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1563. fur le même fujet. LXX. Le pere Laynez fou tient que les mariages clandeftins font bons.

I.

LIVRE CENT SOIXANTE-SIXIE'ME.

E

CRIT du pere Laynez contre la caf fation des mariages clandeftins. I I. L'ambaßadeur de Venife s'oppose à la difsolution du mariage pour adultere. 111. Ils propofent un autre modele de canon. iv. Le pape dépêche Antinori à Trente, & les ordres qu'il lui donne. v. Les légats écrivent au pape fur les oppofitions du comte de Lune. VI. L'empereur écrit au cardinal Moron & à celui de Lorraine. VII. Comment le cardinal de Lorraine reçut cette lettre VIII. Sa lettre au pape. Ix. L'empereur mande à fes ambaffadeurs de convenir avec le comte de Lune. x. Changemens que fait l'empereur dans les articles de la réformation. XI. Confeil du comte de Lune, qui n'est point approuvé des Imperiaux. x11. Le légat Moron veut qu'on traite de la réformation des princes. x111. Remontrances de l'archevêque de Prague, & la réponse du légat Moron. XIV. Défauts que le pape trouve dans l'élection du roi des Romains. xv. Le pape deman de que le roi des Romains lui préte obéissance, ce que celui-ci refuse. xvI, Raifons des Imperiaux contre ce ferment que le pape exigeoit. XVII. Moyen qu'on propose pour accommoder cette affaire. XVIII. Le roi d'Espagne veut établir l'inquifition à Milan. xix. Congrégation génerale, où l'on reçoit l'ambassadeur de Malthe, où l'on opine fur le facrement de mariage. xx. On retouche le décret des Mariages clandestins, xx1. On exaz

mine le nombre des témoins néceffaires. XXII. 1563
Les peres après bien des difputes s'accordent
fur deux points. xx111. Congrégation pour
accorder les peres fur les mariages clandef-
tins. XXIV. Le legat commence à propofer aux
peres de quoi il s'agit. xxv. Les théologiens
continuent à parler fur cette matiere. XXVI.
Cette difpute fe termine fans aucun fuccès.
XXVII. Départ du cardinal de Lorraine pour
Rome. xxvIII. Commendon eft envoyé nonce
en Pologne. XXIX. Visconti eft mandé à Ro-
me par le pape. xxx. Raifons des légats
pour ne point continuer le concile. xxxi. Ce
qu'ils alleguent pour montrer qu'il le faut fi-
nir. XXXII. Its opinent néanmoins en faveur
de la fufpenfion, xXXIII. Ils infiftent toujours
pour achever la réformation, quelque parti
qu'on prenne. XXXIV. Lettre du roi de France
à fes ambasadeurs contre la réformation des
princes. xxxv. Mémoire du roi de France
envoyé à fes ambassadeurs. xxxv1. Lettre du
même roi au cardinal de Lorraine. XXXVII.
Réponse de ce cardinal au roi de France.
XXXVIII. Plaintes de l'ambassadeur du Fer-
rier au concile. XXXIX. L'évêque de Monte-
fiafcone refute fon difcours. xL. Apologie
du difcours de du Ferrier. XLI. Lettre du
même ambaẞadeur au cardinal de Lorraine
à Rome. XLII. Autre lettre de du Ferrier au
même cardinal. XLIII. Cet ambassadeur fe
plaint au premier légat. XLIV. Lettres des
feurs du Ferrier & de Pibrac au roi. XLV.
Articles de la réformation des princes pro-
pofez dans le concile. xLYI. Le comte de
Lune renouvelle la claufe, les légats pro-
pofans. XLVII. Le comte infifte à vouloir
qu'on retranche ces mots. XLVIII. Congré
gations fur l'examen des vingt un arti

