RELATIVEMENT A L'USAGE CIVIL,

A L'ASTRONOMIE ET A LA NAVIGATION,

EN ÉTABLISSANT DES PRINCIPES CONFIRMÉS PAR L'EXPÉRIENCE.

Dédié aux Artistes & aux Amateurs.

Par M. FERDINAND BERTHOUD, Horloger.

TOME

PREMIER.

Avec Figures en Taille-douce.

STOR LIBRARI
NEW-YOR!

A

PARIS,

J. CL. JOMBERT, Libraire, rue Dauphine, à la belle Image.
Chez MUSIER, Libraire, quai des Auguftins.

CH. J. PANCKOUCKE, Libraire, rue & près la Comédie Françoise.

M. DCC. LXIII.

Avec Approbation & Privilege du Roi.

PLAN

DE CET OUVRAGE.

LE TI

E TITRE du Livre que je publie, annonce que je ne prétends point le donner pour un Traité d'Horlogerie. J'ai toujours été fort éloigné d'y penser, lors même que je commençai cet Effai; & aujourdhui que l'étude & l'expérience m'ont inftruit, je vois combien il manque à mon Ouvrage pour remplir ce Titre. Un Traité d'Horlogerie, tel que je le conçois, exige roit qu'un homme de génie, phyficien, & qui joignant à une heureuse difpofition de la nature pour les méchaniques, l'étude, l'expérience, la pratique de l'art, & une fortune honnête, pût facrifier tout fon temps à le composer: & la vie d'un homme feroit à peine suffifante, fur-tout s'il vouloit embraffer les détails presque infinis de la main d'oeuvre. Mais fi je n'ai pû faire un Traité d'Horlogerie complet, je puis au moins me flatter de publier un grand nombre d'Expériences & des Principes que je ne fache pas avoir été donnés avant moi. Ce font des matériaux qui ferviront en paffant par d'autres mains ; & s'il m'eft arrivé de me tromper, j'aurai obligation à ceux qui me prouveront, par de bons raisonnements, la fauffeté du principe que j'aurai établi, content de découvrir la vérité à ce prix.

C'eft aux difficultés que j'ai été forcé de furmonter pour m'inf truire de l'Art de l'Horlogerie, que l'on doit çet Effai, d'abord fait pour mon ufage. Je n'ai point trouvé de Livres qui m'aient prefcrit les regles que l'on doit fuivre pour faire de bonnes maI. Partie.

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