CHAP. XXXVII. Efprit de libéralité qui régnoit dans le gouvernement Macédonien. Philippe nommé général des Grecs. - Révolte de l'Illyrie. Affaffinat de Philippe.-Son caractère. -Avénement d'Alexandre. Son expédition contre les Illyriens & les Triballes. Il paffe le Danube.-Rebellion en Grèce.-Deftruction de Thèbes. Héroïfme de Timoclée. - Alexandre traverse l'Hellefpont. Etat de l'Empire de Perfe. -Bataille du Granique. Siège de Milet & d'Halicarnasse. — Aventure courageuse de deux foldats Macédoniens. - Plan de guerre d'Alexandre très-bien conçu.- Moyens par lef quels il confervoit fes conquêtes. La bataille d'Iffus.-Les vertus d'Alexandre fe développent avec fes fuccès. CHAP. XXXVIII. Siège de Tyr.-Réfiftance défefpérée de Gaza. Conquête facile de Egypte. 1 114 Fondation d'Alexandrie. — Alexandre visite le temple de Jupiter Ammon. - Il marche vers l'Affyrie.-Bataille de Gaugamelle. — Darius trahi & affaffiné.-Alexandre pourfuit les meurtriers de Darius. - La guerre portée dans la Bactriane & en Scythie. Siège de la fortereffe des Sogdiens.- Soumiffion des Chorienes. -Troubles en Grèce, arrêtés par Antipater.La caufe de Ctéfiphon & de Démosthènes. Afchines banni. règne d' Alexandre. État de la Grèce durant le 194 CHAP. XXXIX. Expédition d'Alexandre dans l'Inde. Route que fuivit fon armée. - Amos pris. Nyfa & le mont Méros. - Alexandre paffe l'Indus & l'Hydafpe. Il défait PorusFonde Nicée & Bucéphalie. - Paffe l'Acefines & T'Hydraotes.-Prife de Sangala. orientales des conquêtes d'Alexandre. Il s'embarque fur l'Hydafpe. reffe des Malliens. déferts de la Gédrofie. Bornes Prend la forte Sa marche à travers les Alexandre s'occupe du foin de faire fleurir les pays conquis. Il incorpore les milices des Barbares avec fes Grecs & fes Macédoniens. Il mêle, par des mariages, les Européens & les Afiatiques. - Rufes employées pour empêcher le retour d'Alexandre à Babylone. Sa mort & fon caractère. - Partage de fes conquêtes. · Hiftoire de l'Egypte & de la Syrie après cet événement. La partie occidentale de l'empire d'Alexandre conquife par les Romains. — État de la Grèce après le fiècle d'Alexandre. 259 CHAP. XL. Etat de la littérature dans le fiècle d Alexandre. La poéfie. La mufique. L'art du deffein. nomie. L'histoire naturelle. — Les ouvrages d'Ariftote. — Les fectes philofophiques établies à Athènes. - Décadence du génie. — Les dogmes des différentes fectes. - La philofophie Péripa téticiene. Cette philofophie appréciée. - Sa deftinée.-Rapport des opinions de Zénon & d'Epicure. La philofophie ftoïciene. Cette philofophie appréciée. - La philofophie Epicu riene. - Caractère d'Epicure.- Philofophie de Conclufion. Pyrrhon. 345 Fin de la Table des Chapitres du fixième Volume. HISTOIRE HISTOIRE DE L'ANCIENNE GRÈCE, DE SES COLONIES ET DE SES CONQUÊTES. CHAPITRE X X X V I. L Fondation de Philipopolis & de Cabyla. — Expédi- -- PHILIPPE avoit obtenu, par fes intrigues, des avantages plus importans qu'il n'auroit pu en Tome VI. A Philippe évacue la Grèce. CVIII 4 & C. 345. ار Olymp. acquérir par une longue fuite de victoires. La conquête de la Grèce étoit son objet; il avoit pris d'avance plufieurs mesures pour arriver à ce but, tandis que fa conduite, loin d'exciter la jaloufie de ces fières républiques, lui procuroit leur admiration & leur reconnoiffance. Au lieu de foulever le reffentiment d'une nation qu'il étoit ambitieux de fubjuguer, il désarmoit l'inimitié d'Athènes & menaçoit cette même république, la feule qui pût déconcerter fes projets, d'armer contre elle la vengeance de la Grèce combinée. Il lui parut alors qu'il étoit tems de retirer fon armée, & de mettre des bornes, pour le moment, à fes triomphes. Il ne vouloit point effectuer par la force ce qu'il pouvoit accomplir plus fûrement par une politique bien entendue. Avant d'évacuer la Grèce, il eut foin de placer une forte garnifon dans Nicée, pour s'allurer déformais un libre paffage au-travers des détroits des Thermopyles. Les troupes macédoniennes occupèrent les principales villes de la Theffalie & les forts de la Phocide. Il emmena avec lui, en Macédoine, onze mille Phocéens captifs, qu'il regardoit comme une acquifition précieufe, & dont il fe détermina à tirer parti dès qu'il fut de retour à Pella. Les tribus guerrières de la Thrace, quoique fouvent vaincues, n'avoient jamais été entiè |