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1563. cles. XLIX. Differens avis d'autres évêques fur ces articles. L. Quelques évêques pensent differemment fur les exemptions. LI. On remet l'examen de l'article de la réformation des princes. LII. Plaintes contre le pape fur quelques bénefices qu'il avoit conferez. LIII. Réponse du pape à fes légats fur ces plaintes. LIV. Lettre de l'empereur, qui facilite le décret des princes. Lv. On reprend l'article des mariages clandeftins. LVI. Décret presenté aux légats par les évêques contre les archevêques. LVII. Ce que le pape regle avec le cardinal de Lorraine touchant le concile. LVIII. Départ du cardinal de Lorraine de Rome, & lettre du pape à fes légats. LIX. Le pape fait une bulle fur la claufe, les légats propofans. LX. Conteftation pour les premieres inftances des caufes entre le comte de Lune & les légats. LXI. Le pape prononce une fentence contre plufieurs évêques de France fufpects d'hérefie. LXII. Jugement prononcé par le même pape contre la reine de Navarre. LXIII. Le roi fe plaint au pape de cette fentence. LXIV. Les ambaffadeurs de France ne veulent pas retourner à Trente. LXV, Congrégations pour régler les décrets de la feffion fuivante, LXVI. On y parle de l'exemption des chapitres & des premieres inftances. LXVII. Mémoire envoyé de Rome pour tenir le concile. LXVIII. Le cardinal de Lorraine fe charge de prefenter ce mémoire aux peres. LXIX. Congrégation génerale, qui prépare à la feffion. Lxx. On propofe les décrets & les.

canons.

Fin des Sommaires.

HISTOIRE

DISCOURS

SUR LE RENOUVELLEMENT

des Etudes, & principalement des
Etudes Ecclefiaftiques, depuis le

XIV. Siecle.

ES héréfies qui attaquerent l'églife I dans le xvI. que ate

ne

I.

XIX. canon

y

ait un

fonds pour

entretenir

maître

Renouvelfeuls maux qui affligerent les peres affem- lement du blez à Trente pour la tenue du dernier con- du concile cile général, ni les feuls aufquels ils tâche- de Latran rent de remédier. L'ignorance caufée par qui ordonla négligence des clercs, & par les mau- ne que dans vaifes études que la piûpart faifoient, les églifes it leur parut pas un mal moins dangereux & moins funefte, & ils crurent avec raifon qu'un de leurs devoirs principaux étoit de un la bannir du clergé, autant qu'il feroit en habile. eux. Le concile de Cologne tenu en 1536. avoit déja eu les mêmes vûës, & fon zele l'avoit porté à renouveller le XIX. canon de celui de Latran, tenu fous le Pape Innocent III. qui ordonne que dans les églifes cathédrales, & dans les collegiales même, il y ait un fonds pour entretenir un Conc. Labb. maître habile, qui enfeigne aux clercs les t. 14. pag. fciences convenables à leur état. Il avoit 557. hift. eu foin de faire remarquer que l'obferva- ecclefiaft. l. tion de ce canon étoit d'autant plus né- 37. ceffaire, qu'elle n'eft pas moins avant.

Tome XXXIII.

a

geufe à l'état qu'à l'églife, & que l'igno rance entraîne toujours avec elle des maux d'autant plus confidérables, qu'ils durent long-temps, & qu'il est très-difficile de les guérir. Les peres affemblez à Trente n'ignoroient pas ces canons, & ils fe firent gloire d'imiter la fageffe des conciles où ils avoient été faits. Ce fut dans cet efprit & pour marcher fur ces traces, dont on ne s'étoit jamais écarté fans s'expofer à de fâcheufes fuites, qu'ils renouvellerent folemnellement le canon du concile de Latran Jeff. 23. c. dont on vient de parler, & qu'ils en ordonperent l'exécution.

Conc. Trid.

12.

On a vû en effet dans les volumes préce dens de cette hiftoire, combien l'on avoit été de temps à revenir des maux que la barbarie des IX. X. & XI. fiécles avoit introduits dans l'églife, & qui avoient néceffairement rejailli fur l'Etat. L'établiffement des univerfitez qui ne prirent ce nom qu'au commencement du XIII. fiécle,quoique quelques-unes fuffent déja prefque for mées fous le nom d'écoles, commencerent à chaffer cette barbarie, & renouvellerent les études. Mais ces écoles avoient eu le malheur de ne commencer elles-mêmes à s'établir que dans un fiécle, où le goût des bonnes études étoit perdu, & la maniere dont on étudioit étoit peu propre

le faire renaître, comme on peut le voir Cinquieme dans le cinquiéme difcours de M l'abbé dif ours fur Fleuri, prefque tout employé à faire conPhifi. c, noître les études que les eccléfiaftiques faifoient alors & la voie qu'ils prenoient pour y réuffir. Ce n'est pas le moyen d'arriver que de choifir mal la route, & un ancien poëte a eu raifon de le dire, l'ouvrage eft

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