jugé que ce fut tout-à-fait inutilement fatiguer le Public par la repetition des mêmes chofes, que de luy faire part de nos démonstrations, aprés celles qui ont paru dans le Journal des Sçavans. On a même crû que ceux qui aiment ces Sciences feroient bien aifes de voir icy rétablie une Propofition dont M. Parent à combatu la verité. Le ge. Théoreme de M. Hugens renferme deux Propofitions. M. Parent démontre la premiere; mais à l'égard de la feconde il prétend que M. Hugens s'eft trompé; il le releve par une remarque expreffe; & il entreprend de prouver la fauffeté prétendue de la Propofition, en fuppofant luy - même comme vraie une autre Propofition certainement fauffe. Celle qu'il attaque eft d'ufage: M. Hugens la fait entrer dans plufieurs Théoremes elle luy fert de fondement à un calcul curieux, & de confequence dans fon Traité de la Pefanteur. M. Parent a foin d'avertir de tout cela rendre fa remarque plus utile; mais comme il fe méprend luy-même, tout cela rend fon erreur plus confidérable, & la démonftration de ce qu'il combat plus neceffaire. pour Au refte cette meprise n'empêche pas qu'on n'ayt beaucoup d'eftime pour M. Parent, l'honneur qu'il a d'eftre d'une illuftre Acade mie ne permet pas de douter de fon habileté, qui eft auffi tres-connuë d'ailleurs ; & l'on eft perfuadé qu'il n'a pas cû le temps d'examiner à fond les Propofitions de M. Hugens ai de profiter affez des démonftrations qu'il nous apprend que M. le Marquis de l'Hôpital luy avoit communiquées. AVERTISSEMENT. La force centrifuge des corps mûs circulai rement eft égale au produit de leur maffe par la viteffe avec laquelle ils s'éloigneroient du centre de leur mouvement circulaire, s'ils Je mouvoient actuellement suivant l'impreffion de cette force; mais dans les démonftra-. tions que l'on va donner, on n'aura aucun égard à la maffe des corps mâs; on ne les confidérera que comme des points, ou on les fuppofera toujours égaux. THEOREM E I. Il n'eft pas dans 1. La force centrifuge des corps mûs cir culairement eft égale au quarré de la viteffe avec laquelle il font mûs, divisé par le diametre du cercle qu'ils décrivent. Soit AFBA une circonference de cercle> 'd'écrite par le mouvement d'un corps autour du centre C. Ileft clair que dans quelque point A que ce foit de cette circonference, le corps qui la décrit fe mouvroit fuivant la tangente AE, s'il n'eftoit continuellement détourné par une force qui le pouffe fuivant une autre direction. Cette force jointe à celle qui le porte de 4 en E, luy Livre de MORT D corriger Onie d'H lus cache: s les Men 1101 grands ornea ans la perfones faite. Il s'eft a 4. Abbe Latins quil o ur l'orig ute l'Europe. Eni ,&que de fçavans Pre Livre iterois que ds hom s de France deux .. j'en tir eftime, & des Fius: 5s Papes, ler Por, e.Te, la Les jours. maladie 1 Pape a1: depu e na Le ie Lv... e Comm... e San is fes C pte; fur le Livre de Seldenus de Diis Syris, dont je corrige plufieurs fautes ; fur la Theogonie d'Hefiode, & fur ce qu'il y a de plus caché dans l'Hiftoire fabuleufe. J'ay lu dans les Memoires du mois d'Aouft, que M. l'Abbé Bignon promet de travailler fur l'origine des Peuples les plus anciens, & que M. de Fontenelle prépare un Livre fur l'origine des Fables; je fouhaiterois que les Ouvrages de ces grands hommes paruffent avant le mien, j'en tirerois beaucoup de lumieres. |