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naphthe, dont rien ne pouvait détruire l'effet. Ils regardaient comme un opprobre de mourir dans son lit, et d'être déposé dans le sein de la terre, préjugé qui pouvait avoir d'heureux résultats pour un peuple guerrier, mais qui leur faisait porter la ferocité jusqu'à jeter aux chiens les corps de leurs a mis et de leurs parens quand ils les voyaient près d'expirer.

La polygamie était permise chez eux. C'est chez ce peuple que prit naissance la coutume de sceller ies alliances avec le sang des contractans, ce qui leur donnait un caractère sacré et inviolable; pour cette cérémonie bizarre on attachait ensemble les pouces de la main droite, on se piquait le bout du doigt, et on suçait réciproquement le sang qui en sortait.

Les Mèdes étaient remarquables surtout par leur respect pour leurs rois; ce respect allait jusqu'à l'adoration; il n'était permís ni de rire ni de cracher devant eux. Lorsque le monarque paraissait en public il était précédé de musiciens et entouré d'une garde nombreuse, choisie dans la noblesse. Les mœurs des Mèdes, d'abord pures et sévères, s'amollirent dans la suite, et autant jadis ils s'étaient rendus redoutables par leur invincible courage, autant ils devinrent ridicules par l'excès de la mollesse et du faste. Her., 1, c. 72; 4, c. 40; 6, c. 112; 7, c. 62, 86. -Clésias. · Polybe, 5, 10. — Diod., 12. Q. C., 3, c. 2; 4, c. 12, 5, c. 4, 8, etc. Just., 1, c. 5.

guerres des rois de Perse contre la Grèce sont le plus
souvent désignées par le nom de guerres Médiques.
V. ce mot. Herod., 1. —Diod, de Sic., 13.
MÉDIE, -dia, hist., courtisane romaine du temps
de Juvenal. Satire, 2, v. 149.

MÉDIE (PIERRE DE), pierre fabuleuse qui, dit on, se trouvait chez les Mèdes; il y en avait de noires et de vertes. On lui attribuait des vertus merveil

lenses, telles que de rendre la vue aux aveugles,
de guérir la goutte, etc. Pour s'en servir on la fai-
sait tremper dans le lait de brebis, etc.
MEDIMENA. V. MÉDÉMA.

sèches, valait près de quatre de nos boisseaux, ou
MÉDIMNE, mesure grecque pour les choses
V. les Tabl, des Mes. Grecq., no V.
cinquante-un litres soixante-dix-neuf centilitres.

MÉDIMNÉENS, -næi, peuple de la Sicile occidentale. Diod, de Sic.

I. MEDIOLANUM ou MIDIOLANUM (Milan), v. de la Gaule Cisalpine, chez les Insubriens, par qui elle avait fondée, était située au-delà du Pô, presque au pied des Alpes. Elle devint une des principales villes de l'empire romain par sa population et sa richesse. On y admirait entre autres édifices publics une arène avec un théâtre, un hippodrome pour les courses de chevaux; un amphithéâtre pour les combats des bêtes furieuses, des thermes principale. ment ceux de Néron, de Nerva et de Maximien ; et 2.- Madi, peuple de Thrace, nommé aussi Mé- un Panthéon à l'imitation de celui de Rome. Cette dares, habitait au Ñ. de la Macédoine, sur les bords ville, placée près des frontières septentrionales de du Strymon, entre le Rhodope à l'E et le fleuve l'ampire, fut souvent emportée et pillée par les barPontus à l'O. Alexandre les soumit à l'âge de 17 ans, bares, entre autres par les Goths, et les Huns; efle et y bâtit une ville qu'il nomma Alexandropolis. fut prise par les Ostrogoths, et reprise par Beli MÉDÉSICASTE, fille naturelle de Priam et saire; elle fut assiégée de nouveau par Vitigès, l'an épouse d'Imbrius de Pédase. Les Grecs l'emmenè 539 de J. C., et trois mille hommes périrent dans rent captive après le siége de Troie. Il., 13, v. 173. ce siége par le fer ou la faim. Elle resta enfin sou MEDIANUM CASTELLUM, château fort des Ma-Tac., Hist., 1, c. 70.-T. L., 5, c. 34 -Ptol., 3, c. I. mise aux Lombards jusqu'au temps de Charlemagne. zices, dans la Numidie propre, près du bourg nommé aujourd'hui Midroë.

MÉDIASTIN, -tinus (medius stare, se tenir au milieu), c'est-à-dire prêt à tout, sorte d'esclaves chez les Romains, qui n'avaient aucune espèce fonctions particulières, et qu'on employait tour à tour à divers travaux.

de

MÉDIATEUR, for, nom des ministres d'état qui, sous les empereurs de Constantinople, avaient l'administration de toutes les affaires de la cour. Leur chef s'appelait le grand-médiateur, et jouissait d'une grande importance.

