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Página 181 - ... plus rien à perdre, et tes vœux sont comblés ! Pour assouvir encor la fureur qui t'anime , Tu ne peux rien sur moi : cherche une autre victime. HECTOR, à par t.
Página 179 - ... l'esprit, parbleu, tu l'as des plus exquis : Que te manque-t-il donc? Allons, saute, marquis. La nature , le ciel , l'amour et la fortune De tes prospérités font leur cause commune ; Tu soutiens ta valeur avec mille hauts faits; Tu chantes , danses , ris , mieux qu'on ne fit jamais Les yeux à fleur de tête, et les dents assez belles. Jamais en ton chemin trouvas-tu de cruelles ? Près du sexe tu vins , tu vis , et tu vainquis ; Que ton- sort est heureux! Allons, saute, marquis.
Página 314 - Oui , monsieur , j'ai fait depuis peu des réflexions morales sur la vanité des plaisirs mondains : je suis las d'être bien battu et mal nourri; je suis las de passer la nuit à la porte d'un lansquenet, et le jour à vous détourner des grisettes; je suis las enfin d'avoir de la condescendance pour vos débauches , et de m'enivrer au buffet, pendant que vous vous enivrez à table.
Página 168 - Quel charme qu'un époux, qui, flattant sa manie, Fait vingt mauvais marchés tous les jours de sa vie; Prend pour argent comptant , d'un usurier fripon , Des singes , des pavés , un chantier , du charbon ; Qu'on voit à chaque instant prêt à faire querelle Aux bijoux de sa femme , ou bien à sa vaisselle ; Qui va, revient, retourne, et s'use à voyager Chez l'usurier, bien plus qu'à donner à manger; Quand après quelque temps...
Página 168 - II la laisse où d'abord elle fut engagée, Et prend, pour remplacer ses meubles écartés, Des diamants du Temple et des plats argentés; Tant que, dans sa fureur n'ayant plus rien à vendre...
Página 181 - As-tu vu de tes jours trahison aussi haute? Sort cruel ! ta malice a bien su triompher ; Et tu ne me flattais que pour mieux m'étouffer. Dans l'état où je suis je puis tout entreprendre ; Confus, désespéré, je suis prêt à me pendre.
Página 25 - On s'accoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi ; ils ne paient point de gages, ils querellent, ils rossent quelquefois; on a plus d'esprit qu'eux, on les fait vivre, il faut avoir la peine d'inventer mille fourberies, dont ils ne sont tout au plus que de moitié ; et avec tout cela nous sommes les valets, et ils sont les maîtres. Cela n'est pas juste. Je prétends, à l'avenir, travailler pour mon compte; ceci fini, je veux devenir maître à mon tour.
Página xxiii - Un jour Regnard et de Rivière, En cherchant un sujet que l'on n'eût point traité, Trouvèrent qu'un Joueur serait un caractère Qui plairait par sa nouveauté. Regnard le fit en vers, et de Rivière en prose : Ainsi, pour dire au vrai la chose, Chacun vola son compagnon. Mais quiconque aujourd'hui voit l'un et Vautre ouvrage Dit que Regnard a l'avantage D'avoir été le bon larron.
Página 223 - Vous vous faites honneur d'être un franc libertin ; Vous mettez votre gloire à tenir bien du vin ; Et lorsque , tout fumant d'une vineuse haleine, Sur vos pieds chancelants vous vous tenez à peine , Sur un théâtre alors vous venez vous montrer : Là, parmi vos pareils on vous voit folâtrer ; Vous allez vous baiser comme des demoiselles; Et , pour vous faire voir jusque sur...
Página 183 - L'or est comme une femme : -on n'y saurait toucher, » Que le cœur, par amour, ne s'y laisse attacher. » L'un et l'autre en ce temps, sitôt qu'on les manie, » Sont deux grands rémoras pour la philosophie.

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