tre melodrama tique (La Scène commence vers la fin de la nuit, Artaban tient une épée enfanglantée.) ARTABAN, ARBACE. ARBAC E. Es mains teintes de fang!ô Dieux!d'où fortez-vous? ARTABA N. Qui! toi dans Suze encor! Éloigne-toi. ARBAC E. Quels coups Avez-vous donc portés? Loin de fa fille! ah! Dieux! ARTABAN. Précipite tes pas. ARBACE. Quels font donc vos deffeins? ARTABAN. Ne m'interroge pas. ARBACE. Je ne vous quitte point dans ces momens funeftes. ARTA BAN. Il le faut, hâte-toi; tu me perds fi tu reftes. ARBACE, prenant l'épée que tient Artaban. Ce fer peut vous trahir. 'ARTABAN. Cache ce fer & toi. ARBACE. Emirene!.. ah!quel trouble emporté-je avec moi! SCÈNE I I. ARTABAN, feul. IMPÉRIEUX RIEUX Xercès, enfin ma main hardie A mon ambition vient d'immoler ta vie. L'audace, le hazard, le fommeil & la nuit, langage Bien que Poitique Tout a fervi mes coups. Mais j'entens quelque bruit ; SCÈNE III. ARTABAN, MÉGABISE. MÉGABISE. JE viens vous retrouver, Seigneur. Avec surprise En paffant vers ces lieux mes yeux ont rencontré Sa préfence en ces lieux.... ARTABAN. Éronné comme toi, |