MÉDIE, -dia (Irak-Agémi ou Irak-Ajami), célèbre contrée d'Asie, hornée au N. par la mer Caspienne, au S. par la Perse, à l'E. par l'Hyrcanie et la Parthie, et à l'O. par l'Arménie. Elle s'appe lait primitivement, dit-on, Arie. On croit qu'elle tira le nom de Médie de Médus, fils de Médée et d'Egée ou de Jason; selon la Bible, ce fut de Madai, fils de Japhet.

La Medie se divisait en deux parties principales; l'une au N, qu'on nommait Médie Atropatic ou Atropatene; l'autre au S., qui s'appelait grande Médie. Gaza était la ville principale de la première; Ecbatane était la capitale de la seconde et même de toute la Medie.

Les montagnes principales de ce pays étaient les Zagros à l'O., et les Orontes au S. Le Gyndès, le Choaspes, le Gazan, l'Amardus et l'Araxe l'arrosaient presque entièrement.

La Medie forma d'abord un empire indépendant, et ensuite une province de l'empire de Perse. (V. MEDES.) Cependant les deux noms de Mèdes et de Perses se prirent souvent l'un pour l'autre, et les

2.- EBUROVICUM (Evreux). V. EBUROVICES - SANTONUM, depuis SANTONES (Saintes), v. de Gaule. V. SANTONES.

3.

4.

(Château-Miellan), petite v. de l'Aquitaine tre, chez les Bituriges Cubi, vers le S., entre Argentomagus et Aqua Neræ.

5.

l'E., chez les Ubiens, près de Colonia-Agrippina.
(Maylant), v. de la Germanie pre, vers
vices. Ptolem., 2, c. 3.
v. de la Grande-Bretagne, chez les Ordo-

6.

1. MÉDIOMATRICES, -ci, peuple de la Belgique Ire, à l'O. des montagnes qui séparent cette province de la 1re Germanie, entre les Treviri au N., les Leuci au S. et les Verodunenses à l'O.

2.

tale des Médiomatrices, vers l'O. de cette province, primitivement DIVODURUM (Metz), capisur la Moselle. Ces., Com., 4, c. 10 — - Strab., 4.

nom

donné aux guerres des princes perses contre les
MÉDIQUES (GUERRES), Medica bella,
Grecs dans le 5° siècle av. J. C. La cause réelie de
ces guerres fut l'ambition des monarques persans.
furent l'embrasement de la ville de Sardes par les
qui voulaient étendre leur empire; les prétextes en
Athéniens. Ces guerres sont au nombre de trois.

La première ne fut qu'une expédition daus la Grèce barbare. Elle eut lieu 496 ans av. J. C. Mardonius, qui la commandait, après avoir délivre les villes grecques d'Asie de leurs tyraus et rétabli les gouvernemens populaires, conquit en Europe la Thrace, la Macédoine et quelques contrées voisines.

La seconde, plus célèbre que la précédente, fur entreprise à la sollicitation d'Hippias, chasse d'Athènes par le peuple. Datis et Artapherue (450 ans av. J. C.) conduisirent dans l'Atlique trois cent

le hommes; mais le génie de Miltiade et le pa- trine. On y offrait à la déesse du vin vieux et du tame de douze mille Athéniens les firent bien-vin nouveau, dans la pensée que le vin pris avec mesure était un excellent préservatif contre la plupart des maladies

st courir à leurs vaisseaux, et reprendre la route de

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Dix ans après (480 av. J. C.) Xerxès passa l'Hel. pont, suivi de cinq millions d'hommes, de fem6 et d'esclaves, comme s'il eût voulu établir dans Grece la capitale de son royaume. Ces forces amesses ne ren dirent sa défaite que plus prompte plus éclataute. Léonidas avec trois cents Spartiates Taréta long-temps, et lui tua l'élite de ses troupes Thermopyles. La bataille navale de Salamine sarit de près; il s'enfuit, laissant en Grèce Maragus et trois cent mille hommes. L'année suivante troupes furent battues le même jour à Mycale mer, et à Platée sur terre. Ces revers multipliés cèrent à accepter la paix. Les principaux ac1. MEDIUS, hist, prince de Larisse, l'an 395 av. de cette guerre furent, du côté des Grecs, J. C., s'empara de Pharsale, qui était défendue par Laidas. Themistocle, Aristide, Pausanias, Xan- une garnison lacédémonienne, et mit tout les cieet Léotychide; du côté des Perses, Mardonius toyens à l'encan. Diod. de Sic. Artémise, reine de Carie. Thessalien, un des principaux officiers querres Médiques sont le sujet principal de d'Alexandre-le-Grand. C'est chez lui qu'Alexanheure d'Hérodote. La troisième a inspiré à Es-dre dinait lorsqu'il ressentit les douleurs de la maladie dont il mourut. Q.C., 10, c. 4.-Just., 12,c.13. dyle sa tragédie des Perses. dont il était aussi l'ami le plus intime. Diod. de Sic. -un des plus grands généraux d'Antigone, MEDIXTUTIQUE, -ticus, nom que l'on dounait au premier magistrat chez les Campaniens. T. L., 24, c. 19; 26, c. 6.

