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bonnet. Autrefois ils fe font fervis

de l'Etole.

Habits des Babyloniens.

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L'Habit des Babyloniens confiftoir en deux Tuniques dont l'une étoit de Lin & defcendoit jufqu'aux pieds, & l'autre de laine qui fe mettoit sur la premiere ; & fur le tout ils avoient un Roquet, ou petit manteau de couleur blanche qui n'alloit pas plus bas que le coude & qui n'avoit point de collet, femblable à peu près à ceux que portent les Pelerins; il fervoit à les garentir de la pluye. Il étoit fait d'une groffe étoffe,& quelquefois auffi de cair. Enfin ils portoient une Mythre, ou grand bonnet dont ils ornoient & couvroient leur tête.

Habits des Parthes.

Ce Peuple en portoit de fort amples, & qui faifoient quantité de plis. Par deffus ils avoient une espece de grandes culottes que les Latins nom

ment Saraballa, & par corruption Sarabara.

Habit des Brefiliens.

Les Brefiliens pour tout habit, ne fe fervent que de plumes de Perroquets, & de quelques autres Oifeaux. Ils entrelaffent ces plumes, tres-proprement & avec art & s'en forment d'efpeces de Trouffes qu'ils ceignent fur leurs reias & qu'ils font defcendre jufqu'aux genoux. Ils s'en fabriquent auffi de bonnets

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de co

liers, & de braffelets. Les Garamantes aimerent ces habits de plume, & s'en fervirent comme les Brefiliens.

Habit des Sardes.

L'ancien habit des Sardés éroir fair de peaux de bêtes fauvages, d'où venoit qu'ils paroiffoient eux-mêmes comme des animaux feroces & monftrueux; c'eft

pour cela que

leurs ro

bes furent appellées Manftruca, comme qui diroit, Monftruofa.

Habits des Scythes.

Quelques-uns d'entr'eux nommez Geloni, pour vêtemens ne fe fervoient que des peaux de leurs ennemis qu'ils preparoient après les avoir tuez & écorchez mais ceux. qui étoient moins inhumains, n'ufoient que de peaux de Renards, & de Rats.

Habit des Allemands.

Les anciens Allemands portoient des robes fourrées & tiffuës de poils. hériffez. Ces fortes d'habits étoient tout propres à les garantir non-feulement des rigueurs du froid, mais encore de l'incommodité de la pluïe. Ces robes ne defcendoient pas plus bas que des reins. On les appelloit Rhenones du nom du Fleuve le long duquel ils habiroient, & non pas des reins jufques où elles defcendoient. Aujourd'hui ils portent de tout autres habits, & ils affectent fort nô

tre maniere, non moins que quantité d'autres Nations.

Habits des Anciens Gaulois.

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Le commun des Gaulois portoit ane forte de robe nommée Saïe en vieux langage, & en Latin Sagum, ou Lana. Cet habit étoit de forme quarrée, c'est-à-dire, ni plus long... ni plus court d'un côté que de l'autre. On pretend que c'étoit le même que celui que portoient les Soldats à PArmée & dont ils fe fervoient comme d'une espece de fur-tout, soir pour conferver leurs habits ordinaires, foit pour le garantir du froid de la pluye, & des autres injures du temps, foit enfin foit enfin pour s'en fervir comme d'une marque de diftinction. Mais ce n'étoit pas par tout que Pon portoit cette forte d'habit; en certains endroits des Gaules, que les uns difent être la Gaule Narbonnoiffe, & les autres avec plus de fonde ment, la Savoïe & la partie du Dauphiné qui la confronte, l'on en porroit un tout different ; c'étoit celui ;

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&

qu'on appelloit Bracca Brayes, & en Langage Celtique Brague, Brages, ou Brais mots qui donnerent le nom de Gallia Braicata à une partie de cette Region; mais l'on ne convient pas fi ce mot Bracca fignifioit alors ce que nous appellons aujourd'hui Caleçons, Culotes Haut-de-Chausses; ou bien fi c'étoit un habit qui couvrît tout le corps. Ducange & quelques autres ont cru que c'étoit la partie de l'habit qui couvroit les cuiffes, & que le mat de Bracca fe tiroit de Brevis court: & en effet ce mot n'a pas d'autre fi gnification dans l'exode, ou Dieu parlant à Moyfe des Habits des Prêtres, lui dit Et facies illis Brachas lineas ut tegatur turpitudo pudoris, à lumbis ufque ad femora erunt. L'on voit donc par-là que le mot de Bracca peut fe prendre pour de hauts-de

chauffes.

Des autres aucontraire pretendent que quoi que Bracca puiffe fignifier des hauts-de-chauffes, ou caleçons, que neanmoins dans l'ufage des Anciens Gaulois ce mot fignifioit une

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