuite les Mauritanies Césarienne et Sitifensis. V. ces mots.

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MAX

6. - TINGITANE, -na, province orientaie de la vées entre celui-ci et son père, qui, après avoir
Mauritanie, entre le Mulucha à l'E.,
!
monts Atlas au S., l'Atlantique à l'O., et au N. la prévoyait déjà une guerre lorsque la mort de Maxi-
chaîne des abdiqué de nouveau, avait repris la pourpre, et l'on
Méditerranée. Tingis était la ville principale. Outre mien à Arélate (en 310) fit cesser les craintes.
le Mulucha, on y remarquait la Sala et le Subur.
MAURISCUS, sénateur mis à mort sous Galba tester par sa tyrannie et par sa cruauté, surtout
Alors Maxence s'empara de l'Afrique, et s'y fit de-
pour avoir dit qu'il craignait que bientôt on ne re- à l'égard des chrétiens. Pendant ce temps Galérius
grettât Néron. Plut.
MAURORUM CASTRA (Kafar Tutha), forte-Constantin, appelé à la conquête de l'Italie par les
avait été emporté par une maladie cruelle, et

resse de la Mésopotamie occidentale, au S. O. de
Nisibis.

MAURUS (TÉRENTIANUS.) V. TÉrentianus.
MAURUSII. V. MAURES.

MAUSOLE,-lus, fils et successeur d'Hécatomne,
roi de Carie, et le prince le plus opulent de son siècle,
épousa Artémise. Après sa mort (l'an 353 av. J.C.)
Artémise lui fit faire un tombeau d'une telle magni-
ficence qu'il passa pour l'une des sept merveilles du
monde, et que le nom de mausolée devint synonyme
de riche tombeau. Quatre architectes distingués y
travaillèrent: Scopas entreprit la façade de l'orient,
Timothée celle du midi, Léomachide travailla au
couchant, et Bruxis au septentrion. Pythis, qui se
joignit à ces quatre artistes, éleva la majestueuse
pyramide qui couronnait le monument, sur laquelle
il plaça un char de marbre attelé de quatre chevaux.
Le pourtour était de quatre cent onze pieds; il avait
vingt-cinq coudées de haut, et était entouré de trente-
Six colonnes. Cet édifice coûta des sommes immenses,
ce qui fit dire à Anaxagore, lorsqu'il le vit: Voilà bien
de l'argent changé en pierre. (V. ARTÉMISE.) Hér,
7.99 Strab., 14.
MAUSOLE, -lus, géog., nom d'une embouchure
Diod., 16. Paus., 8.
de l'Indus, nommée ensuite Hydaspe.
MAUSOLEE, -leum. V. MAUSOLE.
MAUSOLES,-li, peuple de la Libye intérieure, au
S. des Gétules.

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MAUVIE, via, reine des Sarrasins, qui, après avoir ravagé l'Arabie et la Palestine, fit alliance avec Valens contre les Goths, et embrassa le christianisme. MAVORS, le même que MAVORTIA, myth,, nom donné à Bellone, Mars. sœur et compagne de Mars

MAVORTIA, géog. ( Mavors, Mars ), épithète donnée à beaucoup de contrées belliqueuses, mais principalement à la Thrace, à cause de la férocité de ses habitans, et à Rome parce qu'elle avait été fondée par e par les fils de Mars.

MAVORTIUS LOLLIANUS, consul en Occident avec Arhétio, l'an de J. C. 335.

1. MAXENCE (M.AURELIUS VALERIOS), -entius, tyran de Rome, était fils de l'empereur Maximien Hercule, qui avait gouverné et abdiqué en même temps que Diocletien. Galérius, son beau-père, ne voulut point le nommer César lors de cette abdication, et par là s'attira la haine du jeune prince. Peu d'années après Constance-Chlore, second Auguste, étant mort à Eboracum, dans la Flavie Césarienne (l'an de J. C. 306), Maxence se fit proclamer à Rome par ses partisans. Il ne fut pas plus tôt sur le trône qu'il engagea Maximien à reprendre la pourpre. L'empire fut alors gouverné par six princes à la fois, Galérius, Constantin, Sévère Daza, Maximin, Maximien et Maxence. L'année suivante (307) il marcha à la tête de ses troupes et de concert avec Maximien, son père, contre Sévère. Celui-ci se renferma dans Ravenue, où il fut pris par Maximien, et mis à mort par l'ordre de Maxence. Galérius cependant refusa de le reconnaître; il nomma Licinius (C. Val.) Licinianus Cesar à la place de Sévère, et s'avança contre l'usurpateur avec des forces considérables; mais après des succès variés, il fut obligé de se retirer, et d'abandonner l'Italie et le titre de César à Maxence. Cependant des altercations s'étaient éle