MÉDITRINE,-nu (mederi, guérir), divinité qui présidait aux médicamens et aux guérisons. Varr. MEDIUS ou MODIUS, myth., surnommé FADIUS ou FIDIUS, fils de Mars et d'une fille de Rhea, fonda la ville de Cures, qu'il appela ainsi du nom d'un génie qui passait pour son père, ou, selon d'autres, d'une pique nommée Curis en sabin. C'est de ce héros que quelques-uns font venir la formule de serment Medius Fidius; mais l'explica tion que nous en avons donnée au mot FIDIUS est bien plus probable. V. FIDIUS.

Les

faut re

2.

3.

MEDMA. V. MÉDAMA.

MEDITERRANÉE (MER), -neum ou mieux Interum mare, vaste mer, qui s'étend entre l'Europe, Afrique et l'Asie mineure, fut ainsi appelée à cause desa situation au milieu des terres (mediis terris). En efet la Méditerranée est renfermée de tout côté entre des continens, excepté à l'O., où elle communipar le détroit de Gades à l'Océan Atlantique. Il MÉDOACES, -ci, peuple de Rhétie, vers le S., tremarquer que le nom de Méditerranée ne fut sur les confins de la Vénétie, etait borné par ies que dans la décadence de la langue latine, et Brigantes, les Isarces et les Euganéens. Son nom lui primitivement les Romains la désignaient par venait de deux fleuves nommés Medoacus, qui presos d'Iaternum à cause de sa position, de Nos-naient leur source, l'un au milieu, l'autre près des parce qu'elle était en quelque sorte leur mer, frontières de leur territoire. hule qu'ils connussent, la seule sur laquelle ils réfeat. L'Ecriture l'appelle Grande mer par alluRen sans doute aux mers Morte et de Génésareth, qu'étaient que des lacs.

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1. MEDOACUS MAJOR (Brenta), fleuve de la Vénétie, prenait sa source au-dessous d'Ausugum chez les Medoaci, coulait du N. au S. E., et se rende: dans le golfe Adriatique, près de la ville de Medoacus.

2.- MINOR (Bachisione), autre fleuve de la Vénétie, coulait parallèlement au précédent, mais à l'O. Il prenait sa source chez les Euganei, passait à Patavinum, et se jetait dans l'Adriatique, près du Brundulus Portus. T. L., 10, c. 2. 3. -petite v. de la Vénétie, sur la côte du golfe Adriatique, près de l'embouchure du grand Medoacus.

Strab.

La Méditerranée se divisait en plasieurs parties dif. férentes, qui portaient chacune un nom particulier, qu'on peut fixer à douze; 1o la mer Ibérique; 2° la des Gaules; 3° la mer Ligustique; 4° la mer de Tyrrhene ou Inférieure ; 5° la mer Adriatique ou Supure, 6 la mer Ausonienne ou de Sicile; 7° la mer Lairane; go la mer Egée,qui comprenait les mers Ica se, Carpathienne, Myrtoenne, et une foule de souvent appelés mers par les Grecs; 10° la mer Recienne ou de Cypre; 11° la mer de Libye ou de 12 la mer d'Afrique. V. chacun de ces noms. Les Crétois, gouvernés par Minos, obtinrent les miers l'empire de la Méditerranée ou, pour dire, des mers Egée et Ionienne. Il passa aux gens, vers l'an 1179 av. J. C.; aux Pélages, l'an Kaux Thraces, l'an 1000; aux Rhodiens, l'an 916; Phrygiens, l'an 893; aux Cypriotes, l'an 868, aux ciens, l'an 826 (ceux-ci étendirent leur come et leurs colonies jusqu'à l'extrémité occiden de la Méditerranée); aux Egyptiens, l'an 787; aux es. l'an 53; aux Cariens, l'an 734; aux Les s l'an 676. Ces derniers le retinrent pendant ante ans. Les Athéniens le possédèrent ensuite 2.- Centaure blessé à l'épaule dans le combat Jusqu'à la prise de leur ville par Lysandre; après ce des Lapithes, et obligé de prendre la fuite. Mét., eap Carthage, une des colonies phéniciennes les c. 8. plsuvelles, étendit sa puissance depuis les colonHercule jusqu'aux confius de l'Egypte, et deTal veritablement la reine de toute la Méditerra- | Enée. Iliade, 13. 15. te home lui disputa d'abord ce titre, le lui ravit t, et le garda jusqu'au bouleversement qu'opéstrent les invasions des barbares.

MÉDOBITHYNES, -ni, peuple de la Thrace méridionale, sur les bords de la Propontide et du Bosphore de Thrace. Quelques géographes donnent ce nom aux Mèdes de Thrace.

MEDOBRIGA (Armenha), v, considérable de la Lusitanie orient., au S.O. et près de Norba Cæsarea. MEDOCUS, prince thrace, chez qui Seuthes fut élevé. Pline.

