Le nouveau théâtre franc̜ois, Volumen1

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Êtienne Neaulme, 1735

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Página 27 - Cette folle de sœur inventa ce dédit. Nous fîmes deux billets à ce neveu maudit. Tout retombe sur moi , seule je me marie. Il faudra payer seule , et de sa raillerie Je vais en rougissant essuyer tous les traits. FRONTIN. Pendant que nos amours sont encore secrets, Composez, retirez vos billets de Valère.
Página 40 - Un autre devenu créancier à l'instant , Me reconnoît aussi pour en avoir autant. Certain gascon m'observe et me tient en brassière, Je le voyois tout prêt à me rompre en visière : « Venez dîner chez moi, mon cher, n'y manquez pas.
Página 24 - Que de ma fille enfin je puiffe difpofer , Et l'accorder en maître , ou bien la refufer. Confens qu'à mes fujets l'un & l'autre on nous rende ; Je pourrai dans mon camp recevoir ta demande j C'eft-là que je verrai fi de ta trahifon Je dois par ton himen prononcer le pardon.
Página 36 - La tête t'a tourné. . L'HÔTESSE. C'est le meilleur mari , docile et façonné Au manège qui rend nos maris adorables. VALÈRE. Rêves-tu? Quels discours? L'HÔTESSE. Discours très-raisonnables. Je vous explique ici très-sérieusement Ce que ce mari fait pour vous en ce moment. Sur ce mari pour vous tout mon espoir se fonde ; II revit, il revient exprès de l'autre monde, Pour ôter à sa femme un sot mari qu'elle a , Et pour vous la donner ensuite il remourra. N'est-il pas bien honnête. VALÈRE....
Página 24 - Je connois la grandeur du coup que je vous porte; Mais, enfin, puisqu'il faut sans feinte vous parler, Elle, avec son mari, nous allons la brûler. LICANDBE. Ah ! que m'apprenez-vous ? Elle étoit mariée ?.. . (A part.) Cruelle ! ma tendresse est-elle ainsi payée ?. . . Hélas! LE GOUVEEÏEUB. Mais, cependant, il faut vous dire tout.
Página 18 - Tu prends fort mal ton temps , maraud , pour plaisanter. FRONTIN. Je prends mon temps fort bien, et j'ose me vanter De savoir ménager les bons moments d'un maître.
Página 29 - Vous êtes tout esprit, quoique vous vous taisiez; Car votre air, vos façons, vos regards, tout s'explique: Tout en vous parle au cœur, mon cher chevalier Clique.
Página 24 - L'époux , du moins , le dit : même je le présume. Et, suivant du pays la louable coutume, Nous brûlons les époux sur des bûchers ardents.
Página 14 - Et qui plus loin encore étendant fon poifon , Du fein de la fagefTe arracha Salomon ! Ah ! mon cher Mifaël , contre de telles fiâmes Te défendras-tu mieux que de fi grandes âmes ! SCENE IV.

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