Memoires pour l'histoire des sciences et des beaux arts ..., Volumen4

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S.A.S, 1702

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Página 10 - Il étoit encore fîngulier dans la manière de narrer des Fables. Il avoir em«prunté de Phèdre la pureté de la Langue Romaine , & cette naïveté élégante qui fait le caractère de ces fortes d'Ouvrages , mais on peut dire qu'il avoit furpafle fon modek en un point.‎
Página 48 - Outre iftoire facrée de la nation juive , fon origine , fes progrès , fes bonnes ou mau vaifes suions , & f«s différentes aventures fous les patriarches , les chefs de ce peuple , les juges & les rois , depuis Abraham , jufqu'à la captivité de Babylone ; Mezger y propofe...‎
Página 101 - S: ftupide. La vénération que nous avons pour les articles de nôtre foy & pour les cérémonies facrées , nous rend attentifs à n'y point fouffrir d'innovation qui en puifle altérer la pureté. Le mépris des Idolâtres pour leur religion a eu un effet tout contraire.‎
Página 75 - Je ne les dois à perfonne. je n'ay pas toujours approuvé les conjectures des autres , & je permets de bon cœur qu'on n'approuve pas les miennes. En cette matière on ne doit pas attendre des demonttrations , & c'eit beaucoup que d'attraper le vrai-femblablc, parmi tant de ténèbres dont la vérité cft enveloppée.‎
Página 107 - Après avoir levé cette peau , on découvroit un trou rond de la grandeur & de la forme de celui de l'orbite de l'œil. Il étoit fermé par une efpece de platine cartilagineufb fort mobile, qui étoit attachée , tout à l'entour , au bord du trou rond par une membrane fort délicate au côté du trou , vers le...‎
Página 74 - Auguflin dans fes livres de la Cité de Dieu , nous ont appris beaucoup de chofes fur cette matière. Depuis qu'on s'eft attaché à l'étude des langues Orientales , on a fait de plus grandes découvertes dans ce païs inconnu des fables. Je ferois trop long li je voulois parler de tous ceux qai s'y font fïgnalez par des conjectures heureufes.‎
Página 83 - Divinité qu'on honoroit dans fa patrie. Car Cecrops étoit de Saïs en Egypte, Ville dont Minerve étoit la protectrice , comme elle la fut depuis d'Athènes , après que Cecrops eût bâti cette dernière ville. Le nom à' Athene , elt le même que celui de Minerve.‎
Página 84 - J'explique même fort au long comment l'hiftoire a dégénéré en fable. Voici l'abrégé de ce que j'en dis. . III. Les peuples ont été long tems fans lettres & fans livres.L'hiftoire ne fe confcrvoit que par la feule tradition.‎
Página 97 - Les Egyptiens , pour ne céder en rien, aux Grecs , enchérirent encore fur les nouvelles fictions qu'on leurapportoit. Il fe fit alors comme un commerce de fables entre ces deux nations , qui obfcurcit prefque entièrement l'hiltoire.‎
Página 83 - Je ne dois pas omettre une ci rconf tance aflez finguliereque nous rapportent les Auteurs Grecs, du culte de la Deefle Athene. Son temple étoit gardé par des vierges ; & on avoit foin, pour éprouver leur fidélité, de leur confier une corbeille couverte , qui renfcrmoit la figure d'un fcrpent & celle d'un enfant.‎

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