MÉDOÉ (ILE DE), plus communément MÉROÉ I. MEDON, myth., un des matelots de Tyrrhene changés en dauphin par Bacchus. V. ACÈTES. M.t., 3, c. 11.

3.

4.

fils de Pylade et d'Electre. Paus., 2, c. 16. fils naturel d'Oilée et frère d'Ajax, tué Par

5. -fils d'Anténor, périt au siége de Trote. Enée vit son ombre aux enfers. En., 6, v. 683. 6 un des poursuivans de Pénélope, fut sauvé EDITRINALES, lia, fêtes qui se célébraient à par Télémaque, parce qu'il avait en soin de son Be a la fa de septembre, en l'honneur de Médi-enfance. Odyss., 22. v. 356; 24, v. 428.

(44)

1. MEDON, hist., surnommé LE BOITEUX, fils de Gedrus, dernier roi d'Athènes, et frère de Nélée,disputa la couronne à son frère après la mort de leur père. L'oracle décida en sa faveur. Cependant i ne fut pas nommé roi; mais il fut revêtu le premier de l'autorité royale sous le nom d'archonte perpétuel l'an 1095 av. J.C Il gouverna vingt ans, et se fit aimer par sa justice et sa modération. Ses successeurs prirent de lui le nom de Médontides. Paus., 7, c. 2. Paterc., 2, c. 2.

2.- roi d'Argos, mort vers l'an 990 av. J. C. Ji fut père de Lacyde, sous lequel la dignité royale fut abolie.

3

sculpteur lacédémonien, fit la fameuse statue de Minerve que l'on voyait à Olympie dans le temple de Jupiter. Paus., 7.

MEG

un fils de Médée, envoyé par sa mère pour l'assassi ner, et pria Persée de le lui livrer. Mais bientôt ayant reconnu son fils, elle l'arma du glaive qu'elle avait préparé contre lui, et iui ordonna d'en percer l'usurpateur. Après ce meurtre Médée le fit connaître au peuple, qui le plaça sur le trône d'Eétès, dont il était l'heritier. Paus., 2. —Apoliod,, 1.— 42. Sen., Méd. - Just.,

1. MEDUS, geog. (Abi-Kuren ou Ker), petite iv. de Persépolis. de la Perside, se joignait a l'Araxe dans les environs

2, 3, etc.-épithète commune à plusieurs rivières de Médie, telles que le Gyndès, Ic Choaspe, etc. était, selon Hesiode, ja seule des trois qui fût sujette 1. MÉDUSE, -sa, la plus célèbre des Gorgones, était un modèle de beauté, et de tous les attraits à la vieillesse et à la mort. Daus sa jeunesse Méduse MEDONTIDES, da, descendans de Médon, pre-rable que sa chevelure. Une foule d'amans s'emdont elle était pourvue il n'y avait rien de si admimier archonte perpétuel, occupèrent deux cents ans la dignité d'archonte perpétuel.

MEDONTIAS, femme d'Abydos, dont Alcibiade eut une fille.

MEDOSADE, -des, seigneur qui était en faveur auprès de Seuthès, roi de Thrace. Xenoph. MEDUACES. V. MÉDOACES.

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pressèrent de la rechercher en mariage. Neptune. oiseau, il se fit airaer de Meduse, l'enleva, et la transen devint aussi épris, et, s'étant métamorphose en.... porta dans un temple de Minerve, que les deux amans profanèrent en s'y livrant à leur amour. Quelques 1, 2, 3. MEDUACUS. V. MEDOACUS. mythologues disent seulement que Méduse osa MEDUANE ou MÉDOANE, -na ( Mayenne), riv. même à elle. La déesse en fut tellement irritée disputer de beauté avec Minerve, et se préférer de la Gaule, dans la Lyonnaise 2 et 4, prenait sa qu'elle changea en serpens les beaux cheveux dont source chez les Saii, au S., traversait le territoire Méduse se glorifiait, et donna à ses yeux la force de des Diablintes et des Arvii, et se jetait dans le Li-changer en pierre tous ceux qu'elle regardait. Un geris à Andecavi, après avoir reçu la Sartha, grossie grand nombre d'habitans des bords du lac Trides flots du Ledus. Phars., 1, v. 488. MÉDUATÈNES, -ni, nation de la Thrace, n'est Les dieux, voulant délivrer le pays d'un si grand tonis sentirent le pernicieux effet de ses regards. connue que pour avoir été une de celles qui s'op-fléau,envoyèrent Persée pour la tuer. Pluton fit préposèrent à ce que les Romains repassassent d'Asie en Europe, l'an 188 av. J. C. On croit que les Méduatènes ne sont que les Mèdes (Madi) ou les Médobythines de Thrace. T.L., 38, 40.

sent au héros d'un casque, et Minerve d'un miroir, qui avaient, dit Hygin (f. 151.), la propriété de laisser voir tous les objets, sans que celui qui le porMEDULIENS, -dulii, peuple de la Gaule, dans devant Méduse sans en etre aperçu, et de sa main, tait pût être vu lui-même. Persée se présenta donc l'Aquitaine 2, chez les Bituriges Vivisci, vers le N. E., sur le bord de l'Océan, dans la presqu'ile for Gorgone, qu'il porta depuis avec lui dans toutes conduite par Minerve même, coupa la tête de la mée par cette mer et la Garumna depuis sa jouc-nemis; c'est ainsi qu'il en usa à l'égard des habitans tion avec le Duranus. Ils occupaient le Médoc acses expéditions. Il s'en servit pour pétrifier ses entuel.

