Mémoires concernant l'histoire: les sciences, les arts, les mœurs, les usages, &c. des Chinois, Volumen3

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Charles Batteux, Louis George Oudart Feudrix de Bréquigny, M. de Bréquigny (Louis-Georges-Oudard Feudrix)
Nyon, 1778

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Página 273 - C'est en les privant pour toujours de l'aliment qui nourrit leur orgueil, que nous pouvons espérer de tarir la source féconde de leur indocilité. A l'exception des livres qui traitent de médecine et d'agriculture, de ceux qui expliquent la divination par les...
Página 422 - C'éloit un jeune prince encore incapable de ré» solution; c'est moi qui ai décidé la guerre; si en » cela j'ai péché, j'ai péché seul, seul je mérite » d'être puni. Je demande qu'on épargne ce jeune » prince qui na pu être coupable. Nous pouvions » encore vendre notre vie bien cher ; nous ne nous » sommes rendus que dans l'espérance qui nous a » été donnée de trouver grâce devant Votre Ma
Página 420 - Couronne chargésde leurs tours dorées, ayant à côté d'eux les chariots de guerre; la grande musique et les instrumens sont sur les deux flancs de la galerie qui termine la grande cour au Nord , et où l'Empereur est assis sur son Trône.
Página 415 - Il partit le 20 août 1774, accompagné d'un comte de l'empire (te te-koog), qui devoit avoir soin de lui et répondre de sa personne sur la route. Ce cher et ancien confrère m'a confirmé plusieurs fois tout ce qu'on dit du Kint-chuen, de ses chemins impraticables, de ses précipices affreux, de ses chutes d'eau, de ses marais, de ses rochers réellement inaccessibles.
Página 421 - ... princes. A cet appareil qui étoit tout de terreur, le général de Sonom ne put s'empêcher de faire un mouvement de dépit qui ne fut aperçu que de ceux qui étoient près de lui. Il frappa cependant la terre de son front comme Sonom et les autres; on les reconduisit tout de suite dans une salle collatérale; l'empereur reçut encore une fois les félicitations de tout ce qu'il ya de grands dans l'empire, puis il se relira au son de la musique et des instrumens, sans avoir rien décidé sur...
Página 373 - ... nous ne sommes que trop sujettes. «Voulez-vous que votre mari vous respecte? Ayez pour lui un respect sans bornes. Voulez-vous qu'il vous honore de son estime et qu'il ait pour vous une affection constante? Veillez constamment sur vous-même, pour ne pas lui laisser apercevoir vos défauts, et pour tâcher de vous en corriger. Une femme qui ne fait pas cas de ces deux vertus, ou qui n'en fait pas la base sur laquelle doit s'appuyer toute la tranquillité de ses jours, tombera bientôt dans les...
Página 373 - ... être, ne vous relâchez jamais sur la pratique des deux vertus que je regarde comme le fondement de toutes les autres, et qui doivent être votre plus brillante parure. Ces deux vertus principales sont : un respect sans bornes pour celui dont vous portez le nom, et une attention continuelle sur vous-même. « Le respect attire le respect ; un respect sans bornes fait naître l'estime, et de l'estime...
Página 375 - La vertu d'une femme doit être solide, entière, constante, à l'abri de tout soupçon. Elle ne doit avoir rien de farouche , rien de rude ni de rebutant, rien de puéril ni de trop minutieux. Ses paroles doivent être toujours honnêtes , douces , mesurées ; elle ne doit pas être taciturne, mais elle ne doit pas être babillarde; elle ne doit rien dire de trivial ni de bas , mais elle ne doit pas pour cela rechercher ses expressions, ni n'en employer que...
Página 418 - Le i 3 , accompagné de tout ce qu'il ya de plus grand dans l'Empire, il alla au-devant de son général victorieux. Les quarante -huit souverains qui dépendent de l'Empire devoient s'y trouver ; mais n'ayant pu être avertis à temps , la plupart en seront quittes pour aller féliciter le monarque à Gehol, où il est allé prendre le plaisir de la chasse et exercer son monde. La réception d'un général victorieux est en Chine une des plus belles cérémonies qu'on puisse imaginer.
Página 419 - Aquei et ses officiers lui firent le keou-teou. L'Empereur se leva , et selon l'ancien usage , alla au général et lui donna l'accolade; ce qu'il fit avec un sentiment qui toucha cette prodigieuse assemblée. Puis il dit à Aquei: Tu es fatigué , viens , repose-toi; il le fit asseoir à côté de lui, faveur unique en Chine.

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