sujets de Maxence autant que par son ambition, marcha sur Rome. Le tyran sortit des murs de cette capitale pour lui livrer bataille; il fut défait complele pont sur lequel il traversait le Tibre avec son tement, et voulut se réfugier dans la ville; mais, armée en déroute s'étant écroulé sous ses pieds, il se noya le 28 octobre 312. Ce prince n'avait aucune des qualités de son père, et avait tous ses vices. Avare et cruel, il comptait autant de coupables que de gens riches, et condamnait à mort quiconque excitait sa cupidité par sa magnificence ou par ses grands biens. Débauché et brutal, il enlevait honorées. Oisif et lâche, il faisait agir pour lui aux maris leurs épouses, et les leur renvoyait désses généraux, et ne paraissait jamais devant ses troupes que pour leur faire des largesses ou commander des massacres publics. Il ignorait les premières règles de l'art militaire. Sa mauvaise administration causa à Rome une horrible famine.-Maxence était gros de taille, pesant et difforme, et c'était vulgaire qu'il n'était pas fils de Maximien.

trouve dans la bibliotheque des Pères. Il fut un des 2.- (JEAN), moine de Scythie, au 6o siècle, composa un ouvrage contre les Acéphales, que j'ou disciples et des défenseurs les plus zéles de S. Augustin.

MAXERA ou MAZERAS, fleuve de l'Hyrcanie.
Caspienne, chez les peuples du même nom.
qui se jetait dans la partie méridionale de la mer

sur la côte de la mer Caspienne.
MAXERE, peuple de l'Hyrcanie méridionale,

confins de la Bétique et de la Lusitanie.
MAXILUA, v. d'Espagne, près d'Italica, sur les

RIENNE, une des six provinces de la Bretagne ro-
1. MAXIMA CESARIENSIS ou GRANDE CÉSA-
maine, avait pour bornes au S. la Flavie Césarienne,
et au N. la Valentie, dont elle était séparée par la
muraille d'Adrien. Trois peuples principaux, les
l'O., occupaient la grande Césarienne.
Coritani au S., les Parisii à l'E., et les Brigantes à

2.

-SEQUANORUM. V. SEQUANAISE (GRANDE). min, Maximien et les noms analogues de Magnus, MAXIME, -mus, nom qui devint extrêmement commun vers le 3° siècle, ainsi que ceux de MaxiMagnentius et Majorianus (magnus, grand; major, plus grand: maximus, très-grand). Les personnages des temps antérieurs sont portés à MAXIMUS.

10 Empereurs ou tyrans.

Maximus, empereur romain avec Balbin, était fils 1. MAXIME OU PUPIEN, M. Clodius Pupienus d'un forgeron ou selon d'autres d'un serrurier. Enrôlé dans les rangs de l'armée romaine, il parvint aux grades les plus élevés, et fut successivement revêtu des dignites de préteur, de consul (l'an 227 de J. C.), de préfet de Rome et de gouverneur de la Grèce, de la Bithynie et de la Narbonnaise. Après it défaite et la mort des deux Gordien (l'an 232) il fu élevé à l'empire par le sénat, avee Falbin et i jeune Gordien, pour mettre un terme à la tyrannie sans cesse croissante de Maximin. Il s'avançait contre lui à la tête d'une armée formidable lorsqu'il apprit qu'il avait été massacré par ses propres soldats à Aquilée. Les deux nouveaux empereurs furent alors unanimement reconnus, et ne s'occupèrent plus

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