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MEDULLIE, -lia, ancienne petite ville du Latium, reçut une colonie d'Albains sous le règne de Romulus. Cette ville fut la première qui se mit sous la protection des Romains. Elle fut détruite de bonne heure. T. L., 1, c. 33 et 38. d'Halic., 2, c. 10; 3, c. 1, 10, 13. -Pline. Denys MEDULLIUS ou MEDULLUS (peut-être Mandutira), mont. de la Tarraconaise septentrionale, chez les Cantabres, vers le S. Flor., 4, 5. 12.

1. MEDULNA, jeune Romaine, qui fut séduite par son père. Plut.

gard d'Atlas,qui fut transformé en une grande monde l'ile de Sériphe, qu'il changea en rochers, et à l'ésa tête fut coupée naquirent Pégase et Chrysaor; et lorsque Persée eut pris son vol par-dessus la Libye, tagne. Du sang quisortit de la plaie de Méduse quand toutes les gouttes de sang qui découlèrent de cette tête fatale se changèrent en autant de serpeus: c'est digieuse de ces animaux venimeux qui depuis ont de là, dit Apollodore, qu'est venue la quantité proinfesté toute cette contrée. Persée, vainqueur de duse, qui depuis ce temps-ià fut gravée sur la retous ses ennemis, consacra à Minerve la tête de Mé2.-courtisane dont parle Juvénal, sat 6, v. 321. deesse. Les anciens héros et princes de la Grèce pordoutable égide et quelquefois sur la cuirasse de la MEDUS, myth., fiis de Médée et de Jason ou d'Étaient aussi l'image de la Gorgone sur leur bougée, donna, dit-on, son nom à la Médie Médus,devenu grand, alla à la recherche de sa mère,qui avait été for- enorme,lideuse et hérissée de serpens. Quelques moclier. On la représente sous la forme d'une tête cée de s'éloigner d'Athènes à l'arrivée de Thésée Etant venu dans la Colchide, son oncle Persée, qui avait sage charmant, mais accablé de douleurs. (V. GORnumens cependant représentent Méduse avec un viusurpé le trône, le fit arrêter parce qu'il avait ap-61,8.-Phars, 9, v. 624. —Apollon.,4. — Hyg., pris de l'oracle qu'il serait mis à mort par un des GONES, PERSÉE.) Apollod., 2, c. 4. petits-fils d'Eetés. Médus, pour éviter la mort, se fit - Met., 4, v. passer pour Hippotès, fils de Créon, roi de Corinthe. Médée, étant venue dans la Colchide, n'eut pas plus Créon qu'elle résolut de bâter la mort d'un homme tot appris que l'on retenait en prison un des fils de dut elle avait la famille en horreur, parce que Glaucé, fille de Créon, lui avait enlevé le cœur de Jason. Pour y réussir plus sûrement, elle dit à l'usurPateur que le prétendu Hippotès était véritablement

fab. 151.

2, 3.-fille de Priam;
fille de Sthénélus.
thes, il se tua de désespoir Cic, à Attic.,2, let. 7.
lebre par son courage et sa force. Quand il apprit
MEGABACCHUS, ami du jeune Crassus, fut cé-
la mort de son ami dans le combat contre les Par-

Nil et de l'ile de Mérok. Piolem., 4. c. 8.
MEGABARES, -ri, peuple d'Ethiopie, à l'O. du

1. MÉGABATE, -tes, prince perse, cousin d

T

Darius et père de Mégabaze, Hérod., 5, c. 31; 7, c.

V. MEGABAZE, no 2.

2-frère de Bardanes, roi des Parthes.

MEGABAZE,-zus, le même MÉGABYSE, n°1.
que
1-fils de Megabate, à qui Xerxès Ier confia le
amandement de son armée navale.
MEGABRONTES, Dolien tué par Hercule dans
lembat des Argonautes sur les côtes de Cyzique.
1. MEGABYSE, -ysus, ou MÉGABASE, -sus, un
des sept satrapes qui conspirèrent contre l'usurpa-
tear Smerdis, et un des meilleurs capitaines de Da-
Ce prince, après son expédition contre les
Seves, lui donna le commandement de l'armée
laissait en Europe. Megabyse prit Périnthe, et
quit la Thrace. Her., 4, c. 143, 144; 5, c. 1; 7,

€2.97.
1-fils de Zopire, satrape de Perse, soumit
ple, qu'Inarus avait soulevée contre les Perses.
3, c. 160; 7, c. 82.

-satrape rebelle, qui défit deux grandes arDavoyées par Artaxerce contre lui.S'étant dans amite réconcilié avec ce prince, il lui prouva son tachement en tuant à la chasse un énorme lion allit se jeter sur lui. Cette intrépidité héroïque et que piquer l'orgueil du roi: Mégabyse fut grace; mais sa mère lui regagna bientôt après is beanes graces d'Artaxerce. Il mourut âgé de 76 26, 'an 447 av. J. C.

MEGABYSES on MEGALOBYZES, prêtres eunues de la Diane d'Ephèse. Des filles vierges partageaient avec eux les fonctions du sacerdoce. On dur rendait un grand honneur.

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- citoyen de Messine, ennemi déclaré d'Agathocle, tyran de Syracuse.

9.

fit perir les principaux magistrats de Mitylène, parce qu'ils l'avaient puni.

10. écrivit des Vies des hommes illustres. MEGALARTIES, -tia (péyes, grand; pros, paiu), fêtes que l'on célébrait en l'honneur de Cérès en Béotie et dans l'île de Délos; elles étaient ainsi nommées à cause d'un grand pain que l'on portait en procession.

MEGALARTOS, c'est-à-dire la déesse aux grands pains (us, grand; ros, pain), surnom de Cerès chez les Béotiens et les habitans de Délos. V. MÉGALARTIES.

MEGALASCLEPIADES, c'est-à-dire les grandes Asclepiades (uys, grand; et Asclepiades d'Axnos, Esculape), fête que l'on célébrait à Epidaure en l'honneur d'Esculape.

1. MEGALE (sjáky, grande), c'est-à-dire la grande déesse, un des surnoms de Junon, qui marquait sa supériorité sur les autres déesses, comme on donnait celui de Maximus à Jupiter.

2.- surnom célèbre de Cybèle, regardée comme mère des dieux. C'était en l'honneur de cette déesse que se célébraient les fêtes les plus fameuses, nommees Mégalésies, et les jeux Mégalésiens.

MÉGALEAS, un des principaux officiers de Philippe de Macédoine, entra dans une conspiration contre ce prince, et se donna la mort afin de se soustraire à la honte d'une condamnation.

MÉGALÉE, æus,un de ceux qui par leurs calomnies contre Aratus empêchèrent Philippe, père de Persée, de faire alliance avec lui. Plut.

MÉGALĖPOLIS. V. MEGALOPOLIS.

1. MEGACLES, sixième archonte perpétuel Athenes, depuis l'an 961 jusqu'à 933 av. J. C. 2-archonte annuel l'an 600 av. J. C., pendant la magistrature duquel éclata une conjuraformée par Cylon. ( V. ce nom. ) Le complot télé decouvert, les conjures se réfugièrent le temple de Minerve; Mégaclès leur persuada MÉGALÉSIENS (JEUX), -lenses ludi, jeux qui de presenter en jugement; et, comme ils ne pou- chez les Romains accompagnaient les Megalésies. tere oudre à quitter leur asile, il leur con- Les dames romaines y dansaient devant l'autel de la d'attacher un fil à la statue de la deesse, leur Cybèle. Les magistrats y assistaient en robe de Saal entendre que tant qu'ils tiendraient ce fil, pourpre; la loi défendait aux esclaves d'y paraître. 15 ne seraient pas moins en sûreté que s'ils étaient Durant ces jeux plusieurs prêtres phrygiens portemple méme. Mais ce fil s'étant rompu, taient en triomphe dans les rues de Rome l'image and ils furent vis-à-vis du temple des Furies, de la déesse; on représentait aussi sur le théâtre des Repacles et ses collègues se saisirent de la plupart comédies choisies. Un grand concours de peuple et entre eux, alléguaut que, puisque ce fil s'était d'étrangers assistaient à ces jeux. V. MÉGALĖSIES. pa de lui-même, c'était une marque visible que MÉGALÉSIES, -sia, fête instituée à Rome en dese leur refusait sa protection. Ceux qui ful'honneur de Cybèle Mégale, vers le temps de la sepris furent lapidés sur-le-champ. On alla égor-conde guerre punique. Les oracles sybillins marrex qui s'étaient réfugies dans le temple des quaient, avaient dit les décemvirs, qu'on vaincrait il n'échappa que ceux qui purent aller les ennemis, et qu'on les chasserait d'Italie si la x pieds des femmes des magistrals. Ceux mère Ideenne était apportée de Pessinunte à Rome, sterent du parti de Cylon, étant devenus les Le senat envoya des députés vers Attale, qui leur forts, le vengèrent avec acharnement sur remit une pierre que les du gens pays appelaient la indans de Mégaclès. Plut., Sol. mère des dieux. Cette pierre, apportée à Rome, fut reçue par Scipion Nasica, qui la déposa au temple de la Victoire, sur le mont Palatin, le 14 avril, jour auquel on établit les Mégalésies. T. L., 29, c. 14. MEGALOBY?E. V. MÉGABYSE.

les

3-tyran de Sieyone, fils d'Aleméon, épousa ariste, Glle de Clisthène, riche Athenien qui lui a des biens considerables en mariage. Il se mit, le départ de Solon, à la tête du parti des Mas, et excita des troubles dans l'état. Force MEGALOMAZE (μés, grand; uz, biscuit), la céder la souveraine puissance à Pisistrate, avec lai, et lui donna sa fille en mariage. surnom de Cérès, analogue à celui de Mégalarte. V Bered, 1, e. 59; 6. c. 127, 130. MEGALARTE. 4-petit-fils du précédent et fils d'llippocrate.

Herod, 6, c. 131.

5.

- aïeul maternel d'Alcibiade.

6-frère de Dion de Syracuse, fut déclaré, que son frère, commandant avec un pouvoir , Ian 347 av. J. C. Il prit parti contre DenysTyran. Dud. de Sic.

MEGALOPOLIS ou MÉGALÉPOLIS, c'est-à-dire la grande ville (psydką mokes). (Leontari ou Leondario ou Sinano), capitale de l'Arcadie, vers le S., sur l'Helisson. à peu de distance de son embouchure dans l'Alphée. Cette ville fut bâtie par Epaminondas, qui, voulant réunir en un centre commun les forces trop dispersées de la ligue Arcadienne contre

Lacédémone, persuada à presque toutes les villes et Hercule si furieux qu'il tua Mégare et les enfans bourgades de l'Arcadie d'envoyer la plus grande qu'il avait eus d'elle. Suivant Apollodore, Hercule partie de leurs citoyens dans une ville nouvelle, vers ne tua point Mégare, mais seulement les enfans qui fan 372 av. J. C. De là, le nom de Mégalopolis, à lui étaient nés de cette princesse. Il la répudia dans cause de la population et de la grandeur de cette ville la suite, ne pouvant supporter la vue d'une femme nouvelle. Les Spartiates la contemplèrent long- qui lui rappelait sans cesse le souvenir de la mort temps d'un œil d'envie et de haine, sans oser l'atta- funeste de ses fils. On prétend même qu'il la maria querà cause de son alliance avec les Thébains; mais à Iolas, le fidèle compagnon de ses travaux. Mégare sitôt que ceux-ci furent occupés tout entiers par la avait eu d'Hercule trois fils, Créontiadès, Térimaguerre sacrée, ils entrèrent dans l'Arcadie, et assiégè- que et Déicon. Le délire d'Hercule et la catastrophe rent sa capitale, mais sans succès. Ce ne fut que sanglante qui en fut la suite ont donné lieu à une beaucoup plus tard que Cléomène, s'étant emparé pièce d'Euripide, qui est assez faible, et à une imide Mégalopolis par surprise, la fit piller et incendier tation de Sénèque le tragique, encore inférieure à par ses troupes. Elle fut rebâtie peu de temps après. l'original. Les deux pièces portent le titre d'Hercule Mégalopolis était célèbre surtout par le rôle impor-furieux. Hyg., f. 28.— Apoll., 2, c. 6. — Diod., 4. tant qu'elle joua dans les guerres de la confédéra- 2. --rus, fils de Jupiter et d'une nymphe Sithtion Achéenne, dans laquelle elle entra en 232 av.nide, se sauva du déluge de Deucalion en gagnant J. C., et par la naissance de Philopémen. Deux tyrans y avaient régné, Aristodème vers l'an 336 av. J. C., et Lysiade 70 ans après. T. L., 32, c. 5; 35, c. 27; 36, c. 31. Strab., 8. Q. C., 6, c. I. Paus., 9, c. 14. -Ptol., 4, c. 16. MEGALOPOLIS TERRITOIRE DE). Le territoire de Megalopolis formait le district le plus considérable de l'Arcadie. Il comprenait les contrées appelées Parrhasie, Ménalie, Euctrésie et Egytide.

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MEGALOPOLITAINS,-tani, habitans de la ville de Mégalopolis. Les Mégalopolitains furent dans l'origine composés d'émigrés des villes et bourgs d'Arcadie. V. MEGALOPOLIS.

MÉGALOSSAC, -cus, c'est-à-dire le guerrier au vaste bouclier (μx. grand; caxos, bouclier), Dolien tué par Castor et Pollux dans un combat livré entre les Doliens et les Argonautes sur les côtes de Cyzique,

MEGAMEDE, fille d'Arnée, épousa Thestius, quila rendit mère de cinquante filles nommées Thestiades. (V. ce nom.)Apollod., 2.

1. MÉGANIRE, ou selon quelques-uns METANIRE, -ra, femme de Célée, roi d'Eleusis, fut mère de Triptolème. On lui rendit les honneurs divins après sa mort, et on lui éleva une chapelle près de la fontaine où Cérès fut vue pour la première fois lorsqu'elle vint en Attique. Paus., 1, c. 39.

2.

fille de Crocon et femme d'Arcas. Apollod. MEGANITAS, petite riv. de l'Achale, prenait sa source au mont Lampea, et allait, coulant du S. au N., se jeter dans la mer de Crissa, auprès de Rhypes, à l'O. de l'embouchure du Sélinonte.

1. MEGAPENTHE, -thes, fils de Protus, succéda à Acrisius, roi d'Argos, l'an 1345 av. J. C., à la place de Persée, qui, après le meurtre inyolóntaire de son aïeul, lui céda la couronne. Il eut pour successeur Anaxagore, son fils. Paus.

2. fils naturel de Ménélas et d'une esclave nommée Téridée, épousa une princesse de Sparte, fille d'Alector. Odys., 4, v. 10, etc. —- Apollod., 3. MEGAPHERNE, -nes, satrape perse qui fut mis à mort par Cyrus, sous prétexte qu'il avait conspiré contre ce prince. Xenoph.

1. MÉGARE, Megara, myth., fille de Créon, roi de Thèbes. Hercule l'épousa n'étant âgé que de 18 ou 19 ans. Elle lui fut donnée en mariage pour récompense de ce qu'il était venu au secours de Créon contre Erginus, roi des Orchoméniens, et avait vaincu ce prince. Pendant qu'Hercule était descendu aux enfers, Lycus voulut s'emparer du royaume de Thèbes; et, ne pouvant faire condescendre Mégare à l'épouser, il se préparait à l'y con

à la nage le haut d'une montagne, guidé par le cri d'une bande de grues; d'où ce mont prit le nom de Géranien (yépavos, grue). La ville de Mégare, qui peut-être fut ainsi appelée à cause de lui, donna en mémoire de cette aventure le nom d'eau des nymphes Sithnides à un magnifique aquéduc bâti dans ses murs par le tyran Théagène.

1. MÉGARE, -ra, géog. (Magra ou Megara), capitale de la Mégaride, à quelques stades du golfe Saronique, et à peu près à la même distance de Corinthe et d'Athènes, avait été bâtie sur deux rochers, ou plutôt entre deux rochers, par Mégarée, fils de Neptune. Cette ville était belle, mais petite; beaucoup de temples l'ornaient, entre autres ceux de Jupiter Olympien, auprès duquel était un bois sacré d'Apollon et d'Isis. On montrait dans Mégare les tombeaux de plusieurs personnages fameux dans l'histoire ou la mythologie.Tels étaient ceux d'lphigénie, d'Adraste, de Corèbe, d'Orippe. Beaucoup de statues avaient été travaillées par Phidias et Praxitèle. Mégare ne fut jamais puissante, et ne joue aucun rôle parmi les états influens de la Grèce. (V.MEquelques colonies, parmi lesquelles on doit citer GARIDE et MEGARIENS.) Cependant elle fonda Thapse, Chalcédoine, Mégare d'Hybla (V. ci-dessous, no 2) et Sélinonte. Mégare fut de plus assez fertile en hommes illustres; tels furent les philosophes Eus'occupait surtout de la dialectique, ce qui la fit clide et Stilpon, qui y fondèrent une école où l'on nommer aussi Eristique (disputeuse). Théocosme l'architecte était aussi Mégarien. Strab., 6.- Vell. Paterc., 1, c. 2. - - Méla, 2, c. 3. - Pausan., 1, c. 39. · Piol., 3, c. 15.. .— Just., 2, c. 7 et 8. 2.-L'HYBLÉENNE (ainsi nommée à cause de son voisinage du mont Hybla), v. de la Sicile orientale, sur la côte, près d'un petit golfe auquel elle donna son nom, au S. de Syracuse. Elle avait été fondée par une colonie de Mégariens, envir 728 fond en comble. Elle se releva; mais, ayant voulu ans av. J. C. Gélon, roi de Syracuse, la détruisit de (214 ans av. J. C.) résister aux Romains, la prirent et la pillèrent. Deux siècles après Mégare l'Hybléenne n'existait plus. T. L., 24, c. 30 et 35. - Štrab., 26.- Ptol., 3, c. 4.

3. ·(GOLFE DE). V. MÉGARE, no 2.

4.

ceux-ci

-v. d'Epire, vers le S., dans la Molosside. 5. v. de Thessalie, au N., sur les confins de la

Macédoine.

6. -v. de l'Illyrie.

7.

petite v. de la Syrie, au N., sur les confias de la Cilicie.

8. quartier de Carthage.

traindre par la violence. Le héros reparut en cet 1. MÉGARÉE, myth., fils d'Oncheste et petit-fils instant, tua Lycus, et remit Créon sur le trône de d'Hercule, fut père d'Hippomène. Metam., 10, Thèbes. Junon, irritée de la mort de Lycus, rendit | v. 605.

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